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Improbable mais possible
Publié dans La Gazette du Maroc le 03 - 01 - 2005


Tsunami au Maroc
Le 26 décembre 2004, un tremblement de terre au large des côtes indonésiennes engendrait une série de gigantesques raz de marée qui allaient causer la mort de dizaines de milliers de personnes dans tout le Sud et le Sud-est de l'Asie. Avec ses 3500 km de côtes, le Maroc est-il à l'abri d'une telle menace?
"La probabilité d'un tsunami, même si elle est faible, existe pour les côtes marocaines, que ce soit sur la Méditerranée ou l'Atlantique", explique Jabour Nacer, responsable du laboratoire de géophysique du Centre national pour la recherche scientifique et technique. La zone qui s'étend de Gibraltar jusqu'aux Açores est connue pour son activité sismique et un séisme au large des côtes pourrait éventuellement engendrer un tsunami qui frapperait tous les pays donnant sur l'océan Atlantique. Certains spécialistes soutiennent qu'un volcan situé aux îles Canaries et connu sous le nom de "Cumbre Vieja" pourrait représenter un danger encore plus réel. Les chercheurs croient en effet qu'une plaque rocheuse de 500 kilomètres carrés pourrait se détacher et tomber dans l'océan si une éruption survenait. Des scientifiques de l'Université de Californie ont, en 2001, créé un modèle informatique selon lequel une vague de près de 100 mètres de hauteur pourrait frapper la côte africaine si "Cumbre Vieja" venait à entrer en éruption. Selon le même modèle, des vagues atteignant 25 mètres de hauteur frapperaient la côte Est américaine neuf heures après l'éruption.
Mal préparés
"Sur la Méditerranée, on avait un peu oublié ou négligé ce phénomène jusqu'à 2003", affirme Jabour Nacer, en rappelant qu'un séisme avait alors frappé Boumerdes, près d'Alger, et engendré un tsunami qui avait causé d'importants dommages dans les îles Baléares. Selon Jabour Nacer, la catastrophe des derniers jours devrait servir de signal d'alarme, puisqu'il n'existe aucun système permettant d'alerter les populations au niveau de l'Atlantique et de la Méditerranée. "Maintenant, on a un rappel sérieux sur l'importance d'installer des centres régionaux d'alerte", soutient-il. "Il faut savoir à qui adresser l'alerte, et savoir comment chacun doit réagir. De ce côté-là, les Japonais sont les meilleurs pour la prise de décision; les autres pays, malheureusement, sont loin derrière".
Une vague historique
C'est en 1755 que remonte le dernier raz-de-marée d'importance à avoir frappé les côtes marocaines. Un séisme avait alors détruit une grande partie de la ville de Lisbonne, endommageant du même coup plusieurs villes marocaines. "À l'époque, le Maroc était à tendance continentale, maintenant beaucoup plus de villes se situent sur la côte", souligne le responsable du laboratoire de géophysique. Les dommages causés par le raz de marée avaient varié en fonction des caractéristiques géographiques de la côte, touchant plus durement les régions les moins élevées. "On sait que le raz de marée avait emprunté les oueds, il s'agit donc de zones plus exposées", explique Nacer, en ajoutant que l'eau de l'océan avait à l'époque pénétré à l'intérieur des terres sur une distance atteignant trois kilomètres.


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