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Nostalgie sur les platines
Publié dans Les ECO le 06 - 07 - 2010

En pleine crise de l'industrie du disque et au moment où les transactions commerciales des fichiers MP3 ne font plus bonne figure, les ventes de vinyles redorent leur blason. Un phénomène qui, outre-atlantique, bénéficie aux labels indépendants. Les acteurs du marché et les majors sur la santé de l'industrie musicale ne trouvent de substitut, au Maroc, que passionnés et autres collectionneurs du disc vinyl. Pour les habitués de l'avenue de Paris, à Casablanca, la «galerie» de discs baptisée GAM fait partie du décor. Inaugurée en 1966, c'est une véritable cave aux trésors où se côtoient des milliers d'artistes. De Bob Dylan à Nass El Ghiwane, passant par Miles Davis et autres Santana et Jil Jilala. Tout ce beau monde siège chez cet imbattable messager du disc, qui affirme fièrement d'avoir édité pour Nizar Kabani, Souad Mohamed, Nass el Ghiwane et Naima Samih, des objets collectors qui ont fait le tour du monde autant que le propriétaire des lieux. De l'Inde au Pakistan, de l'Egypte en Russie, très souvent en Europe. Sa richesse se limite aujourd'hui à sa fidélité. Parce que même sans chalands, il se suffit aux fragrances des discs et cassettes-audio qu'il dorlote. Dans l'espoir de vendre à 150 DH le 45 tours et à 20 DH la cassette audio, le disquaire-éditeur ne manque pas de fustiger le piratage et de pester la ruine des artistes. Et partant, la ruine du disque noir !
Eternellement amateurs
Le doublement des ventes de disques vinyles aux Etats-Unis est une excellente nouvelle. Mais pas pour tous ! Amoureux de la musique, Nabyl et Karim recherchent les disques vinyles dans des caves ou des magasins d'occasion une fois arrivés dans le pays de l'oncle Sam. Ils font du troc avec d'autres amateurs et n'hésitent pas à prendre tout le temps qu'il leur faut dans des magasins spécialisés. Passionnés, les deux amis musiciens collectionnent tables d'écoute et bras de lecture qu'ils revigorent, et entretiennent jalousement. «Plusieurs personnes de demandent, ironiquement: mais pourquoi écoutez-vous encore des vinyles alors que vous avez cet album en CD ?», nous confie DJ Karim, 27 ans, tout en palpant ses platines. «La magie du son dans un vinyl tient au creux de l'oreille. J'irai jusqu'à parler de la nécessité de cultiver un art de l'écoute attentive, pour se forger une écologie sonore», rétorque Mohamed Adham, professionnel du son. «C'est tout simplement que ses galettes secrètent plus que du son. Elles offrent chaleur et couleurs», ajoute-t-il. Petit changement de décor, au plus près du monde de la nuit où les couleurs pêchues du disc noir sont très prisées des DJs en discothèque. «Seules les platines vinyles disposent d'une vitesse réglable, condition sine qua non pour enchaîner les morceaux dans un mix et dans un scratching», affirme DJ Karim. Toutes des raisons sincères pour s'éterniser amateur, mais encore maigres pour présager au disque noir un scénario similaire à celui d'antan. Sauf dans des cas isolés et rarissimes, où des initiatives privées incitent cahin-caha au regain d'estime de déférence pour le vinyl. Dernière en date ; celle du label Barclay ( Universal) qui vient de rééditer un album contenant les meilleurs titres de Vigon, chanteur soul marocain des sixties. The End Of Vigon, disponible en versions vinyle «Back to black» et CD Vintage où douze morceaux mythiques sont dépoussiérés dont les meilleures reprises de Bob & Earl, Ray charles et Bo Diddley.


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