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«La femme s'inscrit davantage dans un entrepreneuriat de survie»
Publié dans Les ECO le 09 - 02 - 2017


Asmâa Morine Azzouzi, présidente de l'AFEM
Les Inspirations ECO : L'AFEM organise, le 3 mars prochain, la deuxième édition du SEWI. Quelle portée et quels objectifs pour cet évènement ?
Asmâa Morine Azzouzi : Le South Economic Women Initiative (SEWI) est un évènement que nous avons lancé l'année dernière à l'occasion de la Journée mondiale de la femme. Nous avons voulu l'instituer comme un rendez-vous annuel, organisé par l'AFEM, dans le but de mettre en avant une thématique qui soit d'actualité ou qui s'inscrive dans un contexte national. Il s'agit, pour nous essentiellement, d'encourager l'entrepreneuriat féminin, d'ouvrir des horizons aux femmes chefs d'entreprise. L'année dernière, nous avons débattu du capital immatériel. Cette année, nous avons choisi d'aborder l'entreprise de demain à travers le thème: «Entreprendre demain, les clés de la réussite». Nous sommes partis du constat que l'entreprise ne sera plus jamais comme nous la percevons aujourd'hui et que si les entreprises existantes ne se transforment pas, elles ne trouveront plus leur place sur le marché local mais aussi international.
Comment allez-vous aborder cette thématique ?
Pour les femmes chefs d'entreprise, il s'agit d'une occasion de découvrir les tendances de l'entrepreneuriat et d'avoir une idée plus claire sur comment appréhender la création d'entreprise. Dans le traitement de cette thématique, nous avons mis en avant deux aspects essentiels. Le premier concerne l'esprit d'initiative des femmes dans l'entrepreneuriat. Les femmes osent très peu. Elles s'autolimitent et s'autocensurent. Ceci au-delà de quelques entraves qui peuvent exister par ailleurs en relation avec les mentalités, avec la société dans laquelle nous évoluons et de la nature de la vie d'une femme. Il s'agit réellement pour nous de permettre aux femmes d'aller au-delà et de vivre leur rêve. Au Maroc, nous avons des femmes de talent, qui ont tout pour réussir et peut-être même mieux que les hommes. Le deuxième aspect, sur lequel nous nous sommes basées dans le développement de cette thématique cette année, c'est le network. Les femmes ne savent malheureusement pas networker. Elles ne font pas ce que les hommes font avec une facilité extraordinaire, à savoir le networking. Dans le business, il faut savoir s'ouvrir des horizons, adhérer à des réseaux et aujourd'hui il y a aussi cette plus grande facilité de networking, grâce aux réseaux sociaux. Notre objectif est de faire jouer à l'AFEM ce rôle qui consiste à se poser en force de proposition pour donner aux femmes l'occasion de réfléchir sur les leviers qui leur permettront d'entreprendre davantage.
Quels types d'intervenants ont été mis à contribution ?
Nous avons invité des experts nationaux et internationaux, notamment du continent africain pour une dimension africaine qui colle parfaitement à la stratégie marocaine qui prône une plus grande ouverture sur notre continent. Nous aurons également des intervenants européens, dans la mesure où ce marché reste, tout de même, notre premier marché. Notons que les intervenants ne sont pas tous du monde de l'entrepreneuriat, nous aurons également parmi nous des académiciens, des intervenants qui ont un savoir sociologique très intéressant. Le format également de la rencontre a été pensé pour être ouvert et ludique dans un style TedX.
L'entrepreneuriat féminin a été le cheval de bataille de l'AFEM depuis sa création. Quel bilan dressez-vous aujourd'hui ?
Nous dressons un bilan de l'entrepreneuriat féminin tout à fait mitigé. Avec 10%, nous sommes en deçà de la moyenne mondiale, ce qui est loin d'être satisfaisant. Paradoxalement, et il s'agit d'une donnée que nous avons découverte depuis l'année dernière suite au lancement du statut de l'auto-entrepreneur, dans l'auto-entrepreneuriat, nous frisons aujourd'hui la parité. Plus clairement, nous sommes sur 45%, voire 55% des femmes auto-entrepreneures, ce qui en soi est très encourageant. Une lecture s'en dégage : la femme s'inscrit davantage dans un entrepreneuriat de survie. Lorsqu'il s'agit d'aller sur une structure SA ou SARL, elles sont plus réticentes.


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