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Le «Mariage de plaisir» de Tahar Ben Jelloun
Publié dans Les ECO le 16 - 02 - 2016

L'œuvre vient d'être présentée lors d'un café littéraire, organisé en fin de semaine dernière à la Fnac du Morocco Mall.
Le grand romancier marocain que le monde nous envie, Tahar Ben Jelloun, est venu présenter son nouveau roman, «Le Mariage de plaisir», le temps d'un café littéraire, dimanche 14 février à la Fnac du Morocco Mall. «Une fois n'est pas coutume, ce soir je m'en vais vous conter une histoire d'amour, un amour fou et impossible, pourtant vécu jusqu'au dernier souffle par chacun de ses personnages. Mais comme vous le verrez, derrière cette histoire miraculeuse, il y a aussi beaucoup de haine et de mépris, de méchanceté et de cruauté. C'est normal.
L'homme est ainsi. Je préférais que vous le sachiez et que vous ne vous étonniez de rien», a prévenu Tahar Ben Jelloun qui raconte ce mariage à durée limitée autorisée par la religion pour ne pas succomber aux tentations extérieures. Une histoire en deux temps, celle d'Amir, un marchand de Fès dans les années 40 et celle de son petit-fils dans les années 2000. Ben Jelloun raconte l'histoire d'un marchand de Fès, Amir, qui tombe amoureux alors qu'il est déjà marié. Une aventure qu'il vit pleinement avec une Sénégalaise et qu'il décide d'imposer à son épouse et à ses 4 enfants et avec qui il aura des jumeaux : un noir et un blanc. L'enfant blanc sera synonyme de réussite et l'enfant noir n'enchaînera que des échecs. L'histoire de deux frères qui ont eu les mêmes chances au départ, mais pas dans la vie. Ce qui explique la deuxième partie du roman qui raconte ce petit-fils, enfant du jument noir. L'auteur avoue même que le voyage de Salim au Sénégal est plus «dramatique» que celui de son grand-père des années plus tôt.
«Pour cette partie, je me suis inspiré de ce que j'ai vu dans les rues de Tanger entre 1990 et 2015», explique l'écrivain qui dédie le roman à son fils Amine, dont il s'inspire pour le personnage de Karim, un enfant trisomique dans une société traditionnelle. «La société marocaine ne rejette pas le handicapé, c'est un ange qui passe. Pour créer le personnage de Karim, je me suis inspiré de mon fils Amine, à qui le livre est dédié. Amine est arrivé comme une vraie lumière. J'ai découvert avec lui un être exceptionnel qui ne sait pas ce que c'est que le mal, il ne connaît que le bien, l'optimisme, le sourire, la lumière et le soleil», continue l'écrivain marocain qui décrit son roman comme une fiction totale où rien n'est inventé...


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