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Programmes : À chacun sa recette
Publié dans Les ECO le 08 - 09 - 2016

L'adaptation aux nouveaux métiers mondiaux est devenue une nécessité. Et cela, les universités, les écoles supérieures et les instituts de formation professionnelle en sont conscients. De nouvelles filières de formation diplômantes sont aujourd'hui mises en place afin de relever ce défi.
Jadis un choix soumis à la sensibilité des divers instituts publics et privés, l'adaptation des formations proposées aux réalités des mutations que connaissent les secteurs porteurs est devenue aujourd'hui un impératif auquel le secteur de l'enseignement supérieur (et parfois même secondaire et primaire) ne peut plus échapper. En effet, maintenir la tangente quant à l'adéquation des formations pilotées avec les exigences des employeurs en termes de profils et de compétences, est désormais une composante intrinsèque, consubstantielle à l'élaboration des mêmes programmes pédagogiques. Même si les moyens de synchronisation des formations diffèrent selon les postures stratégiques adoptées d'une université à l'autre, il existe toutefois des lignes directrices communes, aisément isolables. Une comparaison primaire des actions adoptées par l'ensemble des écoles et universités met clairement en évidence qu'elles ont toutes un objectif commun : transformer les lauréats en spécialistes de leurs domaines d'études.
Aujourd'hui, l'adéquation entre les qualifications théoriques et techniques des lauréats à la demande du marché de l'emploi a été relocalisée en amont des cycles d'études, dans le but de créer des profils professionnels taillés pour s'adapter aux particularités des nouveaux métiers mondiaux. Dans la foulée, les universités et les écoles de formation se sont imposé l'effort de la veille sectorielle. Les établissements les plus aptes à assumer ce genre de démarches adaptent continuellement leurs programmes, mis désormais au diapason des évolutions sectorielles constatées. Des mutations inédites dans l'histoire des réformes de l'éducation dans notre pays, favorisées d'ailleurs par une conjoncture mondiale devenue rigide et austère à la fructification des anciens modèles de développement économique des suites des crises financières répétées qui imposent de nouvelles manières d'imaginer et d'approcher les composantes les plus sensibles des métiers complexes.
C'est ainsi que le rôle croissant que joue Internet dans les stratégies d'entreprises est devenu incontournable, et la fourchette des possibilités est suffisamment large pour favoriser l'émergence de métiers nouveaux, ainsi que l'adaptation de fonctions existantes à d'autre, nouvelles, plus en accord avec l'évolution des procédés. Il est également intéressant de relever le point commun entre tous ces nouveaux métiers qui réside dans leur appétit insatiable pour les qualifications pointues. Pareil pour les sous-secteurs y afférent, qui n'en sont pas moins friands. Cette effervescence constatée autour de l'avènement des nouveaux métiers mondiaux au Maroc est confirmée par le volume des investissements directs étrangers (IDE) à destination du royaume, ainsi que les performances des nouveaux métiers dans lesquels le pays s'impose aujourd'hui en spécialiste continental. Ces éléments prouvent bien que le paysage économique est assurément entré en phase de mutation, tout comme celui des économies américaine et européenne avant lui.
Pour le cas du Maroc, cela se justifie par le nombre de groupes industriels d'envergure internationale qui sont de plus en plus nombreux à s'intéresser à la dynamique soutenue du développement industriel national, notamment pour ce qui est des secteurs des énergies renouvelables, de l'automobile et de l'aéronautique. Autant de chantiers structurants auxquels le pays accorde une importance primordiale, chose qui n'échappe pas à tous ces investisseurs qui s'invitent en masse pour y investir, attirés par le potentiel du marché marocain, considéré comme la porte incontournable du marché africain. Cette effervescence sectorielle, le pays la doit aux succès du Plan d'accélération industrielle (PAI), qui a donné un caractère concret à l'effort d'industrialisation du pays. Une industrialisation qui ne peut vraiment se faire que si les ressources humaines devant assurer son fonctionnement continuel sont formées à la maîtrise de ces spécificités nouvelles.
Pour autant, le potentiel de développement des secteurs aujourd'hui porteurs ne s'arrête pas à ce niveau, mais le dépasse et embrasse des horizons que l'on pensait jusque-là inatteignables. L'industrie 3.0 (impression numérique) et les métiers satellisés autour, les nouvelles compétences digitales (réseaux sociaux, intelligence digitale et réalité augmentée, réalité virtuelle, nouvelles technologies de communication, clouds, etc) sont des sous-secteurs appelés à devenir dominants dans le futur, et trace dès maintenant les contours des compétences dont le marché aura besoin, et que les universités d'aujourd'hui devront former. C'est la raison pour laquelle l'ère de l'immobilisme ne pouvait durer plus longtemps, et celle de l'adaptation n'a de durée de vie que le temps nécessaire à ces métiers d'évoluer. Il n'est pas impossible de voir naître des branches universitaires entièrement dédiées à l'anticipation de ces métiers, et la mise à la disposition de leurs futurs lauréats des cycles adéquats qui leur permettront de maîtriser la volatilité qui caractérisera le marché des compétences de demain.


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