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Même habitué, "Dbibina" s'étonne toujours de l'extraordinaire légèreté du "Monde"
Publié dans Barlamane le 18 - 07 - 2025

"Dbibina" ne s'attendait pas à celle-là, même si cela ne l'étonne plus de la part de la rédaction du Monde. Un article paru dans le quotidien parisien revient sur la saga de Mehdi Hijaouy, cet escroc ex-fonctionnaire civil de la DGED (Direction générale des études et de la documentation) qui est recherché par Interpol sur demande du Maroc et qui est présenté comme un héros par le journaliste Frédéric Bobin.
En revanche, ce qui étonne "Dbibina" c'est le non-professionnalisme du journal qui n'a rien vérifié des faits qu'il raconte. Il reprend en effet presque mot pour mot les arguments déjà servis par les porte-voix de Hijaouy comme Ali Lmrabet en Espagne ou encore Hicham Jerando au Canada, récemment condamné à une très lourde amende pour insultes, malveillance et diffamation. "Dbibina" est vraiment étonné que ce soient cela les sources du Monde, et en découvrant les noms des deux avocats de Hijaouy, William Bourdon et Vincent Brengarth, il comprend avant même de finir l'article qu'il s'agit d'une attaque en règle contre le Maroc. "Dbibina" le sait, le cocktail Le Monde + Bourdon = offensive contre le royaume, et cela fait des années que ça dure.
Ce n'est pas la première fois, et ce ne sera certainement pas la dernière, que Bourdon et Brengarth s'en prennent au royaume et à ses institutions, usant de tous les moyens, dont Le Monde, et ce cocktail puant le néocolonialisme qui continue de voir le Maroc comme un vulgaire Etat bananier d'Amérique latine des années 1970. Ils s'érigent donc en donneurs de leçons avec l'arrogance qui va avec. C'est comme ça qu'ils ont défendu l'historien et heureux propriétaire foncier Maâti Monjib, et les escrocs et maîtres-chanteurs Eric Laurent et Catherine Graciet dans le passé, et aujourd'hui Hijaouy qui n'est même pas un opposant politique, comme le reconnaît le journaliste Bobin qui qualifie d'«incongrue» cette affaire. L'auteur de l'article pense que Hijaouy est un opportuniste cherchant les faveurs du roi Mohammed VI, et les deux avocats le présentent comme victime d'une «procédure strictement politique adossée à un coup monté judiciaire». Qu'est-ce qui leur permet de dire ça, s'indigne "Dbibina" ? Qu'est-ce qui leur permet de déclarer que Hijaouy «est en danger et a besoin d'une protection» ? Sûrement ce parti-pris contre le Maroc.

