Au titre de la semaine passée, le MASI a accusé une contre-performance hebdomadaire de -2,39%. «Le Masi a dévissé en direction des 8.800 points subissant une forte pression à la vente, confirmant ainsi nos anticipations négatives suite à la cassure du support des 9.050 points», souligne a cet effet les analystes d'Upline Group. D'un côté, les indicateurs techniques ne signalent toujours pas de potentiel de rebond technique à court terme. Le Masi devrait donc poursuivre son trend baissier en cours. Pour leur part, les indicateurs de fond dressent un consensus négatif pour l'indice, signalant ainsi le maintien d'une pression vendeuse sur le moyen terme. En conclusion, ces analystes anticipent une semaine légèrement haussière avec pour ligne de mire le test du niveau des 8.930 points. Cet objectif reste conditionné par la solidité du support des 8.750 points, correspondant au plus bas de 2013. Ciment, décroissance des créations d'entreprises Les entreprises actives, enregistrées auprès du registre central de commerce et exerçant l'activité «Fabrication de ciment» (code activité D2651 selon la nomenclature du HCP) sont au nombre de 90. Le nombre de défaillances, depuis le début de l'année 2013, s'est situé à 2. Il s'agit là d'un niveau stable par rapport à l'exercice 2012. Par ailleurs, 3 créations de sociétés ont eu lieu en 2013 dans le secteur. Il est utile à noter que le nombre de créations d'entreprises a connu un pic en 2011 avec la création de 15 nouvelles sociétés avant de connaitre une décroissance en 2012. OPCVM. Baisse de toutes les catégories d'actifs L'activité des OPCVM poursuit sa baisse annoncée depuis le début de l'année. L'actif net s'est, en effet, déprécié au niveau de l'ensemble des catégories sauf le contractuel. L'actif net total de 229,6 MMDH en date du 10 mai, est en baisse annuelle de 5,06%. Particulièrement dominé par les obligations à moyen et long termes (50%), l'encours net de ces dernières se chiffre à plus de 115 MMDH, en baisse annuelle de 0,37%. L'encours net des monétaires qui se place au second rang en termes de poids sur ce marché, avec près de 62,3 MMDH, pour près de 27% de l'actif net total, affiche une perte annuelle de 13%. Il est suivi par les OPCVM obligations à court terme (-7,26% de contreperformance annuelle), lesquels continuent de prendre le dessus sur ceux investis en actions. En effet, les fonds obligations à court terme s'accaparent désormais 10% de parts, à 23,2 MMDH, contre 19,8 milliards pour les OPCVM actions. Malgré une contreperformance annuelle de 2,53%, ces derniers représentent 9% de l'encours, correspondant à 2.795 porteurs de parts ou d'actions, particulièrement des personnes physiques résidentes au Maroc (2.300 ) et des entreprises marocaines (270). Dette privée. Ralentissement en 2013 Selon un analyste financier, les perspectives d'évolution des marchés monétaire et obligataire en 2013 devraient engendrer un ralentissement de l'activité du marché de la dette privée, en pénalisant la demande en titres obligataires privés et en incitant les émetteurs à reporter leurs émissions. «Le manque de liquidités du marché monétaire aura pour conséquence une régression de la taille de la demande globale sur le marché de la dette privée». Les niveaux de taux actuellement atteints sur le marché des bons du Trésor devraient pousser les émetteurs à substituer leur financement désintermédié par le financement bancaire. De plus, compte tenu du manque de visibilité par rapport à l'ampleur de la hausse des taux des BDT, les investisseurs devraient répercuter ce risque difficilement quantifiable sur les niveaux de spreads. Toutefois, structurellement emprunteuses, les banques sont exclues de ce raisonnement. En effet, ayant des tombées de Certificats de dépôts de l'ordre de 36 MMDH en 2013, elles sont obligées de les reconduire «malgré la hausse des taux de financement», explique-t-il.