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Pessimisme sur la croissance en 2012
Publié dans Les ECO le 06 - 01 - 2012

Bien avant la nomination du nouveau gouvernement, le PJD tempérait déjà ses ambitions en matière de programme économique (www.lesechos.ma). Le taux de croissance avoisinant les 7% semble plus chimérique, avec une conjoncture pas des meilleures. Le Maroc, en tant que pays importateur de pétrole peut certes bénéficier de la baisse des prix, mais il ne peut échapper au caractère inéluctable de l'aggravation du contexte mondial. C'est en effet la lecture qui semble se dégager d'un récent rapport du FMI. Après avoir prédit un taux de croissance de l'ordre de 4,6% pour le royaume en 2012, l'organisme rebraque ses spots sur le Maroc et ses voisins de la région MENA. Selon l'institution financière internationale, les importateurs de pétrole au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, comme la Tunisie et l'Egypte, devraient enregistrer une croissance de 2,6 % en 2012, après une croissance anémique de 1,4% en 2011, aidés en cela par des prix du pétrole nettement moins élevés et par une reprise progressive de la stabilité politique. Selon le FMI toujours, l'Egypte devrait connaître une croissance économique de 1,8% contre 1,4% en 2011, en l'absence de surprises politiques. Quant à la croissance tunisienne, elle pourrait rebondir à 3,9 %, après une quasi stagnation en 2011. Il faut rappeler que les économies de ces deux pays ont subi de plein fouet le renversement de leurs gouvernements. Les investissements étrangers ainsi que le tourisme ont vertigineusement baissé dans la région. Dans l'ensemble toutefois, la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord fait face à des risques substantiels, y compris la possibilité d'un bouleversement politique et d'une aggravation de la crise de la zone euro, ce qui pourrait affecter la croissance et la demande mondiales de pétrole, et entraîner des coûts de financement plus élevés pour certains pays du Moyen-Orient. Inversement, la montée des tensions liées au dossier nucléaire iranien pourrait soutenir les prix du pétrole, tout en freinant les investissements étrangers dans la région.
Quid des pays exportateurs de pétrole ?
«Sans aucun doute, 2012 sera difficile pour de nombreux pays dans la région MENA, avec l'instabilité politique chronique, une détérioration des perspectives économiques mondiales, et des coûts de financement de plus en plus élevés, qui entravent une reprise économique rapide », déclare, dans la même étude, Masood Ahmed, le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI. En effet, les pays riches en pétrole du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord devraient connaître un ralentissement de la croissance économique en 2012, dû notamment à une baisse des prix du pétrole qu'a connue la région à partir de 2011. Le FMI prévoirait ainsi un ralentissement à 3,9% en 2012, au lieu de 4,9% en 2011. Cette baisse serait due notamment à un affaiblissement de la demande mondiale et un ralentissement prévisible des économies des principaux partenaires commerciaux, comme la Chine et l'Inde. Le retour du pétrole libyen sur le marché entraînera un recul de la production pétrolière de l'Arabie saoudite et d'autres producteurs du Golfe et donc une baisse de leurs revenus. Le FMI s'attendrait à un taux de croissance de l'Arabie saoudite de 3,6% en 2012 au lieu de 6,5% en 2011.
Dépenses VS inflation
Aux effets de la baisse des prix des produits pétroliers et de la production, devraient s'ajouter les dépenses publiques, qui sont en constante augmentation. L'Arabie saoudite, par exemple, et plusieurs autres pays du Golfe, auraient effectivement engagé d'importantes dépenses publiques en 2011 dans le sillage du printemps arabe, dans le but de contrer les risques de propagation de l'agitation dans leurs pays. Un programme d'investissements massifs a été lancé par les autorités saoudiennes, consacré à la construction de logements, qui s'élève à 67 milliards de dollars. Cependant, l'inflation n'est pas perçue comme un danger majeur pour la région en 2012, avec la possible exception du géant saoudien, dont la hausse des dépenses publiques, l'augmentation des salaires et la faible expansion du secteur immobilier, pourraient pousser à un taux d'inflation à environ 5 %.


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