Sahara : Boulos réaffirme la position de Washington depuis Alger    Le Maroc vice-président de la 3è Conférence onusienne sur les pays en développement sans littoral    Figuig : Le ministère des Habous justifie la révocation du président du Conseil scientifique local    Les régimes de retraite de base demeurent structurellement déséquilibrés en 2024, selon un rapport officiel    Assignation à résidence pour Bolsonaro ordonnée par la Cour suprême brésilienne    Hiroshima, 80 ans après : le monde face à l'échec du désarmement    Banques : Le portefeuille de crédit maintient sa diversification sectorielle    BAM : Croissance solide, inflation maîtrisée et système financier robuste    Les projets solaires NOOR Midelt 2 et 3 attribués à ACWA Power    Emploi : Un marché qui évolue à deux vitesses ! [INTEGRAL]    Les livraisons de ciment s'élèvent à plus de 8,28 millions de tonnes    Marché automobile : Les ventes progressent de plus de 38% en juillet    Stabilité financière : le Maroc maintient le cap en 2024    Bamako: Libération de quatre chauffeurs routiers marocains    Soudan: L'ONU alerte sur la propagation du choléra parmi les enfants    Royaume-Uni–France : entrée en vigueur d'un accord sur l'échange de migrants    Palestine : Une moyenne d'une classe d'enfant tuée chaque jour    Texas : Un redécoupage électoral pour diluer le vote démocrate    Anass Zaroury affiche ses ambitions en Grèce : "Je veux gagner des titres avec le Panathinaïkos"    CHAN 2024 : le Sénégal bat le Nigeria (1-0)    Prépa CDM (g) U20 – Chili 2025 : Les Lionceaux en stage cette semaine    FIFA /Arbitrage : Publicité sur la tenue des arbitres    FRMF / Futsal : Séminaire national d'arbitrage du 3 au 18 août    Kang-In Lee, entre désir de départ et veto de Luis Enrique    Alerte météo: Orages entre mardi et vendredi dans différentes provinces    Vaccins essentiels : le Maroc, exception dans une région à la traîne    Accidents de la circulation : 38 morts et 2.848 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    UNICEF : Les mineurs marocains et algériens sont les plus exploités en France    La DGED et l'ANSE coordonnent la libération de quatre chauffeurs marocains enlevés dans la zone des trois frontières    La justice condamne un jeune homme à Tiznit pour avoir brûlé le drapeau national    CIBO remporte le prix d'excellence STP 2024 de Citi Bank    Baroud législatif avant la bataille électorale    4 ans de prison pour un militaire qui a tenté de violer un enfant dans une école de football    ¿Retiró España su bandera de dos islotes reclamados por Marruecos?    Tragic bus accident in El Jadida claims young man's life and injures several    Les prévisions météorologiques du mardi 5 août 2025    Good Fortune : Le caftan marocain s'invite sur l'affiche de la comédie avec Keanu Reeves    L'Espagne a-t-elle retiré son drapeau de deux ilots revendiqués par le Maroc ?    Les Etats-Unis imposent des droits de douane à l'Afrique du Sud, Pretoria redoute la suppression de 30 000 emplois    Un retour à l'Ajax après un transfert raté    Festival de Tbourida de Bir Jdid, ou quand les Sabots racontent l'Histoire !    L'ICESCO lance le deuxième concours de poésie «Villes de poèmes»    Abdellah et Zakaria Ouazane vont signer de nouveaux contrats avec l'Ajax    Le Moussem Moulay Abdallah Amghare se pare de magnifiques sculptures de cheval et de faucon en vue de l'ouverture    En hommage à l'art et à la fraternité maghrébine : Le Syndicat Professionnels Marocain des Créateurs de la Chanson Marocaine célèbrent la fête du trône en Tunisie    Diaspo #400 : De Paris à Sydney, Jamal Gzem met en image les histoires humaines    Festival des Plages Maroc Télécom : Réussite de l'Edition Spéciale Fête du Trône    Casablanca accueille la 1ère édition du festival AYTA D'BLADI    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Etre salarié et free-lancer en ligne séduit du monde
Publié dans La Vie éco le 17 - 11 - 2017

Plusieurs plateformes internationales sont accessibles à partir du Maroc. Toutes les compétences sont prisées : rédaction, marketing, finance… Les plateformes en ligne veillent à sauvegarder les intérêts des free-lances et des donneurs d'ordre.
