La franco-marocaine Naima Moutchou au gouvernement de Lecornu    Botola : Les résultats de la 4e journée    Liga: le Barça sombre à Séville et laisse filer le Real Madrid en tête    Près de 150.000 visiteurs au 16e Salon du Cheval d'El Jadida    Maroc-France : L'exercice Chergui lancé, silence à Alger    Manifestations GenZ au Maroc : L'UE appelle au clame    Israël dévoile au Bourget le Barak-8 Exo, atout supplémentaire pour le parapluie antimissile marocain    L'Agence nationale des ports engage un appel d'offres de 1,55 million de dirhams pour la mise en conformité à la loi sur la protection des données    Tánger-Med: Incautan 33 kg de cocaína en un contenedor    Detención en Agadir: dos sospechosos arrestados por vandalismo en Tikiouine    Morocco and France launch Chergui 2025 military exercise near Algerian border    Le ministère de la santé et de la protection sociale réorganise en profondeur sa structure pour conduire la réforme nationale du système sanitaire    France: le nouveau gouvernement nommé    Khemisset : Un pylône pour hurler l'injustice, Youssef sauvé in extremis !    Le bitcoin bat un nouveau record et dépasse les 125.000 dollars    Cybersécurité : Du « Sputnik moment » à l'ère de la souveraineté numérique    SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside à El Jadida la cérémonie de remise du Grand Prix SM le Roi Mohammed VI de saut d'obstacles    GenZ212 élargit son appel à manifester le dimanche 5 octobre    Addis-Abeba: début des éliminatoires du 2e concours du Hadith Nabawi Acharif organisé par la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains    Inauguration d'une nouvelle ligne aérienne reliant Essaouira à Séville    Rabat : des milliers de Marocains manifestent contre le génocide à Gaza et la normalisation avec Israël    Le Salon du cheval d'El Jadida, miroir des liens Homme-cheval    Nouvelle tournée diplomatique du ministre chinois des Affaires étrangères : l'Italie et la Suisse au cœur de la stratégie européenne de Pékin    Les manifestations des deux derniers jours se sont déroulées sans aucun comportement de nature à transgresser le droit au rassemblement pacifique (CNDH)    Maroc-Jordanie : Signature à Amman de deux accords dans le domaine de la coopération judiciaire    Le raffinement égyptien s'installe au Maroc : « Sunrise » se prépare à ouvrir un nouvel hôtel    Mondial U20 (3è journée) : Après la phase de groupes, le Maroc va préparer sereinement les huitièmes de finale (Mohamed Ouahbi)    L'économie mondiale progresse grâce à l'essor de l'intelligence artificielle et vacille sous le poids des tensions commerciales, selon le Policy Center for the New South    Programme d'accompagnement des entreprises : un levier pour la croissance durable    L'Espagne a versé 164 millions d'euros à des pays africains, dont le Maroc, pour soutenir la lutte contre l'immigration irrégulière    Marrakech : les allégations relatives à la mort d'un individu lors des événements de Sidi Youssef Ben Ali dépourvues de tout fondement    Espagne : la police madrilène violemment confrontée aux manifestants propalestiniens    Dimanche de football : les Lions de l'Atlas et leurs clubs à suivre    Le gouvernement a alloué 120 MMDHS au lieu de 69 MMDHS aux secteurs de la santé et de l'éducation    Botola D2 / J2 : La JSS maintient le cap, Wydad Témara vainqueur à Fès    Salon du cheval d'El Jadida : Prestation magistrale de la Police Montée !    MAGAZINE : Abdelhadi Belkhayat, la vie aux chants    Championnat Arabe des Nations de football : La liste officielle des Lions convoqués dévoilée    Décès d'un citoyen à Marrakech : le Parquet clarifie les faits et écarte tout lien avec les manifestations    El Guerguerat. Saisie de près de 54 kg de cocaïne    La police déjoue un trafic de trente-trois kilogrammes de cocaïne au port de Tanger Med    L'envoûtante Meknès se vêtit à l'international pour fêter son deuxième festival interculturel sur le soufisme et la poésie    Line Producers India étend son maillage au Maroc et tisse un pont cinématographique entre l'Inde et le monde arabe    Sidi Taïbi : 17 individus présentés devant la justice après des violences et des pillages    Diaspo #409 : Noura Mennani rend hommage à son père par le pop art    Crédits-Dépôts bancaires : le tableau de bord de BAM en 5 points clés    L'Humeur : Yves Saint Laurent, homme à chiens    Le Festival du cinéma méditerranéen à Tétouan rend hommage à : Nabil Ayouch, Aida Folch et Eyad Nassar    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Itinéraire : L'acteur marocain fait l'affiche du dernier opus d'Abdelhaï Laraki, "Rih Labhar" : Mohamed Marouazi, profession acteur
Publié dans La Gazette du Maroc le 12 - 02 - 2007

Il est l'une des figures les plus en vue de l'acting au Maroc. Mohamed Marouazi a appris son métier au contact de réalisateurs marocains et étrangers. Et surtout, il porte en lui une réelle passion pour le jeu. Une gueule comme on dit dans le jargon, des tripes et beaucoup de maîtrise de soi. Avec ce zest de nervosité indispensable pour devenir un bon acteur. Retour sur la montée d'un comédien qui en veut.
