Les plateformes numériques redéfinissent les modes de production, de distribution, d'intermédiation et de consommation, tout en soulevant de nouveaux enjeux en matière de régulation concurrentielle, de transformation des métiers et d'impacts sociaux. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Conseil de la concurrence a organisé, mercredi 5 novembre à Marrakech, une conférence internationale sur le thème » Plateformes numériques: évolution des métiers et défis concurrentiels ». Cette rencontre a réuni des représentants du gouvernement, d'instances de gouvernance, d'institutions et d'organisations nationales, internationales et régionales, notamment d'Afrique et du Moyen-Orient, ainsi que des acteurs socio-économiques concernés par les questions soulevées par l'essor des plateformes numériques, ainsi que des experts et des spécialistes des questions connexes, indique le Conseil de la concurrence dans un communiqué. Le choix de cette thématique, précise la même source, s'inscrit dans un contexte où les plateformes numériques redéfinissent les modes de production, de distribution, d'intermédiation et de consommation, tout en soulevant de nouveaux enjeux en matière de régulation concurrentielle, de transformation des métiers et d'impacts sociaux. Et d'ajouter qu'à travers cette conférence, le Conseil de la concurrence a ouvert un débat structuré et pluridisciplinaire sur les effets économiques, sociaux et concurrentiels de ces mutations, notant que les échanges ont ainsi permis de passer en revue les chantiers de réformes ouverts dans ce cadre, de croiser les perspectives institutionnelles, économiques et technologiques, et de dégager des pistes de réflexion sur les équilibres à construire dans une économie toujours plus digitalisée. Les travaux se sont articulés autour de trois axes principaux, à savoir, « les plateformes de vente: nouveaux concurrents ou intermédiaires incontournables, redéfinition des circuits de distribution et question de la loyauté concurrentielle ». Il s'agit également des « Plateformes et leurs impacts sociaux – inclusion économique, précarisation du travail et inégalités numériques » et « le commerce électronique, les moyens de paiement et la cybersécurité – innovations technologiques, souveraineté numérique et protection des données personnelles. Et de faire savoir que cet événement a constitué un moment fort d'échange et de partage de bonnes pratiques, contribuant à la conception d'une gouvernance économique moderne et inclusive, au service des citoyens, des entreprises et des Etats. En inscrivant cette initiative dans une dynamique d'ouverture et de coopération internationale, le Conseil de la concurrence réaffirme son engagement à promouvoir une économie équitable, compétitive et adaptée aux mutations du numérique.