Le top management d'Axa Asia Pacific Holdings a tranché. Ce dernier s'est prononcé en faveur de la contre-offensive surprise de la Banque nationale d'Australie (NAB). Celle-ci s'est invitée hier jeudi à la table des négociations concernant l'acquisition d'Axa Asia Pacific. NAB alignait 11,9 milliards de dollars pour acquérir la filiale asiatique d'Axa. Ce qui constitue une proposition supérieure à celle d'Axa et de son partenaire australien, le gestionnaire de patrimoine AMP. Ces derniers avaient soumis le 11 décembre une offre d'achat révisée aux administrateurs d'Axa Asia Pacific. Le prix proposé était supérieur de 16% par rapport à l'offre initiale du 6 novembre 2009, qui était de 11,68 milliards de dollars. Les deux partenaires avaient déclaré que l'offre révisée constituait leur «meilleure et dernière offre». Deuxième tentative avortée pour Axa La partie a été très serrée, mais finalement, Rick Allert, président d'Axa Asia Pacific a annoncé que «Le conseil d'administration a unanimement conclu que la proposition de NAB va dans l'intérêt des actionnaires minoritaires d'Axa Asia Pacific, tant au niveau financier qu'au niveau de ses conditions». Depuis 1999, Axa détient 53,9% de sa filiale Axa Asia Pacific. Le groupe souhaitait racheter les participations minoritaires depuis plusieurs années, afin notamment de simplifier la gouvernance de sa filiale. Une première tentative en 2004 s'est soldée par un refus de ses actionnaires. Pour cette deuxième offensive, Axa s'est associé avec AMP. Elle a également effectué une augmentation de capital de 2 milliards d'euros pour racheter ses minoritaires en Asie et en Europe de l'Est.