Quand on parcourt le paysage de l'acting au Maroc, peu de noms nous marquent. Rares sont les figures capables de jouer avec les tripes et de laisser des empreintes. Mohamed Marouazi fait partie de ceux qui, bien encadrés et surtout dirigés par des professionnels, donnent un sens à leur métier d'acteur.C'est dans «Leïla, la pure» du Danois Gabriel Axel, que nous avons découvert cette force brute, un bloc d'émotions qui n'attendaient que la déflagration. Mais dans ce mouvement de rayonnement, autant l'implosion que l'explosion sont cruciales. Au fil du temps, le jeune acteur a su mettre la main sur ce qui fait sa particularité : un jeu sans artifice. Le prix de la sobriété est d'ailleurs à double tranchant, ceci il l'a bien digéré. Un acteur qui en fait moins que les autres peut, pour certains, paraître sans reliefs, mais quand le jeu est corsé par le poids des tripes, là la sobriété devient l'arme absolue pour incarner n'importe quel type de rôle. Marouazi s'achemine vers cet état d'esprit. Mohamed Marouazi a fait quelques mauvais choix. Il ne s'en cache pas. Et ce n'est pas ce dont il avait besoin après une grande école comme celle du réalisateur de l'inoubliable «Festin de Babet».
Le parcours définit l'acteur
Des erreurs de parcours comme celles-ci sont parfois nécessaires à condition de s'en tirer convaincu de ne pas les refaire. Selon toute apparence, Marouazi a tourné cette page où il voulait être partout. D'ailleurs dans le même lot, on peut citer son rôle dans «Taïf Nizar» de Kamal Kamal. Par contre, quand il tourne avec Ahmed Boulane, «Ali, Rabia et les autres», il laisse éclater son talent. C'est dû en grande partie au sujet du film, mais aussi au caractère du réalisateur Boulane qui, quand il met le doigt sur une force en bouillonnement, il lui laisse le champ nécessaire pour jaillir. Et cet opus restera, de loin, l'un des épisodes-clés de la vie d'acteur du jeune Marouazi. Déjouant de fait tous les pièges de la célébrité dans lesquels tombent les uns après les autres les acteurs commençant précocement leur carrière, Mohamed Marouazi semble avoir mis un frein à sa boulimie filmique. Tourner coûte que coûte n'est plus un impératif, malgré le fait de penser que plus on engrange d'expériences, plus on s'en sort avec des convictions. Lui a su que pour durer dans le cinéma, surtout un cinéma balbutiant, comme c'est le cas au Maroc, il faut marquer par des rôles qui restent. «Rih Labhar» d'Abdelhaï Laraki, aujourd'hui sur les écrans, lui offre un rôle taillé sur mesure. Marouazi y incarne un mafieux, mélange de mauvais garçon glacial et de stratège survolté. L'approche est là aussi inédite. Un rôle intériorisé, des phases de jeu sobres et une générosité dans la retenue. C'est cela, le nouveau visage d'un acteur qui a en lui toutes les composantes d'un grand. À lui de ne pas louper le virage.
Marouazi en quelques lignes
Mohamed Marouazi est né en 1973. Il a joué dans quinze longs-métrages de fiction dont Ali, Rabia et les autres d'Ahmed Boulane, Ailes brisées de Majid Rchich (Maroc), Amour sans visa de Najib Sefrioui (Maroc) et Mémoire en détention de Jilali Ferhati (Maroc), Rih Labhar d'Abdelhaï Laraki (Maroc), et occidentaux parmi lesquels Layla, the pure du Danois Gabriel Axel, Di cielo in cielo de l'Italien Roberto Giannarelli et L'adieu du Français François Lucciani. Il a également obtenu des rôles dans six téléfilms diffusés sur les chaînes de télévision marocaines, dans deux feuilletons, et dans neuf pièces de théâtre dont, notamment, Maudits à Vérone, jouée durant l'édition 2001 des Journées théâtrales de Carthage (JTC). Mohamed Marouazi a été, entre autres, membre de jury dans différents festivals, assistant à la réalisation sur des courts et longs métrages, et un téléfilm, et encadreur de stages.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.