L'énigme de l'assassinat de Hicham Mandari est enfin élucidée Un nom est avancé : celui de Hamid Bouhadi qui croupit dans une prison en France. Selon toute vraisemblance, il est identifié comme l'assassin de Hicham Mandari. Plus de 16 mois d'investigations auront donc mené à élucider l'énigme de ce meurtre entouré de mystères. L'affaire de l'assassinat de Hicham Mandari est tranchée. La nouvelle de l'identification de son meurtrier s'est répandue comme une traînée de poudre depuis jeudi 2 mars 2006. L'identité de son présumé assassin est désormais connue. Ce n'est ni son ex-garde du corps, ni la mafia russe sur qui pesait tous les soupçons, mais plutôt un autre malfrat de haut calibre, qui lui a réglé son compte dans un parking situé entre les localités de Mijas et de Fuengirola, dans la région de Malaga. Une balle fatale de calibre 9 mm qui l'atteint à la tête et qui lui donne une mort instantanée durant la nuit du 4 août 2004. Plus de 16 mois d'investigations, c'est la période qui a fallu pour la police des trois pays concernés par l'enquête, en l'occurrence, le Maroc, l'Espagne et la France, pour élucider l'affaire et identifier le meurtrier. Celui qui a mis fin à Mandari, qui était et qui est toujours l'abonné de préférence des médias marocains, n'est que Hamid Bouhadi, alias Ait Mana Hacham, détenu actuellement dans la prison de la santé, à Paris, pour tentative d'homicide volontaire perpétré en janvier 2006. Le mobile du crème relève selon les enquêteurs espagnols d'un règlement de comptes de type mafieux, rejetant catégoriquement l'assassinat politique comme cela a été relaté par une certaine presse espagnole. Que peut-on espérer de mieux pour un homme, aux grenouillages de haut vol, qui aura vécu trop dangereusement pour éviter qu'il soit violemment abattu par un de ses semblables ? « Le motif du crime serait lié à de vieilles brouilles entre les deux hommes pour des affaires délictueuses. Le présumé assassin avait réussi à tromper la victime et l'attirer à Malaga, lui miroitant une bonne affaire. Une fois sur place, il l'a tout simplement abattue », déclare la Garde civile dans un communiqué rendu public. La gendarmerie espagnole est persuadée que l'assassin de Mandari n'a pas agi seul. Il aurait bénéficié de la complicité de deux autres personnes, dont l'une se trouverait encore en France.