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Maria Sadek : "Aux humoristes du mois de Ramadan : N'essayez pas de sous-estimer le public marocain !"
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2007

Maria Sadek a, depuis sa prime jeunesse, fait parler d'elle dans le monde des planches. Son talent et la finesse avec laquelle elle a interprété les rôles, même les plus difficiles, qui lui ont été confiés, ont vite fait d'elle une comédienne confirmée et convaincante. 
En plus du théâtre, que ce soit à la radio ou à la télévision où elle a d'ailleurs campé des rôles vraiment pas faciles à interpréter, Maria s'est adonnée à l'animation d'émissions radiophoniques d'ordre artistique et culturel. Elle compte aussi à son actif des participations à des productions cinématographiques. C'est dire que sa carrière artistique est à la fois variée et riche en créations. Sa nouvelle série télévisée qui sera diffusée sur la 1ère chaîne s'intitule “Ghrayeb Maria”. Le public aura cependant toute la latitude de juger de la qualité de l'oeuvre très prochainement.
Sur ce thème, et sur d'autres sujets se rapportant à sa personnalité, l'invitée de cette semaine n'est pas allée par quatre chemins pour s'expliquer.
La Gazette du Maroc : De prime abord, et puisque votre entourage soutient que vous êtes très modeste dans vos relations avec les gens, que signifie à votre avis cette qualité chez une personne ?
Maria Sadek : A mon avis, la modestie est une valeur riche qui se manifeste sous plusieurs aspects. C'est l'acceptation de l'autre, la présence au sein du groupe, le partage avec l'autre et enfin la maturité du comportement. Seuls les sages ont le privilège d'avoir cette qualité.
Si vous n'êtiez pas artiste, quels trois autres métiers, à classer par ordre de préférence, auriez-vous embrassés ?
jaurais aimé être juge, assistante sociale ou psychanalyste.
Sur un tout autre plan, qui dit mariage, dit forcément logis. Avez-vous une impression personnelle sur l'abominable crise de logement dans la presque totalité de nos grandes villes ?
Vous savez, le problème de logement est universel. Il est le produit de plusieurs facteurs dont les plus importants sont l'exode et la croissance démographique non planifiée. Cependant, et grâce aux efforts déployés par l'Etat, notamment à travers l'allégement fiscal et les facilités d'octroi de crédits immobiliers, le problème commence à être résolu et l'avenir s'avère plus prometteur, heureusement.
En toute franchise, qu'avez-vous à nous dire sur le Bureau marocain des droits d'auteur ?
En ce qui concerne le BMDA, je pense qu'il fait ce qu'il peut avec les moyens dont il dispose.
Mais ceci reste très insuffisant. Je pense qu'il revient aux décideurs de revoir la façon d'approcher le problème pour préserver le droit de tout un chacun.
Un conseil sincère à donner à tout artiste malade de... prétention ?
Je lui dis que la prétention est une maladie très grave. Elle annonce, pour l'artiste surtout, le début de la fin.
On dit de la chanson marocaine qu'elle n'a pas d'avenir. 
En tant que comédienne, comment trouvez-vous ce verdict brandi constamment par certains ?
Mais, bien au contraire ! La flamme de la chanson marocaine persiste toujours, bien qu'elle n'ait plus le même éclat qu'auparavant. Elle est toujours présente, dans nos fêtes, lorsqu'il s'agit de notre unité, de notre identité. Cependant, il incombe à nos jeunes de la moderniser sans la dénaturer, pour qu'elle puisse rester au diapason et refléter sa réalité présente. Je crois qu'un certain nombre de jeunes ont déjà commencé -- et avec succès -- cette opération.
Si un jour, vous deveniez subitement millionnaire, quel serait votre premier projet à concrétiser
Si un jour je devenais riche, j'investirais dans le tourisme. Je construirais un village touristique, car beaucoup de gens ignorent que c'est un domaine artistique par excellence.
Maria, dites-nous sincèrement quelle est la comédienne marocaine la plus proche de votre coeur et pour quelle raison ?
La comédienne la plus proche de mon cœur, c'est la grande artiste Amina Rachid. Elle a marqué ma vie artistique par son talent et par les conseils qu'elle m'a donnés au début de ma carrière. Je vois toujours en elle mes lointains débuts.
Est-ce qu'il vous arrive de remarquer que vous avez des détracteurs parmi vos collègues les artistes, les comédiens en particulier ?
Non.
La fidélité en amitié, c'est quoi pour vous ?
La fidélité en amitié, c'est l'authenticité, le courage de relever le défi de la sincérité. Malheureusement, cela est devenu rare de nos jours...
Quel est votre plus beau souvenir dans la vie artistique ?
C'était lors de la première présentation à Casablanca du film “Histoire d'amour” de Hakim Nouri. A ce moment-là, et en toute modestie, sachez que lorsque mon nom a été prononcé, la salle a retenti en acclamations et en applaudissements du public à tel point que j'étais complètement assourdie et que je n'entendais plus rien ! Alors j'ai demandé à Hakim Nouri si le public m'applaudissait moi ou quelqu'un d'autre !
Et le plus mauvais ?
Alors là, comme j'oublie les mauvais souvenirs sur le champ, je suis incapable de m'en souvenir.
Est-ce qu'il vous est arrivé d'échouer un jour dans l'un de vos rôles dans une pièce de théâtre quelconque ? Si oui, quel a été votre sentiment après ce revers ?
En toute modestie, je dirais que je n'ai jamais échoué dans l'un de mes rôles. Vous savez pourquoi ? Tout simplement parce que, tout comme un certain nombre de mes confrères, je choisis soigneusement mes rôles avant de les accepter.
A propos de théâtre et de confrères, est-ce que vous trouvez que le comédien Mohamed El Jem s'acquitte convenablement des rôles comiques qu'il écrit et qu'il interprète ?
Mohamed El Jem est un grand comédien qui a su mettre sur pied sa propre école, qui a d'ailleurs un vaste public. Je lui souhaite davantage de succès dans sa carrière.
Quelle est, sans complaisance de votre part, votre impression sur ce qu'ont présenté nos humoristes durant le mois de Ramadan dernier ?
A ce sujet, je dis “bravo à Abdellah Farkous”. Aux autres, je dis amicalement : ne sous-estimez pas le public marocain. C'est un public averti. Gardez ceci bien en mémoire, s'il vous plaît !
Pour terminer, un mot sur vos... débuts. En quelle année avez-vous foulé pour la première fois les planches et au sein de quelle troupe ?
J'ai commencé “officiellement” à l'âge de 18 ans dans la pièce théâtrale « Le commerçant de Venise » de William Sheakespeare, j'ai joué le rôle de Nirissa en compagnie des membres de la troupe du Théâtre nationale affiliée au Thêatre Mohammed V à Rabat.


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