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Liberté de la presse : Le Maroc peut mieux faire
Publié dans Les ECO le 05 - 05 - 2017

À l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la protection des droits des journalistes interpelle les pouvoirs publics. Le Centre Media Freedom apporte son diagnostic et propose des pistes d'amélioration pour se mettre au diapason avec les standards internationaux.
Dans le classement 2017 de la liberté de la presse de Reporters sans frontières, le Maroc arrive 133e sur 180 pays, soit une perte de deux places par rapport au classement de 2016. Loin d'être bon élève, il fait quand même mieux que l'Algérie (134), l'Inde (136) ou encore l'Egypte (161).
À l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai), les rapports fusent ainsi que les commentaires sur la situation des journalistes et de l'exercice d'un métier de plus en plus risqué, partout dans le monde. RSF indique une lente mais régulière dégradation de la liberté de la presse au Maroc. Quant au Centre Media Freedom (CMF), organisation marocaine reconnue qui suit de près l'évolution du secteur de la presse, il a appelé le nouveau gouvernement et le Parlement à revoir leurs politiques publiques concernant la liberté de la presse, la protection des journalistes et la question de l'impunité.
Par impunité, le centre indique ceux ou celles qui s'en prennent moralement ou physiquement aux journalistes pour les dissuader de faire leur travail d'information sans être jugés pour leurs méfaits. Les remarques du CMF concernent aussi la nouvelle législation de la presse au royaume.
Le 15 août 2016, trois textes ont été publiés dans le bulletin officiel en guise de Code de la presse. Il s'agit de la loi sur le statut des journalistes professionnels, celle portant création du Conseil national de la presse et celle relative à la presse et à l'édition. Après moult tractations et plusieurs années de stand-by, le nouveau texte avait enfin vu le jour. Mais ce n'est pas pour autant que les critiques ont cessé. Qualifié «d'en-deçà des standards internationaux», le CMF a énuméré cinq points d'achoppement sur lesquels butent encore la liberté de la presse au Maroc.
Premièrement, les dispositions relatives aux peines de prison pour diffamation abrogées dans le Code de la presse ont été inscrites dans le Code pénal. Deuxièmement, les journalistes continuent d'être soumis à diverses formes de censure, y compris les procès, les attaques physiques et les menaces par les autorités, lit-on dans le communiqué. Troisièmement, le CMF relève la problématique du report répété des procès des journalistes et activistes des droits de l'Homme accusés de nuire à la sécurité nationale, comportement considéré comme un harcèlement judiciaire permanent. Quatrièmement, les autorités continuent d'arrêter et de déporter les journalistes étrangers qui traitent de sujets sensibles. Souvent, la raison avancée est en rapport avec l'absence d'autorisation officielle d'effectuer des reportages.
Et enfin, la définition qualifiée d'étroite de l'exercice du journalisme. Une définition, ajoute-t-on, qui restreint la pratique du journalisme (carte de presse, diplôme universitaire, salaire) en excluant de la protection d'autres producteurs et diffuseurs de l'information, comme les blogueurs et les journalistes citoyens.
Ce que propose le CMF
Dans son diagnostic peu reluisant de la liberté de la presse au Maroc, le CMF ne s'est pas contenté d'être critique, proposant ainsi des pistes d'améliorations. Et il en existe, à commencer par la nécessaire formation des agents de sécurité sur la protection des journalistes et le renforcement de la compétence des juges sur la liberté d'expression et de la presse selon les standards internationaux. Le centre demande aussi d'arrêter toutes les poursuites judiciaires contre les journalistes et activistes des droits de l'Homme sur la base de l'ancien Code de la presse ou de la loi antiterrorisme. Ne sont pas en reste non plus les autres catégories de producteurs et diffuseurs de l'information dont le droit à la protection a été demandé. Last but not least, il s'agit d'accélérer le processus d'adoption de la loi sur le droit d'accès à l'information et de l'intégrer aux objectifs et cibles de la stratégie du développement durable.


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