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Mini-réserve pour la production des animaux
Publié dans La Gazette du Maroc le 26 - 07 - 2004

Parc zoologique de Rabat
Situé à l'extrême sud-ouest de Rabat, le parc zoologique national connaît un grand afflux de visiteurs. Malgré sa dégradation, ce parc continue à se placer parmi les meilleurs zoos existant dans le pays. Néanmoins, les besoins grandissants des animaux captivés et de l'entretien des lieux fait que le parc sera prochainement concédé au privé...
Le parc national de Rabat a été créé en 1969 grâce à un groupe de lions de l'Atlas provenant des fauveries royales. Ces animaux avaient été offerts au Roi par les tribus en guise de symbole de fierté et de loyauté au trône. S'étendant sur une superficie de 48ha et faisant partie de la commune urbaine d'Agdal-Ryad, ce parc n'a ouvert ses portes au public qu'en septembre 1973. Depuis cette date de grands efforts ont été déployés par l'ensemble des partenaires afin de rendre la visite du zoo à la fois récréative et culturelle pour petits et grands. Ainsi le parc a connu une croissance constante qui a atteint aujourd'hui près de 600.000 visiteurs par an. Entre-temps cette mini-réserve naturelle a accueilli une collection riche et diversifiée d'animaux représentant ainsi la faune venue des cinq continents, ce qui a fait d'elle une petite réserve disposant d'un patrimoine génétique important composé de 720 mammifères, 1200 oiseaux et 80 reptiles...Néanmoins, le parc souffre d'un véritable déficit au niveau du budget car en l'absence d'un budget stable le parc continue de dépendre de la vente des tickets qui ne dépasse pas 10 dh la personne. Ainsi pour surmonter ces difficultés, le parc a adopté une stratégie consistant à louer certains animaux à de grands producteurs cinématographiques.
“le prix peut aller de 400 à 5000 dh. Cependant nous ne pouvons louer un animal sans une garantie. En plus un agent du zoo accompagne l'animal jusqu'à son retour. Les animaux les plus demandés sont le lion de l'atlas, les gazelles. Avec le prêt et la vente des animaux, le budget atteint des fois 4 millions de dh. Mais, ce montant reste insuffisant, c'est pourquoi la direction commence à voir la délégation de la gestion du zoo comme une solution pour améliorer la situation des animaux car une grande partie du budget est absorbée par la nourriture des bêtes” explique le docteur Haddane, directeur du parc. En effet, l'animal sauvage a une alimentation sélective selon la richesse de son milieu naturel. En captivité, n'ayant pas le choix, il reçoit une alimentation équilibrée par des mélanges de produits naturels qui se rapprochent le plus de ses besoins. L'alimentation des animaux constitue la plus grosse part du budget de fonctionnement du zoo. Les soins apportés aux animaux chaque jour et les deux tonnes de nourriture répartie en une centaine de recettes différentes sont distribuées aux 2000 pensionnaires par une équipe de techniciens qualifiés agissant tous sous la surveillance d'un vétérinaire spécialement affecté à cette tâche. Ainsi, les mammifères carnivores reçoivent une portion de viande crue non désossée de bœuf, de cheval, d'âne, de mulet, de poule et de lapin chaque jour à l'exception d'une journée de diète par semaine programmée pour suivre le même régime de l'animal dans la nature. En général, les lions et tigres reçoivent sept kg de viande. Les lionnes, panthère et jaguar cinq kg et les petits carnivores 1kg par jour. Quant aux mammifères herbivores, ces derniers sont nourris de fourrage sec ( luzerne ou foin d'avoine) de fourrage vert (luzerne), de carottes granulés pour bovidés et de compléments minéraux et vitaminé pour les ruminants. Les reptiles sont nourris, quant à eux exceptionnellement d'animaux vivants. Les serpents et les lézards sont nourris de rats, de souris, de vers de farine et d'insectes vivants élevés au zoo. Un élevage qui nécessite un grand effort de la part des techniciens spécialisés. Cette méthode vise à diminuer les dépenses du zoo...
Parallèlement à ces efforts et afin de répondre aux attentes du public et à sa motivation et pour multiplier ses visites, la direction du parc s'est fixée comme objectif le renforcement de ses efforts concernant la communication, le marketing, l'aménagement de nouveaux espaces (aquarium et mammifères aquatiques), la création de nouvelles activités avec l'extension des divertissements et jeux pour enfants, le développement des visites guidées, des circuits touristiques, des programmes scolaires et des relations de coopération étrangères. Outre la présentation au public de la faune sauvage et son aspect récréatif, le parc a également d'autres missions. Le parc cherche d'abord à sauvegarder et préserver des espèces rares et menacées au Maroc se constituant essentiellement de 8 espèces faisant objet d'un programme de réintroduction parmi lesquelles cinq espèces éteintes à l'état sauvage dans notre pays. Les animaux faisant partie de ce programme sont le lion de l'atlas, qui bénéficie d'une médiatisation nationale et internationale, la gazelle cuvier originaire de la région de Tata, l'ibis chauve, l'addax, l'oryx, la gazelle dorcas, la gazelle dama et l'autruche à cou rouge. Le parc contribue également à la réhabilitation de certaines espèces de la faune sauvage dans leur milieu naturel ainsi que le suivi de leur comportement et de leur état sanitaire en participant à la mise en œuvre des programmes du ministère chargé des eaux et forêts relatifs à la réhabilitation de la faune sauvage et de ses habitats. Le parc joue aussi un rôle de pépinière pour les autres parcs zoologiques marocains qu'il fournit en animaux. Ainsi, et grâce à des liens privilégiés tissés avec des parcs zoologiques étrangers, les échanges d'animaux ont permis de minimiser la consanguinité de la population captive et de placer le “ surplus “ d'animaux... autant d'efforts considérables...


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