Exercer une activité indépendante tout en occupant un poste de salarié est la grande tendance du moment. En effet, beaucoup de cadres marocains choisissent de nos jours de travailler en tant que free-lancers en ligne. Il faut dire que cette option présente plusieurs avantages : arrondir ses fins de mois, profiter de la sécurité et la stabilité de son emploi salarié tout en ayant la liberté du free-lance ou encore avoir la possibilité de travailler sur des projets qui correspondent à ses aspirations et qui donnent la possibilité de développer ses compétences. Bref, une vraie clé d'épanouissement... qui rapporte.
Etre free-lance en ligne est tout simplement offrir ses services à distance, un concept qu'Internet a beaucoup facilité grâce à la présence de sites et de plateformes qui ont su regrouper l'offre et la demande. Il existe d'ailleurs une multitude de plateformes internationales dont les plus connues sont freelancer.com (dont la version marocaine est free-lancer.ma) upwork.com, Odesk, Elance, etc. Ces plateformes en ligne connectent des centaines de millions de free-lances à des employeurs à échelle mondiale. Développer un logiciel du Maroc pour le compte d'un client russe, ou encore rédiger un article en anglais pour un employeur japonais n'a plus rien d'exotique aujourd'hui. Tous les domaines et toutes les compétences sont prisés dans les quatre coins du monde : de la rédaction à la saisie de données, le design ou l'ingénierie, en passant par la finance, la vente, le marketing, ou encore la comptabilité et les services juridiques.
Pour peu que les personnes aient les compétences requises, l'accès au monde du free-lance est simple et ouvert à tout le monde. Il suffit pour le salarié d'opter pour la ou les plateformes qui l'intéressent et créer gratuitement un compte en ligne sur le site. Pour être référencé comme free-lancer, l'utilisateur devra remplir un formulaire où il devra renseigner son nom, prénom, insérer son cv et sa photo, son tarif journalier, ainsi que d'énumérer les compétences et la nature des missions susceptibles de l'intéresser. Il s'engage par ailleurs à ne pas publier ses coordonnées personnelles ou professionnelles par message ou dans des champs inappropriés en vue de les divulguer. Il s'engage également à réaliser toutes les déclarations et formalités nécessaires une fois son activité sur le site en question, ainsi qu'à satisfaire à toutes ses obligations légales, sociales, administratives et fiscales qui lui incombent le cas échéant en application du droit marocain et/ou de la législation étrangère dont il dépend, dans le cadre de son activité et de l'utilisation des services (voir encadré).
Un fonctionnement simple
Une fois donc inscrit, il pourra bénéficier des services du site qui comprennent notamment une mise en relation facilitée avec les recruteurs, une mise à disposition d'outils de communication et de suivi, ainsi qu'une prestation de résolution de litiges en cas de besoin.
Le fonctionnement des plateformes est facile : le recruteur publie une mission décrivant les besoins et les modalités de réalisation du travail. Les free-lancers envoient leurs devis en fonction du budget mentionné dans l'offre de mission publiée. L'employeur contacte les candidats à la mission par téléphone, par e-mail ou par messagerie interne afin d'appuyer son choix. Une fois les propositions étudiées et comparées, il devra choisir celle qui correspond à ses besoins. Et par la suite choisir, s'il le souhaite, de bénéficier d'un service de protection offert par le site en ligne. On entend par mission sans protection, une collaboration entre le free-lancer et le recruteur en dehors du site, qui ne perçoit aucune commission sur le montant total à payer au free-lancer. En revanche, la mission avec protection ou paiement par étape suppose qu'après un accord entre les deux parties sur les modalités de la mission, le recruteur envoie au site le montant total à payer au free-lancer. Ce montant est bloqué pour garantir le paiement de ce dernier à la livraison et ne sera débloqué que si les modalités de la mission sont dûment remplies. Le freelancer est contacté par la société (le site en ligne) dès que le montant à payer est bloqué pour commencer le travail. Une fois la mission réalisée dans des conditions favorables, la société débloque le montant à payer pour rémunérer le travailleur et lui demande une facture. Le montant versé est diminué des frais facturés par la plateforme. Les frais en question différent d'un site à l'autre, et dépendent aussi de la nature de la mission et des fois même de la région où est installé le free-lancer. Par exemple, certains sites perçoivent une commission de 20% pour une mission fixe et de 10% pour les projets horaires.
