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Itinéraire : L'acteur marocain fait l'affiche du dernier opus d'Abdelhaï Laraki, "Rih Labhar" : Mohamed Marouazi, profession acteur
Publié dans La Gazette du Maroc le 12 - 02 - 2007

Il est l'une des figures les plus en vue de l'acting au Maroc. Mohamed Marouazi a appris son métier au contact de réalisateurs marocains et étrangers. Et surtout, il porte en lui une réelle passion pour le jeu. Une gueule comme on dit dans le jargon, des tripes et beaucoup de maîtrise de soi. Avec ce zest de nervosité indispensable pour devenir un bon acteur. Retour sur la montée d'un comédien qui en veut.
Quand on parcourt le paysage de l'acting au Maroc, peu de noms nous marquent. Rares sont les figures capables de jouer avec les tripes et de laisser des empreintes. Mohamed Marouazi fait partie de ceux qui, bien encadrés et surtout dirigés par des professionnels, donnent un sens à leur métier d'acteur.C'est dans «Leïla, la pure» du Danois Gabriel Axel, que nous avons découvert cette force brute, un bloc d'émotions qui n'attendaient que la déflagration. Mais dans ce mouvement de rayonnement, autant l'implosion que l'explosion sont cruciales. Au fil du temps, le jeune acteur a su mettre la main sur ce qui fait sa particularité : un jeu sans artifice. Le prix de la sobriété est d'ailleurs à double tranchant, ceci il l'a bien digéré. Un acteur qui en fait moins que les autres peut, pour certains, paraître sans reliefs, mais quand le jeu est corsé par le poids des tripes, là la sobriété devient l'arme absolue pour incarner n'importe quel type de rôle. Marouazi s'achemine vers cet état d'esprit. Mohamed Marouazi a fait quelques mauvais choix. Il ne s'en cache pas. Et ce n'est pas ce dont il avait besoin après une grande école comme celle du réalisateur de l'inoubliable «Festin de Babet».
Le parcours définit l'acteur
Des erreurs de parcours comme celles-ci sont parfois nécessaires à condition de s'en tirer convaincu de ne pas les refaire. Selon toute apparence, Marouazi a tourné cette page où il voulait être partout. D'ailleurs dans le même lot, on peut citer son rôle dans «Taïf Nizar» de Kamal Kamal. Par contre, quand il tourne avec Ahmed Boulane, «Ali, Rabia et les autres», il laisse éclater son talent. C'est dû en grande partie au sujet du film, mais aussi au caractère du réalisateur Boulane qui, quand il met le doigt sur une force en bouillonnement, il lui laisse le champ nécessaire pour jaillir. Et cet opus restera, de loin, l'un des épisodes-clés de la vie d'acteur du jeune Marouazi. Déjouant de fait tous les pièges de la célébrité dans lesquels tombent les uns après les autres les acteurs commençant précocement leur carrière, Mohamed Marouazi semble avoir mis un frein à sa boulimie filmique. Tourner coûte que coûte n'est plus un impératif, malgré le fait de penser que plus on engrange d'expériences, plus on s'en sort avec des convictions. Lui a su que pour durer dans le cinéma, surtout un cinéma balbutiant, comme c'est le cas au Maroc, il faut marquer par des rôles qui restent. «Rih Labhar» d'Abdelhaï Laraki, aujourd'hui sur les écrans, lui offre un rôle taillé sur mesure. Marouazi y incarne un mafieux, mélange de mauvais garçon glacial et de stratège survolté. L'approche est là aussi inédite. Un rôle intériorisé, des phases de jeu sobres et une générosité dans la retenue. C'est cela, le nouveau visage d'un acteur qui a en lui toutes les composantes d'un grand. À lui de ne pas louper le virage.
Marouazi en quelques lignes
Mohamed Marouazi est né en 1973. Il a joué dans quinze longs-métrages de fiction dont Ali, Rabia et les autres d'Ahmed Boulane, Ailes brisées de Majid Rchich (Maroc), Amour sans visa de Najib Sefrioui (Maroc) et Mémoire en détention de Jilali Ferhati (Maroc), Rih Labhar d'Abdelhaï Laraki (Maroc), et occidentaux parmi lesquels Layla, the pure du Danois Gabriel Axel, Di cielo in cielo de l'Italien Roberto Giannarelli et L'adieu du Français François Lucciani. Il a également obtenu des rôles dans six téléfilms diffusés sur les chaînes de télévision marocaines, dans deux feuilletons, et dans neuf pièces de théâtre dont, notamment, Maudits à Vérone, jouée durant l'édition 2001 des Journées théâtrales de Carthage (JTC). Mohamed Marouazi a été, entre autres, membre de jury dans différents festivals, assistant à la réalisation sur des courts et longs métrages, et un téléfilm, et encadreur de stages.


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