Laftit: La loi organique relative à la Chambre des représentants vise à moraliser la vie politique et électorale    La MINURSO sous contrainte financière : Restructuration, coupes et départs de responsables    Le temps qu'il fera ce jeudi 13 novembre 2025    Les températures attendues ce jeudi 13 novembre 2025    Les découvertes archéologiques au Maroc ouvrent de nouvelles perspectives pour comprendre l'Histoire humaine    La Fondation Trois Cultures rejoint le réseau mondial des Centres de Catégorie 2 de l'UNESCO    La FNM, la FRMJE et la Ligue régionale Rabat-Salé-Kénitra des jeux électroniques s'allient pour promouvoir la culture numérique    Marine Le Pen absent from trial over public insult as plaintiff Yasmine Ouirhane challenges claims    Sahara: El jefe de la MINURSO recibido por la embajadora de China    Amir Richardson se despide de su padre, el exastro de la NBA Michael Ray Richardson    Moroccan Karateka Chaimae El Haiti wins silver at Islamic Solidarity Games    Sahara : After advocating for a compromise solution, Angola reconnects with the Polisario    Amir Richardson fait ses adieux à son père, l'ancienne star de la NBA Michael Ray Richardson    Emploi des femmes : Talents inexploités, croissance non réalisée    Bourse de Casablanca : ouverture en territoire positif    Inauguration du Centre Dar Al Moukawil à Errachidia    Hammouchi décoré à Madrid de la Grand-Croix de l'Ordre du Mérite de la Garde civile espagnole    L'Allemagne fait plier Alger : une "grâce humanitaire" qui cache une capitulation diplomatique    Le partenariat entre BlueBird Aero Systems et Rabat progresse sur le plan technique, mais le lancement de l'usine marocaine reste un mystère    Le jour où New York a voté pour elle-même    Macron et Abbas conviennent de mettre en place un comité conjoint pour « la consolidation de l'Etat de Palestine »    Tuberculose: Plus de 1,2 million de morts en 2024, avertit l'OMS    Trafic transfrontalier par drones : un réseau sophistiqué neutralisé grâce à une coopération maroco-espagnole    Tebboune "omet" le Sahara lors de sa rencontre avec le président somalien : un tournant diplomatique ?    L'Allemagne admet la plainte du Maroc contre plusieurs journaux pour diffamation dans l'affaire Pegasus    Nigeria : les Super Eagles en grève avant leur barrage décisif face au Gabon    Lions de l'Atlas : Omar El Hilali accepte sa non-convocation et reste concentré sur l'Espanyol    CDM U17 / 16es de finale : répartition, jours et horaires dévoilés    Prépa CDM (F) Futsal : lourde défaite des Lionnes face à l'Espagne à Tolède    Mondial U17 / Afrique : 9 nations qualifiées pour les 16es    Ayoub El Kaabi dans le viseur des Canaris    Abdessamad Ezzalzouli intéresse deux clubs de Premier League    Chambre des Représentants : adoption en commission de la 1ère partie du PLF 2026    Rapport international : progrès du Maroc dans la lutte contre le crime organisé et le blanchiment d'argent    Réforme du pôle public audiovisuel : Lancement d'une étude sur les chaînes publiques    Le déficit budgétaire du Maroc atteint 55,5 milliards de dirhams en octobre    Transport aérien : Royal Air Maroc renforce la connectivité nationale    Alerte Météo: Rafales de vent et averses orageuses de mercredi à jeudi    Espagne : Démantèlement en collaboration avec le Maroc d'un réseau de trafic de haschich à l'aide de drones    AKDITAL-El Jadida : Des caravanes médicales au chevet des zones enclavées : plus de 1 200 patients déjà pris en charge    Gouvernance opérationnelle de l'eau : où en est le Maroc ?    Deux prestigieuses distinctions pour 2M!    La première partie du projet de loi de finances 2026 adoptée    Du nord de l'Europe jusqu'au Maroc : Une carte numérique déterre 300.000 km de routes romaines    Artisanat: Lancement de la 3è édition du programme «Les trésors des arts traditionnels marocains»    Grammy Awards 2026 : Davido, Burna Boy et Ayra Starr en lice    La Fondation du Forum d'Assilah couronnée à Mascate par le prix du sultan Qabous pour la culture, les arts et les lettres    Aminux signe son grand retour avec "AURA", un album double face entre ombre et lumière    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Du «cash» dans les ruches
Publié dans Les ECO le 01 - 08 - 2012

