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Terrain balisé !
Publié dans Les ECO le 25 - 10 - 2012

«Une pluie d'IDE en provenance du Golfe est à prévoir au Maroc pour les prochaines années !». Si la météorologie pouvait se transposer sur l'économie, les prévisions pour le Maroc ne pourraient en substance se décliner mieux que cela, à la lecture des retombées de la dernière visite que vient d'effectuer le roi Mohammed VI dans les pays du Golfe et en Jordanie. Au niveau des quatre pays du Golfe où le souverain s'est rendu, les Etats à travers leurs différents fonds souverains et les investisseurs privés se sont relayés pour manifester leur intérêt à investir au Maroc. Rien que pour la mise en place du partenariat stratégique signé en 2011, ce sont quelque 5 milliards de dollars USD qui ont été sécurisés pour le Maroc.
Cela, sans compter les appuis budgétaires ainsi que les accords de prêts à travers différents organismes institutionnels ou privés, annoncés pour le Maroc en vue de soutenir ses efforts de développement socioéconomique. Pour le gouvernement Benkirane, il s'agit là d'une véritable manne financière, surtout en ces temps de disette économique.Reste que c'est maintenant qu'il doit jouer sa partition, en canalisant ces investissements en réel levier de croissance et en assurant une plus grande attractivité pour le royaume. Dans le contexte économique mondial actuel, cette dernière est en effet synonyme de plus d'IDE et par logique, plus de leviers pour une croissance durable et productive. La plus grande interrogation du moment est, en effet, de savoir si le gouvernement sera à la hauteur de cette responsabilité en saisissant cette occasion en or qui s'offre au Maroc, sans négliger les autres aspects d'une véritable politique de développement socioéconomique. À ce titre, il faut relever que depuis fort longtemps, l'intérêt des investisseurs arabes pour le Maroc est de mise. Les derniers évènements qui ont marqué la région, notamment «le Printemps arabe», se sont greffés à une conjoncture économique mondiale toujours incertaine pour renforcer l'attractivité du royaume.
Il suffit à présent de la traduire en relais de croissance. La tournée royale, dont, le sens premier est avant tout diplomatique a constitué un véritable coup de pouce pour le gouvernement. Le défi à présent est d'accompagner la mise en œuvre des différents accords entre le Maroc et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). L'objectif de ce dernier, selon les termes du document ayant scellé le partenariat, est de «financer l'économie marocaine à travers des projets structurants de développement économique et social, qui vont contribuer à la promotion de plusieurs secteurs, tels que les infrastructures, l'éducation, la santé, l'habitat et le tourisme». Dans ce cadre, des commissions mixtes se pencheront prochainement sur les termes du partenariat pour en définir les modalités et identifier les autres secteurs porteurs. «Les accords convenus seront bénéfiques à l'économie nationale et aux citoyens», a indiqué à ce niveau Yassir Znagui, conseiller au cabinet royal. D'ailleurs, d'après Zoulikha Nasri, également conseillère au cabinet royal, «ces accords pourraient être signés à la fin de l'année en cours ou au début de l'année prochaine», soulignant que la date et les modalités de signature de ces accords devraient être arrêtées en concertation avec les pays du CCG et dans le cadre de réunions préalables entre les deux parties.
Le véritable enjeu actuel pour le Maroc est de porter les investissements arabes à un niveau qui refléterait l'état du partenariat stratégique signé avec les pays du Golfe. C'est ainsi qu'en dépit de leur forte expansion ces dernières années, ces IDE restent nettement en deçà du potentiel réel que le Maroc pourrait tirer de sa coopération avec les pays du Golfe et de ses atouts compétitifs. Les chiffres en la matière donnent un aperçu de la faiblesse de ces investissements au vu des opportunités. En 2010, par exemple, ils ne représentaient que 10% des IDE à destination du Maroc. Au rang des premiers partenaires arabes du Maroc sur la période 2009 à 2010, notons le Koweït (16%), les E.A.U (8%) et l'Arabie Saoudite.
