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Maître Gims : "Tout se passe bien au Maroc, il n'y a rien à craindre"
Publié dans Les ECO le 31 - 12 - 2018


Maître Gims. Rappeur, chanteur et compositeur
Avec «Stars in the place», Maître Gims et Youssef Aarab souhaitaient prouver au monde entier que le Maroc va bien et que le ville de Marrakech est plus sûre que jamais. Une deuxième édition réussie à Place Jamaâ El Fna, qui a su fédérer plus de 100.000 spectateurs grâce aux belles valeurs de la musique, avec des artistes comme Fnaire, H-Kayne, Cravata, Saida Charaf ou encore Manal. Rencontre avec le plus Marocain des Franco-Congolais, véritable messager de la paix ce vendredi 28 décembre.
Comment est née l'idée d'organiser un tel évènement ?
L'idée a germé il y a quelques années, c'est l'idée d'un ami à moi, Youssef Aarab qui voulait organiser un évènement grandiose à Jamaâ El Fna. On a vu grand dès le départ qu'on voulait faire quelque chose de choquant, de surprenant. On a donc pensé à cette place-là. On aurait pu le faire ailleurs…Mais cette place est tellement mythique, représentative. On a donc voulu le faire là, c'était devenu un objectif. On a aussi rencontré le Roi quelque temps auparavant, avec qui on a beaucoup discuté concernant le pays, la ville de Marrakech. Je vis à Marrakech maintenant…On s'est dit qu'il y avait beaucoup de choses à réaliser, il nous a fait comprendre que si on était au service de pays, au service des gens, du peuple, on aurait son soutien. On a donc tout de suite pensé à «Stars in the place».
Avec la montée de la peur suite au meurtre d'Imlil, est ce que c'était aussi pour dire, qu'au Maroc, en terre arabe et africaine, il est possible d'organiser un évènement grandiose en place publique sans risque ?
Oui…en tout cas l'année dernière, le défi a été relevé. Je fais pas mal de concerts en Afrique, dans le Maghreb et en Afrique noire. Les choses se passant bien. Je ne parle même pas d'un défi. Les choses se passent comme elles devraient se passer ! Quand les choses sont bien organisées bien amenées, on ne risque rien. Cette édition coïncide avec les évènements tragiques d'Imlil, c'est une bonne raison de démontrer aux gens qu'on ne va pas s'arrêter là, on ne s'arrête pas sur ça. Cette deuxième édition a un autre goût. Une note d'espoir du coup, qui n'était pas voulue, ni préméditée. Je trouve ça bien, cela va impacter encore plus. Les gens vont le sentir d'eux-mêmes. Cela va apaiser les cœurs, ça va toucher tout le monde…Le concert est là pour rassurer tout le monde après cette catastrophe. De dire aux gens «venez, tout se passera bien». Tout se passe bien au Maroc, il n'y a rien à craindre…
Il y a réellement une âme patriotique chez vous. D'où est venu cet amour pour le Maroc ?
Cela fait plusieurs années que j'ai beaucoup d'admiration pour le Maroc. Je ne saurais même pas vous donner la date exacte de ma première fois au Maroc d'ailleurs, tellement je me sens d'ici ! (Rires). Cela fait un petit moment. J'étais venu pendant le Ramadan, une fois, et j'ai beaucoup aimé. J'ai aimé l'ambiance, les gens. J'y suis revenu beaucoup après, jusqu'au jour où j'ai décidé de m'y installer avec toute ma famille. C'est un coup de cœur. Ça ne s'explique pas en fait…
En ce qui concerne la musique, vous êtes un peu créateur de courants : la pop urbaine avec Session d'Assaut, un style pop afro populaire. Est-ce que vous aviez déjà une vision de ce que vous vouliez faire à l'époque du rap ? Comment on passe du rap à la chanson populaire ?
En ne posant pas de questions je crois…Je savais que je voulais m'aventurer dans ce terrain, de faire autre chose que le rap. C'était risqué. Parce que lorsque l'on fait du rap, on n'a pas le droit de faire autre chose sous peine de se faire caillasser, lapider même… C'était la mentalité d'il y a quelques années. Cela a un peu changé aujourd'hui. Mais généralement lorsqu'on rape, on ne chante pas. Et je n'étais pas d'accord avec ça ! En n'étant pas d'accord avec ça avec la Session d'Assaut, on nous a attribué, malgré nous, ce terme de «Pop Urbaine». Ensuite je suis arrivé avec l'Afro, le Reggaeton, j'ai osé des sons comme «Bella». J'ai fais ce que j'avais envie de faire. Il n'y a pas de calcul.
Et le dernier album, ceinture noire composé de 40 titres, c'était aussi une envie ?
Oui, j'en avais vraiment envie. C'était plus un challenge. J'avais envie de me prouver à moi-même et de prouver aux gens que j'avais encore de l'inspiration. Que j'avais encore des choses à dire, à faire.
Et c'est quoi le prochain challenge ?
Le stade de France déjà ! Le 28 septembre. Je pense que c'est le plus gros défi. Une fois que j'aurai coché le Stade de France, on verra…


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