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GRANDE ESCROQUERIE À CASABLANCA : Usage de faux et usurpation d'identité
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2007

Lorsqu'on est devant des dossiers afférents à l'escroquerie, on a l'impression que ça ne s'arrêtera jamais. Emissions télévisées et articles illustrés ont beau traiter de techniques utilisées par des escrocs nationaux ou étrangers, hommes ou femmes, mais le phénomène persiste toujours et avec les mêmes méthodes. Histoire de chèques en bois dont ont été victimes plusieurs sociétés.
Après de multiples contacts téléphoniques et directs, un accord est tombé entre deux sociétés concernant l'acquisition de climatiseurs. Un jeune homme, répondant au nom de Tarik, se présente devant les bureaux de la société Sococharbo dans le quartier La Villette. Il était muni d'un bon de commande au nom de la société Sobaka. Tarik a remis aussi au responsable du service vente un chèque de 27.410,40 DH.
Entre la façon dont la transaction a eu lieu au téléphone, le chèque et le montant qu'il contient et l'allure chétive et paysanne de Tarik, le caissier a hésité à autoriser la livraison de la marchandise, prétextant un quelconque retard de quelques dizaines de minutes. Un coursier a été chargé de vérifier auprès de la banque où le compte était domicilié la véracité du chèque, pour découvrir qu'il était volé et sans provision. Au retour de Tarik, la police était déjà sur les lieux et notre acheteur de climatiseurs a été pris comme un rat.
Tarik devait passer à table. D'ailleurs, il était recherché par la police de Casablanca et de Marrakech. Il a tout craché. Avec Mohamed et Redouane, deux illustres inconnus, ils se servaient des carnets de chèques et de cartes d'identité nationales volés dans des voitures, des sacs à main ou des portefeuilles, pour escroquer des revendeurs, acheter des marchandises et ouvrir des comptes bancaires. En tête de liste, les grandes surfaces : Marjane, Acima, Métro. Pas moins de 19 chèques ont été utilisés dans différentes opérations dont la plus maigre était de l'ordre de 5.000 DH. Tarik avouera aussi que la société Sobaka, au nom de laquelle les bons de commandes étaient établis, n'avait aucune existence juridique. Les enquêteurs de la police judiciaire de Hay Mohammadi-Ain Sebâa disposaient de tous les éléments, mais il fallait boucler la boucle avec Mohamed et Redouane. Ils proposent donc à Tarik de joindre ses copains pour leur annoncer qu'il a réussi à tromper la vigilance de la police et qu'il était libre. La preuve c'est qu'il a réussi à les contacter par téléphone. Rendez-vous a été fixé devant la société Sococharbo où l'affaire a débuté. Mohamed et Redouane sont arrivés à bord d'une voiture de marque Citroën C 15. La police a ramassé ce beau monde. La perquisition dans la voiture et les fouilles corporelles des accusés ont permis la découverte de plusieurs documents dont un carnet de chèques émanant de la B.M.C.I, deux chèques de la S.G.M.B et une carte d'identité nationale falsifiée. Les accusés ont été déférés devant le Parquet pour escroquerie, faux et usage de faux dans des documents bancaires et usurpation d'identité. La voiture a été saisie et bon nombre de victimes ont été auditionnées. A titre d'exemple, une société spécialisée dans la vente des produits chimiques et agricoles a perdu l'équivalent de 230.000 DH de marchandise.
MAROCAINS…
SI VOUS SAVIEZ !
Ramadan :
Métamorphose
sociale
Ramadan arrive ! Les petites bourses vont souffrir. On ne parle pas de la ménagère qui verra les prix de la tomate et des produits laitiers augmenter, mais des sans-emploi qui remplissent quartiers populaires et bidonvilles, qui voyagent jour et nuit avec quelques comprimés de Rivotril, tout en ayant les fesses posées sur un espace terrestre.
En effet, en période normale, ce psychotrope qui a fait couler beaucoup d'encre, ne dépasse pas les sept dirhams. Pendant le Ramadan, en l'absence de son fidèle compagnon la Mahia, dite aussi « Janka », le seul comprimé atteint 15 à 20 DH. Si la police, comme à son habitude, organise des campagnes d'assainissement et traque les dealers et les trafiquants de drogues, le prix des barbituriques atteint des sommets inaccessibles aux jeunes des quartiers démunis. On imagine que le besoin crée l'organe et que la nécessité conduit au crime. En effet, crimes et délits augmentent, selon les statistiques de la police et des tribunaux, pendant le mois sacré de Ramadan. Les sevrés perdent les pédales. Les drogués veulent davantage de drogue. Quant aux buveurs, beaucoup se transforment en pratiquants. Les filles de joie aussi changent de look et portent le foulard. Elles enlèvent le maquillage le jour et font le trottoir la nuit, parce qu'il n'y a pas de bar et de cabarets ouverts.
Les mendiants pullulent devant les commerces et on ne peut plus acheter un pain sans être lunché par une meute de faux affamés. La nuit, tous les pêchés sont commis, parce que le jour est plein d'interdits. On sent l'odeur de la chira à dix mètres de certains cafés et glaciers, pourtant remplis d'honnêtes gens. Le kif devient denrée rare, parce que même dans les familles les plus respectables, on prépare un Mâajoune fait maison ! Tous les moyens sont bons pour que la tête tourne, chacun a son carburant. Mais qu'adviendra-t-il après les résultats des législatives qui coïncideront cette année avec le Ramadan ?


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