Opportunités de croissance à saisir
Ces deux dernières années, les statistiques ont fait ressortir une progression des IDE qataris, mais dans l'ensemble, ces investissements restent en deçà des principaux partenaires européens du Maroc (France ou Espagne), qui traversent pourtant une mauvaise conjoncture économique. Selon les chiffres du FMI et de l'Institut international de la finance (IFF), en 2011, la croissance des pays du CCG a été de 8%, réalisée grâce à la hausse des cours de pétrole. Dans le sillage des répercussions de la crise économique européenne, qui poussent les pays membres du CCG à se tourner vers de nouveaux débouchés, un ralentissement de la croissance à 4 et 4,2% respectivement en 2012 et 2013, est annoncé pour les Etats du CCG, cependant il n'impactera que faiblement la capacité financière de ces pays. Selon les mêmes statistiques, les recettes pétrolières enregistrées par ces pays en 2011 se sont chiffrées à près de 538 milliards dollars US.
Dans l'ensemble et malgré un recul attendu cette année, ces pays ont affiché des avoirs extérieurs nets de 1.900 milliards dollars US en 2011, contre 1.600 milliards de dollars US détenus en 2010. Cette progression serait de 200 milliards de dollars US en 2012, selon les projections de l'IFF. Autant dire qu'il est question d'un véritable potentiel d'IDE à attirer puisque, la donne actuelle réside dans le fait que contrairement au passé, les pays du CCG ont tenté de diversifier leurs économies en investissant dans plusieurs secteurs et en s'intéressant aux marchés émergents porteurs et en voie de développement comme en Afrique. Preuve en est qu'il y a encore du potentiel à prendre, les différents projets d'investissements présentés par la délégation marocaine à l'occasion de chaque étape du périple royal, ont bénéficié de l'attention des opérateurs arabes.
Les déclarations officielles illustrent à elles seules, que l'opération séduction a porté ses fruits, comme en témoigne celle du président de la Confédération des hommes d'affaires qataris, Cheikh Faycal Ben Qassem Al Thani. Ce dernier a mis en avant l'importance des opportunités d'investissement qu'offre le Maroc, au regard du climat de stabilité et de sécurité régnant dans le pays, affirmant que des hommes d'affaires qataris avaient exprimé leur volonté d'investir dans le royaume. «Le Maroc offre une multitude d'opportunités d'investissements dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme», a affirmé le patron des patrons qataris. Ces propos viennent en écho à ceux du directeur général du Fonds Koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA), Abdelwahab Ahmad Al Badr, dont l'institution coordonnera la mise en œuvre des initiatives inscrites dans le cadre du fonds de développement créé par le CCG. En résumé, la balle reste dans le camp du gouvernement qui doit savoir préparer les dossiers porteurs capables d'intéresser les investisseurs. «Il faut baliser le terrain à l'investisseur étranger pour que le partenariat soit réussi» a déclaré à ce titre, Waleed Fayçal Al Fahid, directeur général du Consortium maroco-koweiti pour le développement (CMKD), qui a souligné que «le Maroc a mis en place une vision globale pour l'économie, en développant des stratégies sectorielles, une démarche unique que d'autres pays arabes n'ont pas adoptée».
Waleed qui intervenait à l'occasion d'une table ronde sur la place des investissements arabes au Maroc, organisée récemment à Casablanca, a confirmé en tout cas qu'à ce jour, les dépôts des pays arabes à l'étranger ont atteint les 5 trillons de dollars ! Les investisseurs arabes misent dorénavant sur les pays «politiquement stables et sur les secteurs dont la rentabilité est sûre à moyen terme». Autant de bons points pour le Maroc, à condition que les mécanismes nécessaires soient activés. Certains outils déjà mis en place ont fait leur preuve, il ne reste qu'à en actionner d'autres, surtout que certains comme l'Autorité marocaine d'investissement, donnent l'impression d'être encore en veille. Or, c'est plus que jamais le moment de foncer en multipliant les opportunités d'investissements comme l'industrie de la finance islamique où le Maroc accuse un sérieux retard !
