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Ces villes où il fait bon vivre
Publié dans Les ECO le 27 - 07 - 2012

L'intérêt porté à la question des meilleures villes de la région MENA ne repose pas sur l'idée d'élire la plus belle ou la plus moderne, mais celle où il fait «bon vivre», parce qu'une ville reste avant tout un espace de vie. C'est en substance la finalité assignée à la dernière étude de Bayt et YouGov sur «les top cities de la région Moyen - Orient et Afrique du Nord». D'ailleurs, selon les rapporteurs eux-mêmes, un des objectifs de cette étude est précisément de «comprendre l'opinion des gens vivant au Moyen-Orient à propos de leur ville de résidence». Les villes du Moyen-Orient, notamment Abu Dhabi, Dubaï, Sharjah, Manama et Mascate, sortent nettement du lot.
Une ville arabe où il fait bon vivre
Il va de soi que le second élément d'appréciation est celui qui permettra d' «évaluer les principales villes de la Région sur les différents aspects qui ont un impact direct sur la qualité de vie de ses résidents». Pour répondre à ces deux questions essentielles, la perception et la qualité de vie de la ville de résidence, l'étude a pris en considération un échantillon composé de 13 pays issus de 3 sous-régions, les Emirats arabes unis (UAE), le Koweït, Oman, Qatar et le Bahreïn, pour les pays du Golfe, le Liban, La Syrie et la Jordanie pour le Proche Orient, et l'Egypte, le Maroc, l'Algérie et la Tunisie pour l'Afrique du Nord. Au total donc, 13 pays, représentés par 20 villes. Le Maroc est représenté lui par 3 d'entre elles, Marrakech, Rabat et Casablanca, ce qui fait de lui le pays le plus représenté de l'échantillon. Au niveau du panel des répondants, la préférence a été donnée aux hommes davantage qu'aux femmes, et notamment pour les 26 - 35 ans. La grille de lecture pour apprécier le potentiel des villes retenues se décompose finalement en 7 grandes sections (voir résultats Maroc page suivante). Il s'agit des facteurs économiques, l'environnement entrepreneurial, les droits du travail, les facteurs environnementaux, la vie quotidienne, les facteurs socio-culturels et la qualité de vie. Chaque section se décompose elle-même en une série de facteurs soumis à l'appréciation des résidents des différentes villes.
Les cités du Golfe, championnes économiques
Disons-le, de prime abord, il est difficile pour les villes arabes, voire occidentales, actuelles de concurrencer des métropoles comme Dubaï ou Abu Dhabi. Pas souvent au goût des amoureux des villes historiques, celles qui ont une âme, une histoire, une identité, les grandes cités du Moyen-Orient détonnent par leur architecture à la fois sophistiquée et imposante. Ces villes modernes n'ont rien à envier aux villes-monde que sont New-York, Londres ou Paris, avec bien entendu l'identité historique en moins. Sur la question des facteurs économiques, il y a certainement peu de différence entre un quartier des affaires à Londres et un autre à Dubaï, hormis les conditions météorologiques, bien entendu. Qu'il s'agisse de la disponibilité des emplois, de la compétitivité des salaires, de l'accès au logement, du coût de la vie, des frais d'accès aux services publics ou du niveau des tranches d'imposition en vigueur, Manama, Koweït City, Riyadh, Doha et Abu Dhabi n'ont rien à envier à leurs aînées du nord-ouest. 82% des interrogés notent positivement Riyadh pour la disponibilité des emplois. La compétitivité des salaires est perçue tout aussi positivement par 79% des répondants de Doha, connue pour ses centres d'affaires réunissant des compétences venues du monde entier et notamment des pays arabes voisins. Sur la question des logements, Manama obtient le plus large assentiment de ses résidents, soit 76% d'entre eux. Elle est appréciée favorablement dans les mêmes proportions sur la question du coût de la vie et plus que favorablement sur celle du coût d'accès aux services publics. Sur cet élément en particulier, 34% des répondants trouvent Manama excellente, 38 % très bien. Koweït City est elle aussi notée «excellente» sur cette question, pour 36% des interrogés. À Marrakech, notons-le, ils ne sont que 3% à le penser. Notons que la préoccupation première des résidents des villes du Proche-Orient, qu'ils soient du Liban, de Syrie ou de Jordanie, reste le coût de la vie. Connaissant l'instabilité politique qui caractérise la région, cette préoccupation est tout à fait légitime. C'est d'ailleurs très significatif de voir que 61% des interrogés trouvent que le coût de la vie à Beyrout est très élevé. D'ailleurs, pour 86% d'entre eux, la ville n'obtient pas la moyenne sur cette question. Il en va de même de l'accès aux infrastructures et nécessités de base, soit l'eau, l'électricité pour les plus élémentaires d'entre eux. Il n'est en fait que trois villes qui se démarquent nettement du reste du groupe. Il s'agit de Manama bien entendu, de Koweït City et de Riyadh. Manama par exemple, obtient l'appréciation «excellente» pour 34% des interrogés, et est notée positivement par 94% des interrogés. Ce qui n'est pas le cas de Marrakech, que 64% jugent négativement.
