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Camair-CO en zone de turbulence
Publié dans Les ECO le 17 - 06 - 2014

La compagnie camerounaise de transport aérien vient de voir l'un des trois avions de sa flotte mis sous scellés à Paris par son propriétaire, pour loyers impayés.
Depuis le 7 juin , la compagnie aérienne camerounaise, Camair-CO, n'utilise que deux des trois aéronefs qui composent sa flotte. La faute à Aviation Capital Group (ACG), l'entreprise américaine qui est propriétaire de l'un des deux Boeing 737 que la compagnie exploite en location depuis son lancement en mars 2011. Pour justifier cette saisie, l'entreprise américaine évoque des arriérés de frais de location qui s'élèveraient à environ 700 millions de FCFA, soit environ 1,4 million de dollars. C'est une dette que conteste la direction générale de la compagnie camerounaise. Dans une interview publiée par le quotidien public Cameroon Tribune dans son édition du 9 juin dernier, Frédéric Mbotto Edimo, son directeur général se montre en effet très remonté. «Cette saisie n'est pas fondée, dit-il. Camair-CO est en affaire depuis 2011 avec ACG.
Elle a toujours payé ses loyers. Camair-CO a garanti cette location avec quelque 3 milliards de FCFA (6 millions de dollars, NDLR). Sans compter les réserves de maintenance que nous avons supportées en lieu et place d'ACG. Nous estimons donc qu'ACG ne pouvait pas venir saisir cet avion, sans même au préalable informer le directeur général de Camair-CO». La mise sous scellés de cet aéronef survient au moment où Camair-CO n'exploitait que deux avions, deux Boeing 737. Son troisième appareil, un Boeing 767, étant en pleine révision dans les ateliers d'Ethiopian Airlines.
Celui-ci est cependant retourné au Cameroun dès le mardi 10 juin, mais personne ne sait si ce retour à la maison du plus gros appareil du transporteur a été précipité ou non par la saisie du Boeing 737 dans la capitale française. Bien entendu, les dirigeants de la compagnie ne se sont pas contentés de dénoncer l'acte de leur partenaire d'affaires. «Nous avons saisi la justice américaine, confie Frédéric Mbotto Edimo. Nous avons également pris un avocat à Paris qui est en train de tout faire pour qu'on lève la saisie et que l'avion nous revienne». L'intéressé indique que le conseil d'administration de la compagnie et l'Etat du Cameroun vont envisager la suite à donner aux relations avec ACG. «Il y a d'autres compagnies qui louent des avions», martèle-t-il dans les colonnes de Cameroon-Tribune.
Pourtant, Le Quotidien de l'Economie, un journal privé du pays, indique dans son édition du jeudi 12 juin dernier que la compagnie a finalement payé la somme réclamée par ACG et des pourparlers seraient en cours entre les deux parties pour régler différemment le différend. En attendant le retour de cet avion dans sa flotte, Camair-CO a trouvé un accord avec la compagnie belge SN Brussels, pour que cette dernière assure le transport de ses passagers entre le Cameroun et Paris. Créée en 2005 sur les cendres de la Camair, Camair-CO n'a commencé ses activités qu'en mars 2011. Mais sa jeune histoire est déjà riche en crises. En 2012, l'un de ses avions a manqué de justesse d'être bloqué à l'aéroport de Ndjamena pour non-paiement des redevances aéroportuaires.
En 2013, c'est le ministre des Transports qui confiait que la compagnie était «très endettée». Ces ennuis ont vu se succéder à sa tête trois directeurs généraux en l'espace de trois ans. Il y a eu les Néerlandais Alex Van Elk, puis Matthijs Boertien et maintenant le Camerounais Frédéric Mbotto Edimo. En poste depuis l'année dernière seulement, celui-ci n'a pas encore trouvé la bonne formule pour sortir l'entreprise de ce mauvais cycle. Il a certes soumis au gouvernement un plan de redressement qui a été accepté. Mais, le transporteur continue de vivre des subventions de l'Etat du Cameroun, à raison de 1,5 milliard de FCFA (3 millions de dollars) par mois. Toutefois, il est confiant : «Beaucoup de désagréments seront évités dès que le plan de redressement sera mis en œuvre...».
Thierry Ekouti,
Dir. pub - Le Quotidien de l'Economie (Cameroun)
La fin de l'opium
S'il y a une leçon qu'il faut déjà retenir de la Coupe du monde de football, c'est que le sport ne saurait être éternellement utilisé comme l'opium du peuple. De faits, les mouvements d'humeur des Brésiliens depuis plusieurs mois n'ont échappé à personne. On dirait que ces populations ont soudain compris que les nombreuses victoires de la «Seleçao» n'ont rien changé à leur quotidien difficile. Et surtout, leurs cheveux se sont dressés face aux sommes astronomiques (un peu moins de 6.000 milliards de FCFA) mobilisées pour organiser cette compétition. Alors que dans le même temps, ils manquent d'eau dans les villes et ont un accès plutôt incertain aux soins de santé. Ainsi, les Brésiliens que le football, comme n'importe quelle autre discipline sportive, n'est qu'un jeu. Pour preuve, même les lourds investissements consentis jusqu'ici n'ont guère d'impact sur la croissance du pays. Tous calculs faits, il apparaît que les retombées attendues de ces dépenses ostentatoires pour le pays de la samba sont de 0,4 % de croissance par an jusqu'en 2019. Bien maigre récolte ! Ce qui vaut pour le Brésil vaut aussi pour tous les pays africains, dont les dirigeants ont coutume de récupérer les succès de leur équipe nationale pour masquer leurs manquements sur le plan de l'amélioration des conditions de vie des populations. La Coupe du monde 2014 au Brésil montre bien qu'il arrive un moment où les joies et l'émotion que provoque le football ne suffisent plus à calmer une population qui a faim, qui a soif, qui est malade, qui est mal logée, qui n'a pas d'électricité.


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