La hausse de l'encours des dépôts et des crédits dépasse l'évolution de l'activité commerciale du secteur bancaire. De plus, le groupe réussit à maitriser son coût du risque et réalise un bénéficie en progression de 13%. Le CIH a maintenu le cap le 1er semestre passé, en dépit d'une conjoncture globale assez difficile. Les prémices de la reprise économique ont été profitables pour la banque, comme l'atteste son dynamisme commercial. En consolidé, l'encours des dépôts a progressé de 3,6% par rapport à fin 2021, pour atteindre 65,2 milliards de DH au moment où celui des crédits s'est amélioré de 9% à 81,1 milliards de DH. Si l'on prend que la banque en social, le CIH a surperformé le secteur puisque l'encours des dépôts a augmenté de 3,5% (57,3 milliards de DH) contre 2% pour l'ensemble et celui des crédits s'est accru de 4,7% (55,4 milliards de DH) face à une hausse de 3,3% pour le secteur en entier.
C'est ainsi que le produit net bancaire consolidé s'est établi à 1,6 milliard de DH, en croissance de 8,2%. Il est réalisé à hauteur de 74% par le CIH, 18% par Sofac et 5% par Umnia Bank. Avec des frais de gestion de 911 MDH, en augmentation de 7,6%, le résultat brut d'exploitation se chiffre à 712 MDH, s'améliorant de 9%. Pour sa part, le coût du risque s'est allégé de 5,1% pour atteindre 209 MDH, soit un taux de 0,25% contre 0,31% une année auparavant. Le top management attribue cette performance à la maitrise des créances en souffrance qui certes, ont connu une aggravation de 5% à 6,3 milliards de DH, mais dont le taux est passé de 7,2% à 6,7%, soit une appréciation de 53 pbs. Au final, le résultat net part du groupe s'est apprécié de 13% pour totaliser 299 MDH.
Le second semestre est attendu avec sérénité pour le groupe bancaire et dans la lignée des réalisations de ce 1er passé. La reprise économique, l'accompagnement des clients et la baisse continue du coût du risque étant le leitmotiv du top management.