ARABIE SAOUDITE
Première étape de la visite royale, l'Arabie Saoudite a ouvert le bal en accordant au Maroc une contribution de 1,25 MMUSD sur la période 2012-2016 en vue d'accompagner la mise en œuvre des grands projets nationaux. Lors des échanges entre les deux parties, la délégation marocaine a présenté plusieurs projets de coopération dans le domaine de l'agriculture, des infrastructures, de la santé et de l'enseignement. À l'issue des rencontres, plusieurs programmes ont été identifiés pour bénéficier du soutien du financement saoudien. Il s'agit d'un projet pour l'irrigation de 30.000 ha, de deux projets relatifs aux ports de Safi et de Nador, ainsi que des autoroutes Oujda-Nador et Al Hoceima-Taza, en plus de la construction de deux barrages à Errachidia et à Al Hoceïma. Trois autres projets ont été programmés dans le domaine de la santé. L'Arabie Saoudite s'est également engagée à contribuer au financement du projet d'irrigation du barrage Dar Khrofa, dans la région de Larache, d'une superficie de 21.000 ha, lequel sera réalisé sur une période de 3 ans. Il permettra à 12.000 agriculteurs de multiplier par 8 leur production. Les financements saoudiens seront mis en œuvre à travers plusieurs mécanismes dont le Fonds saoudien de développement (FSD) et la société mixte maroco-saoudienne (ASMA) pour les IDE privés.
QATAR
L'escale qatarie a constitué une des étapes les plus importantes du périple royal. Les investisseurs qataris ont depuis fort longtemps manifesté leur intérêt majeur pour le Maroc et plusieurs accords de partenariat ont été signés ces derniers mois entre les deux pays. Lors de la réunion tenue à Doha, les projets présentés par le Maroc ont porté sur l'agriculture, les infrastructures, l'industrie et un certain nombre de secteurs productifs (santé et éducation). En plus de leur engagement à soutenir financièrement plusieurs de ces projets, les Qataris ont aussi manifesté leur intérêt pour le marché financier marocain, notamment le secteur bancaire. Le Fonds marocain de développement touristique (FMDT), une société mixte mise en place par les deux pays, en novembre 2012, afin d'accompagner la mise en œuvre de la vision 2020 pour le tourisme, servira de fer de lance aux investissements qataris dans ce secteur. Il est un autre aspect qui a amplifié l'importance de cette étape, le gouvernement qatari s'est intéressé au recrutement de milliers de techniciens qualifiés et de cadres marocains pour accompagner son développement économique, qui parfois est plombé par un manque de main-d'œuvre qualifiée. Le Qatar accueille en effet une importante communauté de Marocains dont les transferts de devises ont été estimés, en 2011, à près de 293 MDH.
KOWEIT
La dernière étape de la tournée royale dans les pays du Golfe et en Jordanie aura été l'une des plus fructueuses puisqu'elle a permis au Maroc de bénéficier de deux importantes conventions de prêts. Il s'agit d'un accord de principe pour un deuxième prêt octroyé par le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA) dans le cadre du projet de la LGV Tanger-Casablanca, qui fait suite à un premier prêt déjà accordé au Maroc. Le deuxième est relatif à la construction d'un barrage dans la province d'Ouarzazate. Ces deux engagements viennent s'ajouter à l'engagement du fonds à appuyer le programme de renforcement du réseau routier national. le FKDEA constitue le véritable bras financier du Koweït pour les investissements extérieurs, en plus du Fonds koweïtien arabe de développement économique et social, l'autorité koweïtienne d'investissement. Ce Fonds a accordé au Maroc 37 prêts d'une valeur de près d'1,33 MMUSD dans le cadre du financement de plusieurs projets à forte valeur ajoutée. L'autre aspect important au sujet duquel les deux parties ont décidé de renforcer leur coopération porte sur la réalisation d'importants investissements au niveau du continent africain. Le Fonds koweïtien pour le développement arabe a conclu en 2012 plusieurs accords de développement portant sur la réalisation de projets de développement en Afrique. Le Koweit accueillera, d'ailleurs, en 2013, la 3e édition du Sommet Afrique-monde arabe.
