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Un nouvel accord de pêche dans le pipe
Publié dans Les ECO le 29 - 09 - 2011

Après l'action, place au bilan. Les membres de la commission mixte maroco-espagnole des professionnels de la pêche dressent un tableau positif des rencontres effectuées à Madrid et à Bruxelles. Selon Kamal Bennouna, membre de ladite commission, cette action de lobbying a permis de dissiper plusieurs malentendus et de sonder de très près la position des responsables européens. «À Bruxelles, nous avons présenté à Carmen Fraga, présidente de la commission Pêche au Parlement européen (PE), la demande des professionnels marocains et de leurs homologues espagnols pour le renouvellement dudit accord. Cette dernière s'est montrée favorable à notre requête et nous a promis son soutien», indique le membre marocain. L'initiative des armateurs marocains et espagnols tombe à point nommé, puisqu'elle a coïncidé avec une démarche visant à entraver le renouvellement dudit pacte, une opération menée par les eurodéputés Verts. En effet, 77 députés ont présenté une motion afin que la Cour européenne de justice, tranche sur la légalité de l'accord sous prétexte que l'intégration des eaux territoriales des provinces du sud rend l'accord illégal. Les professionnels marocains se veulent rassurants, car ladite motion réclame le feu vert du PE à travers le vote de l'ensemble des eurodéputés. «Nous avons l'appui des députés de la droite et socialistes européens, qui sont majoritaires au sein du PE», précise Kamal Bennouna. D'ailleurs, la délégation marocaine a expliqué à ses interlocuteurs européens que l'accord en question n'est pas le premier du genre et que selon l'ONU, le Sahara est sous administration marocaine, ce qui suppose que le débat soulevé par les Verts n'a pas lieu d'être. De surcroît, la partie marocaine s'est efforcée de montrer aux dirigeants de Bruxelles que le Maroc a entrepris des investissements colossaux dans les régions du sud, indépendamment de l'accord de pêche ou de la contrepartie financière qu'il prodigue. De leur côté, les Espagnols n'ont eu de cesse de montrer la cruciale importance de ce pacte pour leur secteur. «Il est plus facile de travailler conjointement sur cette bande de pêche que d'oeuvrer chacun de son côté avec ce que cela suppose comme problème de surveillances ou de contrôle», estime Bennouna. Maria Damanki, commissaire européenne aux affaires maritimes a, pour sa part, promis un nouveau protocole ficelé et fonctionnel, contrairement au précédent, fait à la hâte et critiqué par les Espagnols.
Aucune entrave de taille
D'ailleurs, ses collaborateurs ont indiqué qu'il restait des points techniques à élucider, mais que dans l'ensemble, aucune entrave de taille n'était à déplorer. À ce propos, les membres de la commission mixte ont souligné qu'ils présenteront, dans les plus brefs délais, un document incluant des propositions concrètes, afin de les intégrer dans l'éventuel protocole que devraient négocier les deux parties dans les mois à venir. Pour sa part, Javier Garat, membre de la commission et secrétaire général de Cepesca, a précisé que ces révisions techniques donneront lieu à un accord moins coûteux et plus rentable, indiquant au passage l'importance de la reconduction de l'accord. Prévoyante et pour éviter les mauvaises surprises, la commission mixte s'est réunie avec de hauts cadres du PP, en vue de sonder l'opinion de ce parti sur la reconduction de l'accord. À cet égard, le PP a montré son entière disposition à défendre les intérêts des professionnels du secteur espagnol et à oeuvrer de sorte que les relations entre les deux pays soient au beau fixe. Concernant l'information ayant circulé sur la non-rentabilité de l'accord pour l'UE, Kamal Bennouna estime que l'étude en question n'a pas pris en considération plusieurs facteurs, (la transformation, la distribution...) et que ses rédacteurs se sont contentés de faire le décompte du poisson capturé et de la contrepartie financière, alors que l'incidence économique dépasse de loin ce simple calcul. Soulignons que les Marocains ont laissé entendre que le royaume a plusieurs prétendants intéressés par ses ressources halieutiques et que, dans ce cas de figure, l'UE serait perdante, vu que les normes sanitaires et environnementales seront affectées en cas d'entrée d'une 3e partie.
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