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Enquête : Les Marocains et facebook
Publié dans Le Soir Echos le 13 - 08 - 2010

Près de deux millions de Marocains ont une page sur facebook. Les raisons de son utilisation diffèrent d'une personne à l'autre selon l'âge et la profession. Le plus important, c'est de savoir le gérer et ne jamais tomber dans l'excès.
Sur la toile est né un petit village qui peu à peu s'est agrandi pour devenir carrément un pays. Tout le monde y a droit d'accès à condition d'être connecté. Bienvenue sur facebook! Une petite inscription suffit pour avoir un compte où plutôt à une «vie» dans ce réseau social. C'est, en tout cas, son but initial : réunir des personnes proches ou inconnues en un réseau d'amis. Sa cote de popularité en a fait un phénomène mondial et social à la fois. En six ans d'existence, facebook a attiré plus de 500 millions d'abonnés. Un chiffre qui pourrait même doubler d'ici l'an prochain, à en croire les pronostics. Au Maroc, ils sont près de deux millions (1,8) à avoir mordu à l'hameçon, soit 0.39% des tous les utilisateurs de ce réseau à travers le monde. Même si le score semble très modeste, le Maroc se classe tout de même troisième sur la liste des utilisateurs dans la région MENA. Il arrive derrière l'Egypte (3,4 millions) et l'Arabie Saoudite (2,3millions), d'après un sondage effectué par le cabinet d'études et d'analyse dubaïote, «Spot On PR».
«facebook se greffe dans le temps individuel de chacun et oblige certains à y adhérer juste pour ne pas se sentir out ! Avec facebook, nous vivons exactement le même phénomène qu'avait suscité le GSM. Ce n'est pas de la frime, c'est juste la tendance», estime le sociologue Jamal Khalil. Pour ce dernier, l'utilisation du facebook dépend de l'âge et de la profession : «Plus on a des activités relâchées, plus on passe de temps sur facebook qui devient ainsi un passe-temps». Du coup, ce sont les jeunes de 15-20 ans qui ont le plus l'opportunité d'intégrer ce réseau dont il font même un objet de compétition, selon le sociologue. «En général, les Marocains s'intéressent au facebook depuis sa création. Et cet intérêt est dicté par toutes les raisons qu'on pourrait imaginer… facebook, c'est comme un Mégamall où l'on se rend pour acheter ce dont on a besoin et parfois aussi ce dont on n'a pas besoin», décrit le président fondateur de l'Association marocaine des facebookers (AFAM), Larbi Benameur. C'est l'un des vétérans marocains de ce réseau social. Son but, toutefois, ne relève pas d'une simple volonté de suivre la tendance : «j'avais constaté, au début, que les facebookers marocains utilisaient le réseau pour se faire de nouveaux amis ou pour rigoler, passer du bon temps. Alors je me suis dit pourquoi ne pas utiliser ce réseau pour défendre des causes nobles, aider les autres, combattre l'analphabétisme numérique dans notre pays, défendre l'intégrité de notre territoire…». Des objectifs qu'il a inscrits à la mission que s'assigne désormais l'AFAM depuis deux ans. «La première priorité de l'association est de combattre l'analphabétisme numérique. Si on arrivait à atteindre 60 ou 70 % de cet objectif, nous aurions réussi notre mission ! Les facebookers marocains vont tirer un grand profit de ce réseau social qui représente le deuxième plus grand pays au monde après la Chine».
Combattre l'analphabétisme numérique demandera énormément d'effort et de mobilisation. En attendant, Larbi Benameur se met au service des causes humaines nationales, surtout, en créant plusieurs groupes, dont celui du soutien à la petite Zineb Chetite, la petite bonne d'Oujda qui a été victime de mauvais traitements perpétrés par ses employeurs. A lui seul, ce groupe compte plus de 5.800 inscrits. «Les Marocains sont champions des causes nobles», se félicite le président de l'AFAM.
Mais facebook ne s'arrête pas au fait de stimuler la solidarité, il est avant tout un microcosme où chacun tente de trouver l'optique la plus avantageuse à sa personnalité, à sa profession et à ses objectifs. «Grâce à facebook, j'ai l'occasion d'avoir des nouvelles de tous mes amis et de développer mon réseau professionnel. Les gens y sont plus rapides et plus actifs. Cela m'arrive souvent de voir des personnes que je ne connais pas vraiment, répondre à mes requêtes ou bien me demander des petits services», indique cette utilisatrice, travaillant dans le secteur des médias. Disposant d'une page personnelle (profil), tous les inscrits, même les plus pervers, peuvent s'exprimer en toute liberté. Ils peuvent également jeter un coup d'oeil sur les voisins, inconnus ou connus inscrits sur facebook, leur envoyer une demande d'ajout à la liste d'amis. Un excès d'indiscrétion doublé de voyeurisme déplacé. «En envoyant les demandes d'ajout à ma liste de contacts, certains hommes me transmettent des messages de drague assez gênants vu qu'ils peuvent voir ma photo de profil sans être mes amis. Il faut dire que cela me rend mal à l'aise et ne plait surtout pas à mon mari», confie encore cette jeune femme. Quels que soient les déboires rencontrés sur facebook, se retirer du réseau n'est pas une décision aussi facile à prendre. «Malgré tout, j'accepte d'utiliser cet outil de communication, car je considère que ses avantages valent beaucoup plus que ses inconvénients», estime-t-elle.