La toute jeune modernisation de la filière apicole se poursuit à un rythme bien réservé. À un peu plus d'une année après la signature d'un contrat programme de développement de la filière avec l'Etat, les projets et inititiatives d'agrégation sont loin de se bousculer au portillon des ruches. Seuls deux projets d'investissement sont actuellement en cours de mise en œuvre dans le cadre du pilier I du Plan Maroc Vert, pour un montant total à terme de quelque 180 MDH. Pour l'ensemble, 500 apiculteurs sont concernés par ces agrégations. L'une de ces deux initiatives est conduite par Zamzami, un groupe familial opérationnel dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. Le projet porte à terme sur l'agrégation de 200 agriculteurs, qui fournissent du miel brut à un centre de traitement relevant de la société agrégatrice, pour un objectif de production de miel traité fixé à 1.750 tonnes en 2021. Par ailleurs, de façon plus globale, le nombre de nouveaux projets est tout de même beaucoup plus relevé au niveau des projets répertoriés dans le cadre du second pilier du Plan de développement agricole, même s'ils restent encore bien en deçà du potentiel estimé de la filière. En effet, «neuf autres projets ont été aussi lancés dans différentes régions du royaume, pour un investissement total frôlant les 50 MDH», selon les dernières actualisations des responsables de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l'apiculture (FIMAP). Là, c'est plus de 2.800 apiculteurs qui sont concernés.
Obstacles
Pour l'interprofession, les objectifs de la filière sont doubles : modernisation et développement de la production. Ces initiatives lancées dans le cadre du contrat-programme, en sont donc à leurs premiers pas vers une filière guérie de l'informel et de la mauvaise concurrence du miel importé. «Ce sont les deux principales entraves, en plus de la compétitivité de la filière», commente une source à la FIMAP. Pour la première problématique, elle touche toute la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation, en passant par les canaux de distribution. La filière se caractérise en effet par la dominance du segment traditionnel, avec 70% des effectifs du cheptel, le segment modernisé ne constituant que 30% des capacités. Selon la même source, pas plus de 50% de la production nationale de miel est commercialisée à travers le circuit moderne (grandes et moyennes surfaces). L'autre moitié, est écoulée sur les marchés traditionnels, à des écarts de prix qui dépassent parfois l'entendement, parce que peu maitrisés et très manipulés par les intermédiaires. Quant à l'importation, l'autre boulet à l'essor de la filière, sa réussite est justifiée par une demande locale que la production nationale est encore loin de satisfaire. Selon les chiffres de l'Office des changes, le royaume a importé un peu plus de 1.500 tonnes de miel en 2010, et près de 1.800 tonnes en 2009, pour couvrir 60% à 80% des besoins nationaux en fonction des années.
Moyens
Mais la FIMAP semble désormais s'être procurée les moyens de renverser cette tendance dans le bon sens. Le contrat-programme scellé avec la tutelle à l'horizon 2020, devrait être le principal cadre de sa mise en œuvre. Toutes les activités amont et aval de la filière sont concernées, et les objectifs sont ambitieux. Le premier est évidemment d'ordre productif, et devrait entrainer une augmentation importante des rendements globaux de la filière, afin de les faire passer de 3.500 tonnes actuellement à 16.000 tonnes en 2020. Cela devrait passer notamment par la promotion de l'investissement et la création de 40.000 nouveaux emplois, l'encouragement de la valorisation des produits de la ruche pour une meilleure valeur ajoutée (produits de terroir, labellisation etc.), la réduction des coûts de production et l'amélioration de la productivité (amélioration génétique, recherche appliquée, transfert de technologie, etc.). D'autres chantiers portent sur des aspects qualitatifs, telle l'attribution de signes distinctifs d'origine et de qualité aux produits de la filière. La filière espère, par ce biais, réaliser un impact positif sur le niveau de consommation qui devrait passer de 200g à 400g/habitant/an. Tout cela a bien sûr un coût. Cette stratégie devrait être concrétisée grâce à un investissement global d'un peu plus de 1,4 MMDH, sur la période 2011-2020.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.