revue de presse de ce mercredi 23 juillet 2025    Horizon 2030 : entre capital fixe et capital humain, le spectre d'une fracture [Par Anas Abdoun]    La Bourse de Casablanca ouvre dans le vert    Provinces de Berrechid et Benslimane : Programmation de deux pôles intégrés de développement sur plus de 7.000 Ha    CMR : Le contrat-programme 2025-2027 avec l'Etat validé    xAI vise à lever 12 milliards de dollars pour son plan d'expansion    CAN féminine : Vilda félicite ses joueuses et se tourne vers la finale    Feyenoord prêt à battre son record de transfert pour Hamza Igamane    Bourse de Casablanca : Top des actions les plus performantes en juillet 2025    Aéroports : l'ONDA optimise la livraison des bagages à Casablanca    Industrie navale : HD Hyundai veut construire au Maroc    Wall Street en alerte : les géants de la tech face au test des résultats trimestriels    Le Parlement adopte la réforme du Conseil national de la presse    Le Maroc à l'heure d'une nouvelle presse : la réforme du Conseil national adoptée par les députés    CAN 2024 féminine : Le Maroc se qualifie pour une deuxième finale consécutive    Les prévisions du mercredi 23 juillet    Iran-USA : Menace d'une nouvelle attaque des installations nucléaires iraniennes    Démission de la directrice d'un centre scientifique de la NASA    CAN Féminine 2024 : En images, le Maroc élimine le Ghana et se qualifie pour la finale    Etats-Unis : HRW dénonce des conditions «déshumanisantes» de détention de migrants    Conseil national de la presse. La réorganisation avance bien    Les députés adoptent en deuxième lecture le projet de Code de procédure pénale    Après la visite de Zuma au Maroc, l'Afrique du sud organise un forum de soutien au Polisario    Ouazane réussi ses examens médicaux à Amsterdam    Sahara marocain : Le Portugal affirme son plein soutien à l'initiative marocaine d'autonomie    «We won't criticize him publicly», says Polisario after Zuma's Morocco visit and Sahara support    Canadian nationals arrested at Casablanca airport with 134 kg of marijuana    Sahel: Malí da por terminada la era de los acuerdos de Argel    1⁄2 Finale. CAN (f) Maroc 24 : Le Nigéria arrache son ticket pour la finale dans le temps additionnel    Région de Guelmim-Oued Noun : adoption de deux conventions en matière d'eau potable et de gestion des déchets ménagers    Langue amazighe: Signature de trois conventions entre le SGG, l'IRCAM et le département de la Transition numérique    Les propos de Cafu sur Hakimi    Le politologue français Brice Soccol : Le Maroc brille diplomatiquement, tandis que l'Algérie s'enfonce dans l'isolement    Les BRICS bousculent l'ordre mondial et creusent l'écart avec les puissances avancées, écrit le Policy Center for the New South    L'ONDA inaugure un centre de tri automatisé à Casablanca pour soutenir l'essor du trafic aérien    Carte complète du Maroc dans une institution gouvernementale chinoise : un signal diplomatique fort qui renforce le partenariat stratégique entre Rabat et Pékin    Et Meknès, la plus délaissée parmi ses consœurs impériales, de tirer vanité de son parc d'attraction, l'unique au Maroc et en Afrique    Infrastructures hospitalières : lancement d'un programme de réhabilitation de 83 établissements et 8.700 lits    Le conseiller de Trump Massad Boulos en tournée au Maghreb    1⁄2 Finale Euro (f) 2025 / Ce mardi, Angleterre-Italie : Horaire ? Chaînes ?    «Calle Malaga», le film de Maryam Touzani sélectionné à la Mostra de Venise et à Toronto    Maroc – Espagne : Grenade accueille une conférence sur la diplomatie culturelle    Al Hoceima: le Festival des Plages s'ouvre en fanfare    Prix des médicaments: Un accord trouvé entre gouvernement et syndicats    L'Union européenne est déterminée à renforcer son "partenariat stratégique" avec le Maroc dans tous les domaines    Cinéma : "Eddington", une Amérique à la dérive dans le huis clos d'une petite ville    Fehd Benchemsi et Hasba Groove électrisent les Doukkala : Quand les rythmes Gnaouis rencontrent le jazz et le funk au Mazagan Concerts    El Akademia 2025 : Cultures en dialogue, musiques en fusion    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Exercer son autorité sans étouffer les collaborateurs : c'est possible
Publié dans La Vie éco le 13 - 02 - 2009

Exercer l'autorité c'est réguler les relations, arbitrer quand c'est nécessaire ou encore fédérer
une équipe
autour d'un objectif commun.
Eviter les propos flous, rester à l'écoute…,
des principes
de base pour l'exercer sans conflit.
Toute sanction doit être proportionnelle à la faute.
Dans l'entreprise comme en dehors, on pense souvent que l'autorité est déterminée par l'hiérarchie. Or, il existe l'autorité naturelle. Celle qui est octroyée par la compétence, la probité ou le regard des autres, qu'ils soient des collaborateurs, des confrères ou des concitoyens. Quoi qu'il en soit, il en faut pour gérer une organisation.