Une ville libre, ouverte
Pour affiner davantage leur analyse, les rapporteurs se sont attelés à apprécier les différents éléments influant sur la décision, voire le projet de lancer un nouvelle entreprise dans les villes retenues. Comme nous pouvions nous y attendre, «les résidents de Dubaï (19%), Manama (15%) et Sharjah (13%) semblent avoir un sentiment positif envers la facilité de mise en place d'une nouvelle entreprise», note l'étude. Cependant, continue l'étude, «les résidents d'autres villes comme Amman, Marrakech et le Caire ont une vision plus négative à l'égard de cette question». Cinq cités sont primées par leurs résidents, Manama, Dubai, Abu Dhabi, Tunis et Sharjah. Toutefois pour presque toutes les villes, hormis peut-être Dubai, Manama et Abu Dhabi, l'accès au financement des nouveaux projets reste une problématique d'actualité. Sur cette question, Rabat a une note en dessous de la moyenne à hauteur de 68% des interrogés. En termes de bureaucratie, Marrakech obtient une note en dessous de la moyenne pour 65% des répondants. Avec Alger et Amman, les trois villes marocaines ont été celles qui ont été les moins bien notées sur l'ouverture et la capacité du marché à accepter les nouvelles idées et innovations. Cependant, en ce qui concerne le critère «faible concurrence sur le marché», la ville de Rabat se distingue par rapport à l'ensemble des villes. Elle obtient en effet la distinction «excellente» pour 16% des répondants, soit la plus grande proportion avant Manama (15%) et Alger (12%). Pour le critère «capacité à déceler les talents locaux», la primauté revient à la ville de Tunis, notée «excellente» à hauteur de 39%. Casablanca, au même titre que Manama et Damas, ne sont pas en reste sur cette question. Néanmoins, comme une fatalité incontournable, seule la ville de Manama arrive à obtenir une note positive à 100%. En ce qui concerne le critère «faible niveau de taxation», il allait de soi que les meilleures destinations allaient être, entre autres, Manama (jugée excellente pour 46% des interrogés), Koweït City, Abu Dhabi et Dubaï.
Une ville durable
Les critères se déclinent les uns après les autres et ce sont toujours les mêmes qui sont primées. Après les droits du travail, les villes du Moyen et Proche Orient semblent aussi en avance sur les questions environnementales sur leurs sœurs maghrébines. Deux villes se distinguent tout particulièrement. Mascate et Dubaï, qui arrivent en tête du classement, sur les cinq sous-critères (pollution air, eau, propreté des rues, et sonores, espaces verts). Pour la propreté des voies de communication, ils sont 81% à lui attribuer une note positive, et 52% à la qualifier d' «excellente» à ce niveau. Casablanca, en revanche, est mal perçue sur ce critère pour 59% des interrogés. De manière globale, quel que soit le sous-critère retenu, le Caire et Casablanca obtiennent les pires notes, alors que Mascate, Abu Dhabi et Dubai arrivent en tête. Cela fait qu'au final, quand il est demandé aux résidents des différentes villes s'ils aimeraient changer de ville si l'occasion s'en présentait, l fallait bien entendu s'attendre que les Algérois (77%), suivis des Casablancais et des Tunisois (71%) soient les tous premiers à désirer le faire. Pour Casablanca, ils sont 73% à le vouloir. Et ils sont ensuite 64% à désirer changer de ville en changeant de pays.
