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Des fonds étrangers pour compenser l'absence de fonds nationaux
Publié dans La Gazette du Maroc le 03 - 06 - 2002


Mise à niveau
Huit ans avant la date fatidique, le processus de mise à niveau des entreprises marocaines bute encore sur le financement. En l'absence d'un fonds national de mise à niveau, les lignes étrangères se chargent, tant bien que mal, de financer le processus de restructuration compétitive des PME/PMI nationales.
Il y a un an de cela, les instances de la CGEM, après de longs pourparlers avec les autorités publiques, affirmaient que le problème du financement de la mise à niveau serait bientôt résolu. La formule magique résidait dans un fonds de mise à niveau qui devait être prêt en 2002. Un fonds qui serait alimenté par une taxe parafiscale. Une sorte d'anesthésie fiscale dont l'importateur ne se rendrait même pas compte, vu la baisse graduelle des droits de douanes. Trop beau pour être vrai !
Un an plus tard, le fameux fonds semble être relégué aux oubliettes puisque les autorités publiques n'en touchent plus un mot. Compte
tenu de l'absence de moyens de financement appropriés à ce genre d'investissements, les PME/PMI en mal de mise à niveau sont obligées de passer par le circuit traditionnel (banques), à travers un fonds
de garantie mis en place par la Communauté européenne et, par conséquent, de subir de plein fouet les taux du marché. Elles ont toutefois une autre alternative : recourir aux lignes de crédit étrangères pour réaliser les investissements en matériel de production. Mais le promoteur de la PME/PMI doit alors faire face à un long délai de traitement du dossier (supérieur à trois mois dans le meilleur des cas) et, en cas d'accord, il est obligé d'acheter du matériel provenant du pays qui propose la ligne (ce qui réduit son choix). Bref, financer la mise à niveau de sa PME/PMI est un vrai parcours du combattant.
C'est d'ailleurs pour débattre, entre autres, du financement de la mise à niveau qu'a été organisée une journée d'information, par le Comité des Opérateurs Italiens au Maroc (COIM), la Délégation Commerciale d'Italie (ICE) et la Chambre de commerce italienne au Maroc (CCIM) le 29 mai dernier, au complexe du ministère du Commerce et de l'industrie sis route Nouaceur. Expliquant la complexité du processus de libéralisation des échanges entre l'Union européenne et les pays de la Méditerranée et prônant un avenir meilleur des échanges économiques entre le Maroc et l'Italie, les différents intervenants ont insisté sur le caractère urgent de la mise à niveau des PME/PMI nationales.
L'intervention du professeur S.F. Bordone, de l'université de Pise, qui a porté sur l'importance du transfert technologique, trouve tout son sens dans la ligne de crédit que propose le gouvernement italien. En effet, une enveloppe de 150 millions de dirhams est gérée par une Unité pour la promotion des investissements (UPI) créée auprès de l'Office pour le développement industriel (ODI). Elle permet de financer les projets d'investissements en matériel de production, la formation et l'assistance technique nécessaires pour la mise en place des machines. Toutefois ce matériel doit provenir exclusivement d'Italie. Le bilan de 10 mois d'activité comporte une liste de 200 entreprises contactées, plus d'une trentaine de dossiers étudiés et 9 projets financés. Ceci étant, la lenteur des procédures retarde l'avancement du programme. La conférence a également été l'occasion de présenter le nouveau fonds de garantie de la communauté européenne, qui démarrera en juin. Afin de faciliter l'accès au financement aux PME/PMI, ce fonds garantira, à travers la Caisse centrale de garantie (CCG) et Dar Ad Damane (DAD), près de 50 % du crédit sollicité par les entreprises à des fins de mise à niveau. L'objectif est de dégager 900 millions d'euros d'investissement de mise à niveau sur huit ans. L'Union européenne ne se contentera pas à cette structure, puisqu'un programme d'appui aux associations professionnelles verra bientôt le jour, ainsi qu'un fonds européen de mise à niveau. Ce dernier sera doté d'un budget de près de 60 millions d'euros. Par ailleurs, Paolo Castrataro, directeur d'Euro Maroc Entreprise, a, quant à lui, présenté le bilan d'activité de son entité, tout en pointant les difficultés que rencontrent les entreprises participantes au niveau du financement, en l'absence du fonds marocain de mise à niveau.
Si la conférence a permis de présenter le fonds italien, pour les observateurs avertis, les fonds étrangers à eux seuls ne s'avèrent pas suffisants. L'échéance 2010 se rapproche et tarder dans la mise en place du fonds de mise à niveau ne pourra que freiner le processus. A bon entendeur, merci.


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