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Influenceurs : Des incognitos aux yeux de la loi ?
Publié dans La Vie éco le 26 - 10 - 2020


Une activité informelle qui rapporte gros.
Leurs revenus échappent aux impôts.
L'émergence des réseaux sociaux a conduit les marques à faire évoluer leurs stratégies de communication. Elles utilisent désormais le marketing d'influence, un marché mondial estimé à 10 milliards de dollars en 2020 et à 15 milliards de dollars en 2022. Cette déclinaison du marketing permet de délivrer des messages commerciaux et publicitaires par l'intermédiaire d'influenceurs. Alors que le secteur a déjà atteint son stade de maturité dans certains pays, le marché est toujours en pleine croissance au Maroc.
Un vrai business pour ces supposés «leaders d'opinion». Toutefois, une bonne partie des contenus proposés s'avère peu, voire pas du tout intéressante. Autrement dit, un contenu insignifiant, mais qui peut rapporter gros. Des tarifs ridiculement élevés, une concurrence de plus en plus accrue, le tout dans un marché toujours pas réglementé, animé par des individus qui se sont longtemps faufilés des mailles du filet du fisc.
Il est définitivement temps d'instaurer un cadre juridique pour cette activité, afin d'en délimiter les débordements.
Combien gagne un influenceur marocain ?
Plusieurs sources peuvent constituer le revenu d'un influenceur (Youtube, placements de produits sur d'autres réseaux sociaux comme Instagram, Snapchat, Tik Tok…).
Pour gagner de l'argent sur Youtube, il faut que la chaîne soit suivie, en l'espace de 12 mois, par un minimum de 1 000 abonnés et que les vidéos obtiennent 4 000 heures de visionnage.
Mais ce n'est pas Youtube qui rémunère les vloggueurs, c'est plutôt Adsense, le réseau publicitaire de Google qui dispose d'un système d'intelligence artificielle qui génère des publicités. Adsense paye les vidéastes sur la base d'une formule CPM (Cost per mille) littéralement «coût pour mille visionnages». Au Maroc, il est fixé à 0,34 dollar en 2020 (Vs 4,5 dollars en France et 0,29 dollar en Egypte).
Mais le paramètre le plus important est la qualité de l'audience : D'où viennent les viewers de la vidéo ? Car selon le pays où se trouvent les internautes, le CPM de la publicité sera diffèrent.
Il faut tout de même préciser que les youtubeurs qui atteignent un palier de 1 million de vues par exemple ne gagnent pas forcément tous la même somme. Puisque d'autres facteurs entrent en compte, notamment la longueur de la vidéo, les revenus publicitaires dépendent aussi du watchtime (le temps passé sur une vidéo par les spectateurs), du contenu, de l'âge ou de la situation géographique du public. Nous avons contacté un vloggueur marocain qui réalise une audience moyenne de 12 millions de vues, il confie être rémunéré à hauteur de 10 000 dollars par mois via Youtube. Tout cela sans compter les revenus de sponsoring… A noter qu'un placement de produit vaut à peu près 5000 DH, et une vidéo consacrée entièrement à la marque coûte un peu plus de 20 000 DH. Bien entendu, les tarifs varient fortement en fonction de la notoriété du youtubeur et de sa chaîne.
Pour les autres réseaux sociaux, Instagram reste pour le moment le réseau le plus utilisé dans l'influence marketing, une plateforme idéale pour les opérations marketing avec des posts esthétiques et des influenceurs au plus près de leur communauté. Sur ce réseau, ce sont les collaborations avec les marques que les influenceurs s'arrachent. Là encore les tarifs varient selon plusieurs critères, notamment la taille de leur communauté : Une influenceuse marocaine avec une communauté de 100 000 followers ou plus peut aujourd'hui demander jusqu'à 25 000 DH pour un post ou quelques photos en story.
Un autre critère important, c'est même le plus utilisé par les marques pour décider d'une collaboration, est celui de l'engagement suscité: Un taux d'engagement élevé est signe de succès, de viralité et d'interactions. L'autre paramètre pris en compte est celui de l'ampleur du dispositif et du type de contenu : Cela correspond à la taille et la durée de la campagne, ainsi que le nombre de posts. La production d'une vidéo demande plus de ressources qu'un simple post, chaque type de contenu ne requiert pas le même temps et la même implication, ce critère influe aussi sur les tarifs.
Pour une photo contenant un placement de produits publiée sur Instagram, les prix varient entre 2 500 et 7 000 DH. Pour les stories qui dépassent les 26 000 vues, le tarif est de 2 500 DH. Certains placements de produits peuvent parfois être "gratuits" ou valoir des centaines de milliers de dirhams.


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