Facteurs économiques
5 grandes cités urbaines ont été primées par les participants à l'étude. Il s'agit de Manama, Kuwait City, Riyah, Doha et Abu Dhabi. Au niveau des 3 villes marocaines, les résultats sont finalement très moyens. Pour «la disponibilité des emplois», plus de la moitié des participants notent positivement les trois villes. Pour «la compétitivité des salaires», les résultats sont plutôt partagés pour Rabat et Casablanca, et jugés négativement (55%) pour Marrakech. En ce qui concerne le «coût du logement», comme le «coût de la vie» d'ailleurs, il était attendu que les trois capitales marocaines soient notées en dessous de la moyenne. 67% trouvent en effet que le logement est cher à Casablanca, 58% à Rabat et 55% à Marrakech. En ce qui concerne les «frais d'accès aux services publics», les trois villes ont des notations en dessous de la moyenne. Ils sont 59% à le penser par exemple pour Casablanca. Et enfin, pour «le niveau d'imposition», Rabat (60%), Marrakech (58%) et Casablanca (56%) sont jugés trop taxés.
Environnement entrepreneurial
Si vous voulez entreprendre dans la région, il faut, selon les résultats de l'étude, aller dans l'ordre à Manama, Dubai, Abu Dhabi, Tunis et Sharjah. Pourquoi les villes marocaines ne sont pas dans le top 5 ? Parce que 65% des répondants trouvent qu'il y a beaucoup de bureaucratie dans les procédures administratives, 68% qu'il est difficile de trouver un financement pour un nouveau projet à Rabat (61% pour Marrakech et 64% pour Casablanca), et 55% que les frais et taxes pour entreprendre à Casablanca restent trop élevés. Les points positifs ont été constatés en ce qui concerne «les facilités pour lancer une nouvelle entreprise» (59% pour Casablanca et 52% pour Rabat), le marché marrakchi étant jugé trop select, mais aussi au niveau de «l'ouverture du marché aux innovations et aux nouvelles idées», «la faible concurrence sur le marché» et surtout «la capacité à trouver des talents locaux», pour laquelle Rabat, Casablanca et Marrakech ont été notées positivement à hauteur respectivement de 64, 65 et 61% des répondants.
Droit du travail
Sur cette question fondamentale, il semblerait que pour les 3 villes marocaines, il y ait autant de points positifs que d'éléments négatifs. Les pires notes, en comparaison avec les autres villes représentées dans l'étude, sont probablement celles obtenues pour les indemnités de fin de service. Pour Casablanca, ils sont 56% à accorder une note négative à ce propos. Ils sont 60% à Marrakech et 54% à Rabat. Concernant les «droits de résiliation de contrat» et le «système de protection salariale», les trois villes obtiennent à chaque fois une note inférieure à la moyenne. Des éléments négatifs contrebalancés par «les primes de vacances», jugées positivement pour Rabat et Casablanca, Marrakech obtenant une note négative pour 54% des répondants. Il en va de même pour «les allocations parentales» qui obtiennent une note négative pour la ville de Marrakech (55%) et deux autres positives pour Casablanca (51%) et Rabat (48%). L'assurance santé n'est pas mal perçue non plus, obtenant une note positive à Marrakech (53%), Rabat (63%) et Casablanca (51%).
