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Immobilier : «Au Maroc, on confond demande et besoin»
Publié dans Les ECO le 18 - 07 - 2016

Yassine Lahlou : Directeur général de Meilleurtaux.ma
Les Inspirations ECO: Comment se comporte la demande de crédits immobiliers à taux variables?
Yassine Lahlou : Les acquéreurs ne sont pas fans des crédits immobiliers à taux variable. Personnellement, quand un client est à l'aise avec les produits financiers complexes et les chiffres, je l'oriente vers le taux variable. Ce dernier est plus bas. On parle de 3,80% mais, surtout, les premières années on paie entre 60 et 70% des intérêts. Il vaut donc mieux que le taux soit le plus bas possible durant cette période, sachant que le risque que les taux remontent, si l'on a un taux révisable annuellement, est faible. Aussi, quand on a affaire à un taux capé, on connaît à l'avance le taux plafond. Je pense que les clients n'ont jamais eu accès à des taux aussi peu élevés. C'est une aubaine.
Pourquoi, justement, un acquéreur doit-il passer par un courtier en prêt immobilier?
En tant que courtier, notre rôle consiste à expliquer au client le coût global du crédit et attirer son attention sur les coûts cachés tels que les frais d'assurance. Nous poussons les clients à comparer des éléments qui sont comparables pour, in fine, leur proposer le crédit le mieux adapté à leurs besoins. Le crédit est comme l'artisanat: chaque cas a ses spécificités. Un salarié, un couple, la personne qui achète pour ses enfants ou la personne qui a des avoirs n'ont pas les mêmes besoins. La banque offre un produit standard. Nous la poussons et l'aidons à créer un produit sur-mesure pour nos clients. Nous sommes là pour orienter les clients et expliquer, à ceux qui ne sont pas à l'aise avec les produits bancaires, s'il faut payer une assurance le premier jour, sur toute la durée du prêt, ou s'il vaut mieux payer une assurance mensuelle. Cette dernière concernera-t-elle le montant global ou le montant restant dû? Si l'on n'est pas familier avec les crédits, il est difficile d'appréhender ces questions.
Quel est votre avis sur le comportement futur des prix dans l'immobilier?
De manière générale, si l'on attend une baisse des prix dans les centres-villes, on se trompe. L'offre y est limitée, mais la demande est forte car la majeure partie des acquéreurs veulent acheter dans les centres-villes ou dans des quartiers prisés. Dans le neuf assez éloigné de la ville, l'on peut avoir des baisses ou des baisses déguisées par des offres marketing, mais cela reste assez léger et surtout ce n'est pas forcément l'endroit où l'on veut être en priorité. L'on remarque aussi une baisse de la production. Cela veut dire que les ventes qui sont en cours aujourd'hui engendrent une baisse des stocks. De ce fait, les prix risquent plus de remonter que de baisser. Actuellement, nous sommes sur une stabilité des prix qui dure depuis quelques années. Les promoteurs qui n'étaient pas financièrement viables sont sortis du marché. D'autres promoteurs se sont professionnalisés et bénéficient de l'appui des banques. Cette professionnalisation, avec la baisse des stocks en cours et la baisse du coût financier d'acquisition, font qu'il n'y aura pas une baisse conséquente du prix du mètre carré. En revanche, avec la baisse des taux, le coût d'acquisition devient plus intéressant. Je pense que le marché immobilier atterrit, après l'euphorie des années 2000, en se professionnalisant. Nous avons de plus en plus affaire à des promoteurs qui maîtrisent leur sujet. Il y aussi une amélioration nette de la qualité.
Qu'en est-il de la baisse fantasmée de 20-30%, depuis quelques années, comme celle intervenue en Espagne?
Elle n'aura pas lieu au Maroc. Le marché s'est certes stabilisé, depuis quelques temps, mais s'il repart, ce sera à la hausse. Aujourd'hui, je doute qu'il y ait des baisses de 10 ou 20%, contrairement à ce que semblent croire certains acquéreurs. Aussi, au Maroc, on confond la demande et le besoin. Le besoin est très important certes, mais la demande est manifestée par une capacité d'achat. Le besoin en logement est très important au Maroc, mais quelles sont les exigences de la demande? C'est la question que doivent se poser les promoteurs avant d'entamer leurs projets immobiliers.


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