La capitale spirituelle du royaume qui se prépare à accueillir une nouvelle édition de son festival des musiques sacrées, se transformera demain et samedi en une ville du cinéma. En effet, l'association Soleil de Fès, en partenariat avec l'Institut français de Fès, organise durant ces deux jours un festival dédié au 7e art. Cette année, ce festival se penchera sur la thématique «Cinéma et enfance». Selon les organisateurs, le choix de cette thématique pour ce premier festival est un prétexte pour revisiter des films -peut-être déjà- vus et d'en découvrir d'autres venant d'horizons différents. Ainsi, lors de l'ouverture prévue demain, le public aura droit au long métrage «Majid» du réalisateur marocain Nassim Abassi. Ce film a été projeté dans bon nombre de festivals à travers le monde et se veut un voyage dans l'enfance de Majid, qui cherche désespérément un souvenir de ses parents. Le film japonais «Nobody knows» de Kore-Eda Hirokazu sera également projeté demain vendredi. Emouvante, cette production relate l'histoire de quatre frères et sœurs qui commencent à vivre seuls après la disparition de leur mère. Le cinéaste iranien Abbas Kiarostami que l'on ne présente plus sera présent à ce festival à travers son film «Où est la maison de mon ami ?», très bien accueilli par les critiques en 1987, année de sa sortie. Quant au film de clôture, ce sera «L'argent de poche», de François Truffaut. Au-delà des projections, le festival propose des rencontres-débats autour de ces quatre films, qui ne manqueront certainement pas de plaire au public.