Cette année, le festival est mieux avancé avec son côté social qui s'est développé. Il ne touche pas que les stars, il reflète aussi le milieu rural». C Pendant trois jours, Tétouan, la «colombe blanche», s'envole chaque soir, portée par des courants musicaux venus du Maroc, d'Espagne, du Liban et du Brésil. Dans les ruelles, les passants estivaux déambulent et se massent autour des deux scènes du Festival «Voix de Femmes», sur les places Al Matar et Moulay Mehdi, où se produisent des artistes comme la chanteuse de jazz Tania Maria, la célèbre libanaise Nawal Zoghbi, le groupe innovateur Ojos de Brujo ou encore la madrilène Barbara Moreno. Pour suivre les concerts, rien ne décourage un public fidèle. Malgré la pluie du vendredi, les festivaliers applaudissent chaudement les envolées flamenco de Pastora Soler et chantent d'une seule voix avec Sofia Marikh lorsqu'elle apparaît sur scène. A l'origine de ce festival, présidé par Karima Benyaich, l'association «Voix de Femmes» encourage la création féminine dans sa diversité, mêlant concerts, expositions, défilés et rencontres. A l'occasion de sa troisième édition, l'événement se distingue par la mise en place d'actions sociales, avec la volonté de contribuer au développement local et de valoriser le travail des femmes de la région. Lancée cette année, l'opération «Santé pour tous» permet de démocratiser l'accès à la santé, en offrant dans toutes les spécialités médicales des consultations gratuites aux personnes issues des quartiers défavorisés de Tétouan. 500 femmes et enfants ont déjà pu bénéficier de ce programme et l'objectif est d'atteindre 1.000 personnes. En parallèle, sur la place de Bab al Oqla se tient la marché d'artisanat «Au fil du temps», qui permet à plusieurs associations et coopératives de femmes d'exposer leur artisanat. Sur l'un des stands du marché, l'association Union féminine nationale, qui présente ses créations de tissage mendil, nous indique qu'elle voit dans cette initiative une possibilité de «se rencontrer, discuter avec les autres associations pour s'apporter les unes aux autres et développer des projets plus solides» Lorsqu'on leur demande si elles reviendront l'année prochaine, c'est un oui franc qui jaillit, signe manifeste du succès de l'opération. En mettant simultanément sous les projecteurs concerts et initiatives solidaires, le festival «Voix de Femmes» permet de faire de la culture un vecteur du développement social. Comme l'analyse Fatima Bouzid, la coordinatrice du ministère de la Santé et de l'association «Voix de Femmes» pour le programme «Santé pour tous» : «Cette année, le festival est mieux avancé avec son côté social qui s'est développé. Il ne touche pas que les stars, il reflète aussi le milieu rural». Sous le slogan significatif «Voix de Femmes, Voies du Futur», le festival met en exergue la richesse culturelle de l'art féminin dans le royaume, mais aussi dans le monde. 57.000 personnes ont suivi le festival cette année et on peut déjà parier qu'elles seront encore plus nombreuses pour l'édition 2011. Pendant trois jours, Tétouan, la «colombe blanche», s'envole chaque soir, portée par des courants musicaux venus du Maroc, d'Espagne, du Liban et du Brésil. Dans les ruelles, les passants estivaux déambulent et se massent autour des deux scènes du Festival «Voix de Femmes», sur les places Al Matar et Moulay Mehdi, où se produisent des artistes comme la chanteuse de jazz Tania Maria, la célèbre libanaise Nawal Zoghbi, le groupe innovateur Ojos de Brujo ou encore la madrilène Barbara Moreno. Pour suivre les concerts, rien ne décourage un public fidèle. Malgré la pluie du vendredi, les festivaliers applaudissent chaudement les envolées flamenco de Pastora Soler et chantent d'une seule voix avec Sofia Marikh lorsqu'elle apparaît sur scène. A l'origine de ce festival, présidé par Karima Benyaich, l'association «Voix de Femmes» encourage la création féminine dans sa diversité, mêlant concerts, expositions, défilés et rencontres. A l'occasion de sa troisième édition, l'événement se distingue par la mise en place d'actions sociales, avec la volonté de contribuer au développement local et de valoriser le travail des femmes de la région. Lancée cette année, l'opération «Santé pour tous» permet de démocratiser l'accès à la santé, en offrant dans toutes les spécialités médicales des consultations gratuites aux personnes issues des quartiers défavorisés de Tétouan. 500 femmes et enfants ont déjà pu bénéficier de ce programme et l'objectif est d'atteindre 1.000 personnes. En parallèle, sur la place de Bab al Oqla se tient la marché d'artisanat «Au fil du temps», qui permet à plusieurs associations et coopératives de femmes d'exposer leur artisanat. Sur l'un des stands du marché, l'association Union féminine nationale, qui présente ses créations de tissage mendil, nous indique qu'elle voit dans cette initiative une possibilité de «se rencontrer, discuter avec les autres associations pour s'apporter les unes aux autres et développer des projets plus solides» Lorsqu'on leur demande si elles reviendront l'année prochaine, c'est un oui franc qui jaillit, signe manifeste du succès de l'opération. En mettant simultanément sous les projecteurs concerts et initiatives solidaires, le festival «Voix de Femmes» permet de faire de la culture un vecteur du développement social. Comme l'analyse Fatima Bouzid, la coordinatrice du ministère de la Santé et de l'association «Voix de Femmes» pour le programme «Santé pour tous» : «Cette année, le festival est mieux avancé avec son côté social qui s'est développé. Il ne touche pas que les stars, il reflète aussi le milieu rural». Sous le slogan significatif «Voix de Femmes, Voies du Futur», le festival met en exergue la richesse culturelle de l'art féminin dans le royaume, mais aussi dans le monde. 57.000 personnes ont suivi le festival cette année et on peut déjà parier qu'elles seront encore plus nombreuses pour l'édition 2011.