Alors que l'ex-ministre de la culture Mohamed Achaâri vient de remporter, ex aequo, avec la romancière saoudienne Rajae Alem, le prix Booker arabe, pour son œuvre «Al Qaws wal Faracha» (L'arc et le papillon), l'écrivain et poète Abdellatif Laâbi, lui, a été désigné par l'Institut culturel roumain de Paris pour gagner le «Prix international de littérature francophone Benjamin Fondane». Deux prestigieux prix qui rendent un hommage appuyé aux écrivains et poètes talentueux. En effet, le prix Booker arabe est décerné chaque année à une oeuvre arabe. Pour l'année 2011, six œuvres ont été retenues parmi une liste de seize romans nominés. Des œuvres qui représentent, outre le Maroc, l'Arabie saoudite, l'Egypte et le Soudan. Les six œuvres nominées recevront chacune 10.000 dollars alors que le lauréat recevra 50.000 dollars supplémentaires. Le Prix international de littérature francophone Benjamin Fondane, quant à lui, distingue un écrivain francophone dont la langue maternelle n'est pas le français. Il est décerné en mémoire du poète et philosophe d'origine roumaine Benjamin Fondane. Selon l'Institut culturel roumain de Paris, le prix sera remis le 23 mars à Laâbi, lauréat en 2009 du prix Goncourt de la poésie. Intellectuel engagé, l'ancien directeur de la revue «Souffles» a publié plusieurs œuvres notamment «L'œil et la nuit», «Le chemin des ordalies», «Le spleen de Casablanca» et «Les fruits du corps». Fz.S