Le conseiller principal de Donald Trump pour l'Afrique, Massad Boulos, a réitéré la position constante des Etats-Unis en faveur du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine, présenté comme la seule base crédible pour une solution durable au Sahara. La diplomatie américaine a réaffirmé avec force sa ligne sur le dossier du Sahara, à travers la voix de Massad Boulos, conseiller principal de Donald Trump pour l'Afrique. « Les Etats-Unis demeurent fermement attachés à l'idée que seule une autonomie véritable, sous souveraineté marocaine, peut constituer la base d'une solution juste, durable et mutuellement acceptable au Sahara, susceptible d'apporter prospérité, paix et stabilité à la région », a-t-il déclaré, à l'issue d'un échange avec l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Staffan De Mistura. Cette prise de position, exprimée alors que le Conseil de sécurité s'apprête à renouveler le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara (MINURSO), confirme la continuité de l'approche américaine depuis la reconnaissance, en décembre 2020, de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. En insistant sur l'« autonomie authentique » comme unique horizon politique, Washington entérine de nouveau l'idée que la solution proposée par Rabat demeure la plus réaliste et la plus pragmatique. Loin des postures figées, la déclaration de M. Boulos s'inscrit dans une logique de consolidation de la stabilité régionale, à un moment où le Sahel fait face à des problématiques sécuritaires. Lire aussi : Sahara : Washington encourage les investissements américains dans les provinces du Sud Pour le Maroc, ce soutien s'ajoute à celui de plusieurs pays européens et africains qui ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla, illustrant la reconnaissance croissante du rôle structurant du Maroc dans la région. La déclaration du conseiller américain intervient dans un contexte où les Etats du Sahel cherchent à diversifier leurs partenariats et où l'initiative atlantique portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI entend offrir aux pays enclavés un accès stratégique à l'océan. Le lien établi par Washington entre la stabilité du Sahara et la prospérité régionale souligne que la question dépasse désormais le cadre local pour s'inscrire dans une vision géopolitique plus large. En rappelant le caractère « mutuellement acceptable » de la solution marocaine, Massad Boulos a également implicitement souligné l'impasse d'approches maximalistes qui ont longtemps ralenti le processus onusien. La déclaration américaine, en phase avec les efforts de Staffan De Mistura, confirme que le centre de gravité des négociations s'oriente vers une reconnaissance accrue du plan d'autonomie présenté par Rabat dès 2007. À quelques semaines de débats décisifs au Conseil de sécurité, cette réitération de la position américaine constitue un signal politique de premier plan pour le Maroc. Elle conforte sa stratégie diplomatique, fondée sur le renforcement des alliances bilatérales et sur une intégration accrue dans les dynamiques régionales et internationales.