Avec le CHU de Tanger, déjà opérationnel, celui d'Agadir et de Laâyoune, en cours d'achèvement, et celui de Rabat, qui ouvre l'année prochaine, l'objectif est clair: rapprocher encore plus l'offre de soins spécialisés des citoyens. Suivez La Vie éco sur Telegram Lors d'une intervention, mercredi 1er octobre, devant la Commission des affaires sociales à la première Chambre, le ministre de la Santé, Amine Tehraoui, a exposé les grands chantiers de développement des infrastructures hospitalières au Maroc, avec un focus particulier sur la création et la modernisation de plusieurs CHU à travers le Royaume. L'objectif est clair : chaque région sera dotée d'un centre hospitalier universitaire de référence, capable d'offrir des soins spécialisés de niveau 3, afin d'éviter aux citoyens de parcourir de longues distances pour accéder à des services médicaux avancés. À l'investiture du gouvernement, seuls quelques CHU étaient déjà en place, quatre plus précisément, celui de Rabat étant en reconstruction. Le premier CHU nouvelle génération à ouvrir ses portes est le CHU Mohammed VI de Tanger, desservant actuellement près de 6 millions d'habitants. Il contribue ainsi à réduire la dépendance de la région du Nord des CHU de Rabat, de Casablanca ou d'Oujda. Le CHU d'Agadir, dont les travaux s'accélèrent, est le deuxième projet de cette envergure. Son ouverture est imminente, il vient répondre aux besoins d'une population estimée à plus de 500.000 habitants, tout en allégeant la pression sur le Centre hospitalier régional Hassan II, qui reçoit des patients venant parfois de quatre régions. Quant au CHU de Laâyoune, doté d'une capacité de 500 lits, il est en phase finale. Son ouverture est programmée avant la fin de l'année. Il devra marquer un tournant dans l'accès aux soins spécialisés pour cette région. Le ministre a également évoqué la modernisation du CHU de Rabat, un chantier majeur avec une capacité de 1.044 lits, dont l'ouverture est prévue vers le milieu de l'année prochaine. Ces projets, a relevé le ministre, s'inscrivent dans le cadre d'une politique de proximité visant à rapprocher les services médicaux, même les plus avancés et les plus complexes, des citoyens, à améliorer la qualité des soins et à désengorger les grands pôles hospitaliers. Ils traduisent aussi une volonté affirmée de renforcer l'équité territoriale en matière de l'accès à la santé et d'accompagner le développement régional.