Pour rattraper le retard dans l'accès à Internet haut débit (lire page 6 & 7), la Banque mondiale recommande notamment : «de prendre des mesures réglementaires et de mettre en place des mécanismes de financement reposant sur des partenariats public-privé (PPP), dans le but de développer les infrastructures de réseau en fibre optique dans les zones blanches et grises. Cela inclut notamment la promotion des synergies entre les travaux de génie civil et ceux liés à l'extension des réseaux backbones en fibres optiques et du réseau cuivre, mais aussi le déploiement d'infrastructures en fibre optique, en autorisant plusieurs opérateurs d'infrastructures. Enfin, il faut recourir à des mécanismes de financement PPP les réseaux en fibre optique dans des zones rurales ou peu rentables. Comme l'indique le PNHD, le Maroc se fixe à l'horizon 2022 comme objectif de couvrir 100% de la population en haut débit et à des prix identiques entre zones urbaines et rurales. Si les acteurs du secteur sont conscients que la participation du secteur public est nécessaire pour le déploiement du haut débit, les modalités de l'intervention de l'Etat ne sont pas encore précisément définies».