Emirats arabes unis
La visite royale aux Emirats arabes unis (E.A.U) aura permis de donner une nouvelle impulsion aux relations bilatérales entre les deux pays, notamment sur le plan des échanges commerciaux et de la promotion des investissements. C'est en ce sens que les Emirats ont réitéré leur engagement à accompagner le Maroc dans la réalisation de ses projets de développement. À cet effet, une commission technique maroco-émiratie tiendra prochainement une série de réunions bilatérales pour examiner les modalités de mise en œuvre au Maroc d'un certain nombre de projets de développement finalisés. Déjà, les Emiratis ont manifesté leur disposition à étudier la faisabilité de nombreux projets envisagés dans les domaines agricole, énergétique, touristique, de la santé et de l'eau. La délégation marocaine a proposé 13 projets d'investissement à la partie émiratie lors de la réunion élargie qui s'est tenue entre les deux pays. Pour l'essentiel, ces projets sont relatifs à l'amélioration du rendement du secteur agricole et des revenus des petits agriculteurs, la réalisation d'infrastructures de base, dont des nouveaux barrages et autoroutes, ainsi que la construction d'infrastructures sociales, notamment le CHU de Tanger. Dans le cadre des nouveaux secteurs où les investisseurs émiratis ont manifesté leur intérêt, dans l'objectif de renforcer leur présence, on peut retenir, entre autres, le tourisme, l'industrie, l'immobilier et les énergies renouvelables. Pour ce dernier secteur, il faut souligner que le groupe TAQA, leader émirati en charge du développement des deux unités électriques de Jorf Lasfar, a annoncé un investissement de 13 MMDH, renforçant ainsi les investissements émiratis au Maroc. Les EAU sont le 3e investisseur direct étranger au Maroc, avec un volume qui a dépassé le cap des 5 MUSD depuis 2010. Ces investissements ont été consentis en grande partie par le Fonds d'Abou Dhabi pour le développement, qui a contribué au financement de 25 projets, sous forme de dons ou de crédits, pour un montant de 500MUSD. La création, en 2011, de l'Autorité d'investissement touristique «Wessal Capital», entre le Maroc et les Emirats arabes unis, le Qatar et le Koweït, permettra d'intensifier ces investissements.
Jordie
La visite royale au royaume hachémite de Jordanie avait un aspect plus diplomatique et humanitaire. La Jordanie ne fait pas officiellement partie des pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), mais tout comme le Maroc, a été invitée à rejoindre l'organisation. Cependant, la Jordanie est un important partenaire du Maroc tant sur le plan politique qu'économique. C'est du reste ce qu'a illustré la rencontre entre le roi du Maroc, Mohammed VI et son cousin et homologue, le roi Abdallah II. Au cours de celle-ci, les deux souverains ont fait converger leurs points de vue sur la situation au niveau international et se sont engagés à multiplier les efforts pour la résolution des tensions au Proche-Orient, concernant notamment la crise syrienne et la question palestinienne. L'étape jordanienne a été surtout l'occasion pour Mohammed VI de marquer son soutien à l'égard des peuples arabes, ce qui a eu comme effet immédiat de faire rayonner l'image du pays. Le souverain a profité de sa visite pour se rendre au niveau de l'hôpital médico-chirurgical de campagne déployé par le Maroc au camp Zaatari, au profit des réfugiés syriens. Près de 23.000 prestations ont déjà été enregistrées au niveau du centre au profit des réfugiés sur la période allant du 10 août au 15 octobre dernier. Le roi Mohammed VI a profité de cette occasion pour remettre plusieurs dons offerts par la Fondation Mohammed V pour la solidarité et l'Agence marocaine de coopération internationale auxdits réfugiés du camp Zaatari, un geste qui a été fortement apprécié tant par les réfugiés du camp que par plusieurs responsables du Conseil national syrien, organe de la rébellion syrienne. Le Maroc est d'ailleurs engagé dans la résolution du conflit qui s'éternise dans ce pays.


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