Ce parti-pris est clair car dès que quelqu'un se présente comme opposant ou accable le Maroc, il trouvera le duo de choc Bourdon et Brengarth et le journal Le Monde pour le défendre et lui servir de caisse de résonance. Et tous les arguments sont bons : une fois, c'est la dictature, une autre fois, c'est Pegasus, quand il n'y a rien à dire, ce sont les droits de l'homme ; et bien aujourd'hui, ils innovent en trouvant autre chose et c'est la guerre des services.
Selon eux, la DGED (Direction générale des études et de la documentation) et la DGST (Direction générale de la sûreté du territoire) se livreraient une guerre d'influence et, au centre, il y aurait Mehdi Hijaouy, présenté comme un cadre élevé dans la hiérarchie de la DGED, ancien chef du centre d'instruction du Service Action de cet organisme, où le journal affirme qu'il a servi de 1993 à 2014. Bobin, en dehors de toute déontologie professionnelle, prend fait et cause pour Hijaouy, citant une liste de personnes de son entourage poursuivies par la justice marocaine et présentées en creux comme des victimes ; il s'oublie tellement, Bobin et son journal qui décidément tombent bien bas, qu'ils publient comme illustration de l'article une photo avec droits réservés de Hijaouy, présenté comme étant dans son bureau de la DGED, alors qu'il s'agit manifestement d'un salon d'hôtel avec deux ou trois photos placées derrière pour l'occasion, et le type qui pose comme jamais ne le ferait un haut cadre de la DGED ! En réalité, cet homme, issu d'une famille de hauts fonctionnaires, n'a pas eu le talent de faire honneur à sa famille ; il a été embauché deux fois à la DGED et a été licencié deux fois pour fautes graves, et les deux fois, il était simple opérateur adjoint. Adjoint, pas numéro deux, pas dirigeant, pas chef espion. Et en aucun cas, il n'a l'envergure ni même la capacité de conduire une lutte d'influence des services comme Bobin et les deux avocats le laissent entendre.
"Dbibina" en arrive à cette partie où Bobin, apparemment briefé par Hijaouy lui-même, directement ou indirectement à travers ses avocats, insiste sur cette supposée lutte d'influence entre services de sécurité, qu'il explique par «une période de transition liée à la future succession au sommet du pouvoir». D'où sort-il ça ? Bobin est-il donc informé de choses que même les Marocains et leurs services de sécurité ignorent ?
S'il s'était renseigné, pense "Dbibina", le journaliste aurait d'abord pris une distance avec ce qu'on lui a raconté et il se serait méfié de Bourdon et Brengarth car, concernant le Maroc, ces deux personnes sont plus des militants remontés contre la monarchie marocaine que des avocats soucieux de droit. Leur défense acharnée contre les deux maîtres-chanteurs Graciet et Laurent, finalement condamnés pour escroquerie, le prouve. Et s'il s'était un peu mieux renseigné, il aurait découvert les liens entre Hijaouy et Hicham Jerando dans les règlements de compte et l'escroquerie foncière, et il aurait appris que ce Jerando, qui est le porte-voix de Hijaouy sur les réseaux, vient d'être très sévèrement condamné par la justice canadienne pour menaces, intimidations, chantage, malveillance, etc.... Ne dit-on pas en bon français que «qui se ressemble s'assemble» ?

Et enfin, s'il s'était bien renseigné, le naïf Bobin se serait interrogé sur l'arrestation de Hijaouy par les Espagnols en septembre 2024, puis son exfiltration vers la France. Pourquoi a-t-il été arrêté en Espagne ? Bobin ne se pose pas la question ; et qui l'a soutenu pour être libéré et exfiltré vers la France ? Bobin s'en moque. "Dbibina" aimerait dire au journaliste du Monde de s'intéresser au rôle des services de ces deux pays européens, et à la raison pour laquelle Hijaouy a pu s'en aller au Canada (Bobin ne semble pas au courant de cela, alors "Dbibina" lui dit). Finalement, ce que Me Bourdon, complaisamment repris par Bobin, présente comme une «procédure strictement politique, adossée à un coup monté judiciaire», n'est-il pas effectivement une opération politique, voire barbouzarde, mais non du fait des Marocains ?
"Dbibina" espère que Bobin pourra réfléchir à tout cela, et alors il apprendrait que Hijaouy n'est pas le très haut sécuritaire en rupture de ban, recherché par les polices du Maroc pour des raisons obscures, mais bel et bien un escroc à la tête d'un vaste réseau qui s'étend sur quatre continents — Amérique, Afrique, Asie et Europe —, et qui a fait tant de victimes en usant de deep fake (imiter numériquement la voix d'un conseiller royal), de menaces, de chantages à la réputation.
"Dbibina" veut finir en disant à Frédéric Bobin : «Monsieur Bobin, au Maroc, les services de sécurité agissent avec la transparence que vous ne connaissez plus chez vous, et leur réputation d'efficacité et de respect des règles est mondialement reconnue, à moins que vous ne doutiez de vos propres institutions. Laissez Me Bourdon et Brengarth à leur obsession marocaine et cessez de vous informer exclusivement auprès d'eux, de Hijaouy, de Monjib et des autres. Cela vous dessert et ne grandit pas le Monde». Mais "Dbibina" doute que Bobin suivra le conseil ; quand on est condescendant et arrogant, on est aveuglé et la vérité devient secondaire. C'est le cas pour ce papier du Monde, à oublier aussitôt l'avoir lu.


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