«Dans l'entreprise, l'autorité permet de réguler les relations et arbitrer quand c'est nécessaire. Mais encore plus, l'autorité a une vertu principale qui est celle de fédérer une équipe autour d'un objectif commun», explique Mohcine Ayouche, coach et directeur du cabinet BMH Coach.
Pour asseoir son autorité, la première chose à faire est de fixer des règles claires dès le début. «Il s'agit des limites à ne pas dépasser, ce qui est négociable ou pas», précise Mohammed El Yousfi, DG du cabinet LMM QSE spécialisé dans la mise en place du système de qualité. Elles doivent donc être simples pour être crédibles.
«La majorité des problèmes se règlent par la rigueur et la compréhension des règles internes. Le reste relève de la forme des relations», acquiesce le DG du cabinet BMH Coach. Karim El Ibrahimi, DG du cabinet RMS, le dit autrement : «Une autorité efficace et juste développe chez les collaborateurs une confiance en eux». Ce qui signifie que le collaborateur pourrait donner le meilleur de lui-même s'il évoluait dans un cadre de travail où il se sent en sécurité.
Pas simple donc de s'imposer, notamment eu égard à la diversité des personnalités qui se côtoient dans une entreprise. C'est encore plus compliqué lorsqu'on prend en charge une nouvelle équipe et surtout si le climat social est défavorable : réticences au changement, revendications sociales, rivalités entre collaborateurs, équipe démotivée…
Dans ce cas, les premiers contacts sont souvent essentiels. Un rapport de force dès le départ ne fera que compliquer la mission. «Le manager doit se garder de prendre des décisions brutales, tout en évitant de céder aux pressions dès les premiers instants», souligne M. Ayouche.
Plutôt que de rentrer dans la gestion des conflits, il faudra s'employer à se faire des alliés. Les proches collaborateurs constituent les principaux appuis dont il va falloir gagner la confiance. Grâce aux informations recueillies sur les attentes et les interrogations des salariés, le patron pourra comprendre les causes des résistances pour agir progressivement et efficacement.
La faire accepter plutôt que de la faire subir
En définitive, l'autorité doit reposer sur un dosage entre fermeté et souplesse avec, cependant, un impératif : tenir des discours clairs et directs. Les non-dits et les propos flous sont les pires ennemis de l'autorité. «J'attends toujours d'un collaborateur ou même d'un partenaire externe un minimum de respect des principes admis comme la ponctualité ou le respect des délais. Ce n'est qu'ensuite que la concertation peut prendre toute sa place. Chaque décision est alors discutée au cours d'une réunion», précise le DG de LMM QSE.
Asseoir son autorité c'est aussi assumer ses décisions. Des fois, on est appelé à trancher dans le vif du fait que les tergiversations peuvent générer des conséquences graves. L'absence de décision peut être la source d'une crise grave.
Reste qu'il est également bon de partager sa parcelle de pouvoir. «Dans mon quotidien, j'essaie de responsabiliser le plus. Pour autant, j'exige un droit de regard sur l'état d'avancement des projets», note M. El Ibrahimi. A l'évidence, la notion d'autorité comme moyen de diriger une équipe ne se fait l'objet d'aucune contestation, c'est seulement la manière de l'exercer qui diffère. Mais toutes les personnes interrogées mettent en garde contre l'amalgame entre autorité et autoritarisme. Cette dernière attitude est davantage liée au manque de confiance en soi ou à l'incompétence. A trop forcer dessus, on risque de créer des conflits, sachant qu'à un certain moment, les gens auront tendance à se rebeller. Ne voit-on pas souvent des salariés en grève pointer du doigt le caractère difficile de leur patron, exiger le respect et la concertation sur certains dossiers ?
Pour beaucoup de spécialistes, la question d'assumer ou non ses points faibles constitue un autre point important. «La question que doit se poser un manager est celle de savoir comment il agit avec son entourage mais pas comment l'entourage doit agir avec lui», commente M. Ayouche.
Toujours est-il que l'autorité n'existe pas sans pouvoir de sanction. Alors quelle sanction appliquer en cas de faute ? «Quand il y a un reproche à formuler, j'aime bien le faire dans une ambiance sereine. Je pense aussi qu'il y a des limites à l'autorité : c'est de ne pas verser dans l'agressivité», fait savoir Mohammed El Yousfi. La sanction juste est d'abord à la mesure de l'écart professionnel reproché. Des preuves sont donc indispensables. Ensuite, «il faut rester cohérent et maîtriser ses humeurs», conseille M. El Yousfi.
Même son de cloche du côté de M. Ayouche qui ajoute que l'autorité efficace est celle qui favorise la confrontation constructive fondée sur la liberté de parole et de dire non. Preuve à l'appui, une enquête chiffrée dans un groupe pharmaceutique international a démontré que dans les structures et les équipes qui favorisaient la confrontation, indépendamment des positions hiérarchiques des différentes autorités, la productivité et la performance augmentaient concrètement de 40 % !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.