Que ce soit sur des sites étrangers ou locaux, les fonds sont virés directement sur le compte personnel du free-lancer qu'il détient sur la plateforme. Et qu'il pourra par la suite retirer à la passerelle de paiement de son choix : Express Retrait, PayPal, Moneybookers, virement bancaire, etc.
Plusieurs modes de résolution de litiges
Par ailleurs, à la fin de chaque mission réalisée, le recruteur est tenu d'évaluer la prestation de son collaborateur afin de valider la mission. Cette évaluation se compose notamment de multiples notes portant sur la communication, la qualité de la prestation, etc, ainsi que d'un bref commentaire qui apparaît sur la page profil du free-lancer. Les évaluations permettent de donner des indications relatives à la qualité de la prestation effectuée, aux compétences mises en œuvre dans le cadre de la mission et à la satisfaction finale du client. Pour le free-lancer, le nombre d'évaluations lui permet de bénéficier d'un meilleur référencement sur le site, en fonction des critères choisis par les recruteurs et de faire ainsi remonter son profil dans les résultats de recherche. A noter que les recruteurs ont également la possibilité de se faire recommander par les free-lancers avec qui ils ont collaboré.
Si la mission ne se passe pas dans de bonnes conditions, donnant lieu à un litige entre les deux parties, quelques solutions s'offrent à eux. A savoir une résolution du litige par consentement mutuel : dans l'hypothèse où la mission serait annulée d'un commun accord (que ce soit à la demande du recruteur ou du free-lancer), la société remboursera au recruteur, en quelques jours, le montant de la mission arrêtée ; une résolution du litige à l'amiable : dans l'hypothèse d'un désaccord entre les deux parties sur la qualité de la prestation, le champ, les modalités, ou le stade de finition de la mission, ceux-ci s'engagent à en informer le site par le biais du Centre de support et à faire leurs meilleurs efforts pour discuter et trouver une solution à l'amiable dans un délai de quelques jours. La société pourra intervenir pour tenter de proposer une solution aux parties. En cas de litige non résolu, la société remboursera au recruteur le montant de la mission. Par la suite, les parties prenantes seront invitées à résoudre le litige librement auprès des autorités compétentes.
[tabs][tab title ="Free-lancer : quel statut juridique ?"]Le free-lance est un travailleur indépendant. Cela implique une absence de lien de subordination juridique permanente à l'égard du donneur d'ordre. Plus concrètement, le free-lance émet une facture pour une prestation fournie, donc aucun lien avec un contrat de travail. Concernant l'aspect juridique et fiscal, le free-lance doit déclarer son activité auprès des administrations concernées. Il peut choisir entre plusieurs statuts juridiques: SARL, patente personne physique ou auto-entrepreneur. La patente personne physique est la plus fréquente, car elle a l'avantage d'être très simple à mettre en place, dans la mesure où il n'y a pas de notion de capital social, de dénomination ou de siège social. Elle est également moins coûteuse que la SARL à associé unique et plus facile à gérer en termes de comptabilité, de fiscalité et de formalisme juridique. Par ailleurs, pour bénéficier du statut d'auto-entrepreneur, le chiffre d'affaires annuel doit être inférieur à 200 000 DH.[/tab][/tabs]
[tabs][tab title ="La nature de la mission détermine le mode de paiement"]Comme expliqué dans l'article, le mode de paiement dépend de la nature de la mission. Pour les projets horaires, par exemple, les paiements sont effectués via des factures, générés automatiquement pour les heures de travail effectuées. Pour ce genre de missions facturées à l'heure, les employés indépendants ont l'obligation de télécharger sur le site un logiciel de suivi qui sera un moyen de communication entre eux et leurs recruteurs. En effet, l'application permettra facilement aux employeurs de suivre toutes les étapes d'avancement des collaborateurs dans le projet. Elle assure également le suivi des heures de travail, prend des captures d'écran, gère le partage de fichiers entre les deux parties, etc. Concernant la rémunération, elle se fait par étape d'avancement sur une base hebdomadaire.[/tab][/tabs]


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.