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Alliance préélectorale pour sauver 2007 ?
Publié dans La Gazette du Maroc le 07 - 11 - 2005

Fait rare en politique nationale, l'USFP, le PI, et le PPS, à moindre échelle, débattent publiquement d'une éventuelle alliance
pré-électorale.
A quelques encablures de l'échéance 2007, l'exercice, par ailleurs inédit, risque de produire un effet d'entraînement...
Vers quelles alliances politiques préélectorales se dirige le champ national ? La question revenait à raison d'ailleurs, à chacune des échéances, présentée parfois, comme étant le préalable incontournable pour une polarité efficiente à même de générer une majorité homogène. On attendait, depuis au moins le commencement du débat sur la loi sur les partis, les premiers signes allant dans ce sens. C'est à un premier pas que Mohamed Elyazghi, et son parti ont invité les alliés potentiels. En clair : dans un communiqué rendu public lors de sa deuxième session, tenue le 28 octobre dernier, le conseil national du parti socialiste “a proposé l'ouverture, dans les plus brefs délais de concertations avec les alliés du parti, notamment le parti de l'Istiqlal, pour une alliance stratégique claire”. En plus, le Conseil national appelle à “un contrat précis, devant être prêt au début de l'année 2006”, Faisant le point sur la situation politique, les socialistes marocains se disent en cours de “préparer un programme électoral”, en guise de contrat “qui sera présenté à l'opinion marocaine”. A cet effet : “le conseil national a décidé de reprendre des consultations avec le parti de l'Istiqlal”. Au programme commun, des candidatures communes ? En 1993, les deux partis avaient déjà, dans un contexte de préparation de ce qu'on appelle communément la première alternance qui n'a pas abouti, fait chemin commun : des candidats, portant les couleurs des deux formations issues du mouvement national, ont été défendus par les troupes communes. Rebelote ?
'inscrivant dans une logique de détente, l'offre de l'USFP vise, tour à tour, à renouer avec l'esprit qui a donné sens à l'alternance, la fin du froid qui prévaut entre les deux frères-ennemis et surtout, à perpétuer contre vents et marées, une collaboration, qualifiée d'étroite, entre USFP/PI lors des discussions sur la loi sur les partis. De là à « augurer de quelque chose pendant les élections ? Pour Mohamed Elyazghi, c'est une évidence.
Une candidature commune
Dans une interview à “Libération”, l'organe francophone du parti, dont il est lui-même directeur, le premier secrétaire de l'USFP n'y va pas par quatre chemins “Absolument, le Conseil national a discuté les perspectives d'un programme commun pour les élections de 2007, quelle que soit la formule ou la participation”. Reste à définir le mode de scrutin et voir si, dans le droit-fil de la volonté socialiste affichée, il favorisera une telle démarche, ou au contraire, les choses évolueront autrement. Cependant, un programme commun est “mis sur la table”, même si “on présente des candidats chacun de son côté ”.
En attendant, qu'on pensera l'Istiqlal ? Pour le vieux parti nationaliste, l'heure est à la réserve. Rien n'est moins sûr. Des commissions communes, ont déjà fait leur bonhomme de chemin. “Nous avons déjà dépassé le stade exploratoire”, a déclaré une source du bureau politique à La Gazette du Maroc (voir notre édition de la semaine dernière). Il n'en demeure pas moins que des signes concomittants, ne trompent pas.
Faits à souligner; le journal “Al Alam”, organe du PI, reprend, à la une de sa livraison du jeudi 3 novembre la décision de l'USFP. Le titre est accrocheur, certes. Mais situe l'initiative socialiste dans une logique, on ne peut plus unilatérale. “L'USFP appelle à une alliance avec le PI”, y lit-on. De sa part, Abbas Fassi, en déplacement à Fès, révèle à ses militants que “le PI a tenu deux réunions consécutives avec l'USFP et le PPS”. L'ordre du jour, quasi immuable dans pareil cas, est de “relancer la Koutla”. Une délégation, menée par le Secrétaire général du parti lui-même, a tenu une première réunion avec la direction de l'USFP, puis une deuxième avec une délégation PPS, également menée par le Secrétaire général, Ismaïl Alaoui.
Apparemment, on avance ou, du moins, on chemine vers une alliance péélectorale-tri-céphale. Cependant, rien n'est dit sur la nature électorale de ces rencontres, et à fortiori sur des candidatures communes. Dans “Al Alam”, on met l'accent, surtout, sur la mise à niveau politique.
A savoir : “procéder, dans le cadre d'un consensus total, à une mise à niveau politique et à une profonde réforme institutionnelle, qui touche aussi bien l'institution du premier ministre, la formation du gouvernement et la désignation dans les postes politiques et civiles que la deuxième chambre du parlement et la promotion de l'organisation territoriale”. Large programme ! En adoptant une telle attitude, Abbas El Fassi n'est-il pas en passe, sinon de décliner, gentiment une main tendue de l'USFP, du moins de ralentir une démarche bipartite ? Les plus sceptiques y voient une tactique qui, vu la promptitude avec laquelle le désamour prend le dessus dans les rapports PI/USFP, risque de tout reléguer au calendes grecques. Cependant, personne n'est, au moins publiquement, prêt à enterrer le fameux bloc fondé en 1991. L'USFP elle-même, y tient : “Il faut actualiser la charte de la Koutla et la mettre en accord avec l'évolution du pays”. Surtout, l'ouvrir à d'autres partis. En attendant, le champ politique entier vit au rythme de l'attente d'une coalition claire, permettant à l'électorat de se positionner vis-à-vis des groupements politiques. La loi des partis, elle aussi, y incite. Et si les composantes de la Koutla appellent, à l'unisson, à une redéfinition, et de son rôle et de sa composition, c'est que le Maroc a beaucoup changé depuis sa création. D'autant plus, que la phase de transition démocratique n'a que trop duré : elle doit aboutir en 2007, à une “clarification et un choix définitif de l'Etat de droit”. Hypothéqués par une rivalité à couteaux tirés entre USFP et PI, les choix en 2002, faut-il le rappeler, ont débouché sur une mise en veilleuse de la nature politique de la primature: L'absence de “pacte” politique clair entre les partis politiques, ceux caracolant en tête au premier lieu.


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