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Individu, société et mariage
Publié dans Jeunes du Maroc le 06 - 09 - 2006

Tout d'abord, l'individu a pris de l'importance par rapport au groupe. On entend par groupe, la famille et les agents socialisateurs de départ.
On concentrera notre analyse sur le comportement des marocains que l'on rencontre tous les jours, celui qui vient chercher du pain chez l'épicier en bas de la rue ou celle qui est dans notre magasin préféré de CD ou de chaussures.
Ces gens-là estiment que c'est la vie, le mariage est un évènement naturel qui vient à la suite de péripéties et d'expériences professionnelles et sentimentales qui font qu'un jour on décide de se marier en suivant les règles. Notre ami devient notre fiancé en venant chez nos parents pour discuter. Juste pour que ce soit officiel. Cela n'engage personne à rien. Seulement les deux participants deviennent responsables et prennent conscience que l'amour va se vivre à deux et que le plaisir est à partager.
Autre schéma, on peut réaliser tout ce partage, cette reconnaissance de l'autre, cette acceptation des défauts de l'autre et cet amour surtout en n'étant pas marié. Au Maroc, ce n'est pas possible. C'est peut être possible mais on ne sait vraiment pas comment cela va se passer, c'est une vraie aventure où on aura deux concurrents costauds. Premièrement ce sera la société qui placera des limites au niveau des séjours dans les hôtels. Pas d'acte de mariage donc pas de chambre commune. On peut cependant toujours trouver une voie de secours, on prend une chambre chacun et dès que l'on rentre, on se retrouve dans une des chambres.
Pourquoi fuir à tout prix le mariage ?
Le mariage au Maroc place les gens dans une situation où ils se fixent eux-mêmes des objectifs (enfants le plus souvent) et sans voie de secours.
Premier cas : c'est le mariage de circonstances, la fille est en âge de se marier et est apte à procréer donc on va la marier avec un garçon qui lui a plus d'avance sur elle, il travaille et perçoit des revenus contrairement à la jeune demoiselle qui passe de la maison de ses parents à la maison de son mari. Elle a le droit à un mariage à son goût avec tous les présents qu'elle désire, pourvu qu'elle se case. Cette situation est difficile à long terme, notamment quand il y a peu de communication entre les membres du couple. Aussi, quand l'homme ou la femme a un niveau de scolarisation ou d'éducation plus élevé et plus adapté aux valeurs exigées, l'un des piliers du mariage flanche et estime que cette vie ne lui convient pas, qu'il souhaite changer et y remédier. Tout ceci se passe sur une période de 20 ans environ.
Premier et demi cas : on trouve toujours un juste milieu, un compromis entre adultes qui fait que cela dure, qu'on partage de plus en plus de choses. Soit on est du même milieu social soit l'histoire bat de l'aile. Le mariage se démocratise car les gens en parlent et remettent en cause les bases, les traditions et les coutumes.
Deuxième cas : Mariage par amour, la femme car elle c'est une femme qui a une situation financière qui lui permet de satisfaire ses propres besoins, découvre derrière un grand rideau vert un homme qui lui envoie une sorte d'ondes attachantes. Cet homme a vécu, vit et il vivra tout seul ou accompagné car il s'est donné les moyens. Il a étudié, il s'est épanoui, à rencontrer des gens, confronter les structures mentales et décide de rentrer pour se marier. Une stabilité lui manque. La femme derrière le rideau l'a tiré. Il en est mordu. Il prend l'initiative. C'est parti. Peu de temps après, ils se marient et vivent aux Etats-Unis car le Maroc, on s'y ennuie beaucoup.
L'amour serait le fil conducteur, seuls les humains amoureux ou attirés sont capables d'en témoigner. « C'est comme une lumière qui s'allume. On voit cet homme qui arrive. Il nous plaît. »


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