Facteurs environnementaux
Il est clair qu'en matière de propreté des rues, il n'y avait pas photo entre les villes maghrébines et certaines grandes cités du GCC. Mais de là à imaginer un décalage aussi énorme. Pour preuve, quand 91% des résidents de Dubai et Abu Dhabi jugent «clean» leurs routes et rues, ils ne sont que 6% à Casablanca, 35% à Marrakech et 22% à Rabat. Il n'y a d'ailleurs que Casablanca qui obtient, pour 59% des personnes interrogées, une note négative, avec 33% qui la trouvent vraiment sale. En termes de pollution de l'air, Casablanca est jugée négativement pour 64% des résidents, Rabat (71%) et Marrakech (72%) ayant obtenu toutes deux des notes au dessus de la moyenne. Pour ce qui est de la qualité de l'eau, les trois villes sont évaluées positivement. Ce qui n'est pas le cas de la pollution sonore, qui consacre Casablanca (39%), derrière le Caire (46%), la ville la plus bruyante de la région MENA. Dans l'ensemble, elle obtient une note négative pour 64% des interrogés. Au niveau des espaces verts enfin, aucune surprise n'est à noter. Casablanca (55%) obtient une note négative, alors que Marrakech (87%) et Rabat (81%) sont jugées positivement, très même.
Vie quotidienne
Si aucune ville marocaine ne se distingue par rapport aux autres villes de la région, il semblerait toutefois qu'il fasse mieux vivre à Marrakech qu'à Casablanca. Sur presque tous les critères, «disponibilités des parcs» (82%), des «hôpitaux» (68%), «la disponibilité des infrastructures de base» (81%), «l'accès aux transportspublics» (77%), «la congestion du trafic» (67%), «les divertissements» (92%) et «les établissements d'enseignement», en nombre (85%) et en qualité (76%), Marrakech n'obtient que des notes positives. Il n'y a en fait que sur la qualité des soins que la ville ocre est notée en dessous de la moyenne. Mais c'est là une cause nationale. Rabat s'en sort bien également, Casablanca un peu moins. Notamment en ce qui concerne la congestion, où 65% des résidents lui ont attribué une note négative.
Facteurs socio-culturels
Pour des facteurs socio-culturels, ils le sont. En ce qui concerne les villes marocaines par exemple, les notes sont positives dès qu'il s'agit de tolérance, de respect de «l'autre», et plutôt négative dès qu'il est question de «droits». Ainsi, pour tout ce qui a trait à l'«égalité entre les sexes», ou au «traitement équitable des races», les 3 villes obtiennent des notes largement au dessus de la moyenne. Pour l'égalité des sexes, 72% des résidents de Casablanca mettent une note supérieure à la moyenne à la leur ville. Ils sont 81% à Marrakech et 77% à Rabat. Les mêmes résultats élogieux sont obtenus sur la question de la stabilité politique. Au chapitre «application de la loi» et «faible taux de criminalité», les 3 villes nationales sont plutôt bien perçues par leur habitants, même si au niveau de Casablanca, les avis sont nettement plus partagés (49% ont noté négativement la capitale économique sur les deux critères).
Qualité de la vie
En matière de qualité de vie, si Dubai et Abu Dhabi sont les championnes toutes catégories, les villes marocaines ne sont pas mal loties non plus. Il vrai que seuls 7% des personnes interrogées pour Marrakech et Rabat, et 4% pour Casablanca, trouvent la qualité de vie de leur ville «excellente», mais toujours est-il que les trois villes obtiennent la moyenne (75% à Casablanca, 84% à Marrakech et 78% à Rabat). Mais là où un nuancier s'impose, c'est quand il est demandé aux résidents des différentes villes s'ils voudraient partir dans une ville autre que la leur. Ce à quoi les résidents de Casa ont répondu par l'affirmative pour 73% d'entre eux (50% pour Marrakech, 51% pour Rabat), juste après les Algérois (77%) et avant les Tunisois (71%). D'ailleurs Casablanca, avec 12%, est la ville qui compte le moins d'indécis. On l'aime ou on la quitte. Affinés au choix de la ville, du même pays ou d'une ville étrangère, 64% des résidents de Casablanca préfèrent une autre ville dans un autre pays (76% à Rabat et 61% à Marrakech).


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