Fête de la Jeunesse Et si la célébration de la révolution du Roi et du peuple coïncide avec la fête de la jeunesse, c'est là un clin d'œil de l'Histoire qui veut dire que c'est la jeunesse du Maroc, et de son Roi, qui garde au pays sa température saine et salutaire Par son style et sa manière de mener le combat de l'indépendance, le Maroc a constitué un exemple. Le modèle, en cet effet, se basait sur une symbiose à toute épreuve entre le Roi et le peuple. Mohammed V, le libérateur est devenu le Père de la Nation, non seulement par tradition et légitimité historique, mais aussi et surtout parce qu'il a osé dire le “non” qu'il fallait. Refusant toute concession, marchandage et autres calculs autant éphémères qu'égoïstes, il a montré le chemin à son peuple, le peuple marocain le lui a rendu, hautement et de la merveilleuse manière qu'un peuple puisse faire : par le dévouement, la fidélité. Ainsi est donc né le Maroc contemporain. Du pacte entre le Souverain et les masses, est sortie l'actuelle destinée de ce pays des indomptables. Elle a ceci de merveilleux qu'elle reste indéfiniment agissante et synergique. Ciment consolidé par l'Histoire, le pacte liant le sommet et la base est à chaque fois armé et renforcé par l'histoire. Il se nourrit du destin commun et le nourrit. Avec feu Hassan II, cette volonté commune a entrepris deux démarches, aussi symboliques que politiquement majeure : En 1975, le processus de parachèvement de l'intégrité territoriale s'en est découlé. En 1998, le pacte agissant a donné naissance à une étape politique nouvelle : on en est justement à un nouveau modèle de fonctionnement qui tire ses racines de la foi commune entre la monarchie et les forces vives de la nation. Six ans après l'avènement de la nouvelle ère, l'éclat va crescendo. Sans verser dans l'inventaire, ni dénombrer les acquis, on peut d'ores et déjà dire que les initiatives, les gestes et les politiques entrepris par S.M le Roi Mohammed VI sont fondateurs, tous, dans l'exacte mesure où il nous font penser à la nouvelle dynamique qui anime le pays. Et c'est déjà beaucoup. Frappé par un rigidisme, voir un immobilisme anachronique, la société est secouée de fond en comble : elle se réveille, marche, s'active et crée. En un mot, le nouveau règne inscrit le pays dans la logique de révolution et d'évolution. Du nouveau code de la famille à l'initiative national pour le développement humain, en passant par le travail de la mémoire, une attitude saine et historique, fait bouger les marocains. Tout esprit honnête reconnaîtra volontiers que le jeune monarque y est pour beaucoup. Il est l'initiateur, l'inspirateur et le maître d'œuvre de cette jeunesse d'esprit et d'air! A la difficulté d'être, s'est substituée le bonheur d'agir. D'autant plus que cet enthousiasme là, ne va pas sans générosité. Oui, la générosité car la vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent. Et sur ce point précis, les mouvements du Roi, sa politique, son discours, sa méthode et ses options participent effectivement de la volonté d'aller de l'avant. Ici et Maintenant, Mais avec une perspective lucide. C'est un monarque démocrate qui s'adresse, à chaque occasion aux citoyens . Imbu des valeurs modernes, Mohammed VI se bat chaque jour, chaque moment pour bâtir ce Maroc dont rêvait les pères de la Nation. Les libérateurs dont l'auguste Mohammed V. Et si la célébration de la révolution du Roi et du peuple coïncide avec la fête de la jeunesse, c'est là un clin d'œil de l'Histoire qui veut dire que c'est la jeunesse du Maroc, et de son Roi, qui garde au pays sa température saine et salutaire. De cette jeunesse là, on fait des rêves et des réalités. On vit, tout simplement car les peuples se nourrissent de la force de leurs chefs. Ce fût le cas avec Mohammed V en août 1953 et c'en est le cas avec Mohammed VI , toujours.