C'est un avis que partage la majorité des membres, dont nous avons recueilli les témoignages. «Au début, les harcèlements, les insultes me faisaient mal et à force de m'habituer à ce genre de comportements venant de gens soit disant respectables, je ne réagis plus. Je me contente d'ignorer la personne qui me harcèle ou je la bloque. Ainsi, elle n'a plus accès à mon profil et je suis tranquille», confie le fondateur de l'AFAM.
Sur chaque page, le facebooker a, en effet, droit de bloquer les «indésirables». C'est ce qu'a fait N.H et à plusieurs reprises. «Alors que la procédure de divorce était en cours, mon mari a eu la brillante idée de créer de faux profils sur facebook, publié nos photos de mariage et ceux de notre bébé pour m'insulter. Il a ouvert l'accès à sa page à tout public et écrit des obscénités à mon encontre, il m'a traité de garce et de mauvaise mère. Je recevais sans cesse des messages de ses faux profils m'insultant de tous le mots qui puissent exister», raconte-t-elle. N.H s'est retrouvée dans une véritable guerre sur facebook. Alors, pour éviter plus de dégâts (psychologiques), elle a signalé au réseau central les faux profils. «Je n'ai pas obtenu de résultat. Il faut apparemment que plusieurs abonnés le fassent comme moi pour qu'il y ait écho favorable. Du coup, j'ai désactivé mon compte et ouvert un nouveau avec un autre nom. Je fais très attention aux critères de confidentialité et je n'accepte jamais ceux que je ne connais pas. J'ai restreint mon cercle d'amis et je ne mets plus de photos pouvant m'identifier».
Rester en garde, faire attention à ce qu'on met sur son profil, limiter ses contacts, mais fructifier ses idées, c'est une bonne recette. «L'un des impacts sociaux de ce réseau, c'est le cafouillage et le brouillage entre réalité et virtualité. Lorsqu'on est jeunes, qu'on n'a pas encore de relations, qu'on n'a pas tourné sa bosse, on ne sait pas gérer le facebook», affirme ce sociologue. Pour ce dernier, il y a donc deux catégories d'utilisateurs : l'une happée par facebook, alors que la seconde le gère mieux puisqu'elle décide du temps qu'elle lui concède. Khalil Jamal affirme qu'il faut faire la part des choses pour que ce réseau social ne transforme pas les jeunes en anti-sociaux : «Les jeunes doivent avoir des activités artistiques et sportives. C'est nécessaire que les lycées organisent des compétitions et cultivent ce genre d'activités pour occuper les jeunes». Et de souligner que les ordinateurs mis à la disposition des jeunes dans les lycées n'est pas bénéfique pour tous les élèves. Car l'utilisation de l'informatique doit être encadrée pour ne pas apprendre à perdre son temps devant l'ordinateur. Les parents, les élèves et les enseignants ont tous un rôle à jouer. «L'utilisation de facebook ou Twitter ou tout autre réseau doit être limitée, intelligente et de manière consciente (savoir ce que je fais)», recommande Khalil Jamal.
Au lieu de prendre des précautions, des utilisateurs optent carrément pour la décision radicale : se retirer une fois pour toute du réseau. «J'étais inscrit sur facebook pendant trois années, mais j'ai fini par me retirer définitivement. J'ai énormément souffert du harcèlement», assure ce membre actif de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). Et de préciser que sa décision est également dictée par «le déficit de confidentialité» : «Malgré les paramètres de confidentialité qui sont proposés aux facebookers, rien n'assure que nous sommes à l'abri de ceux qui cherchent à nous nuire par n'importe quel moyen. facebook est un réseau né d'une bonne intention, mais des utilisateurs l'ont bourré de virus qui l'empêchent d'atteindre son but et lui portent atteinte aussi en diffusant des contenus obscènes, pornographiques, racistes et antisociaux». Une mauvaise réputation qui a fini par créer un camp des protestataires du facebook. «Notre vie privée étalée sur un réseau Internet ne peut pas être en sécurité ! Nous sommes une société conservatrice tout de même !», s'exclame cet acteur associatif.
Moins craintifs, mais plutôt désintéressés, d'autres, comme ce cadre au ministère de l'Equipement et des transports, croient dur comme fer que facebook est un simple outil de divertissement pour jeunes : «L'idée que j'ai de ce réseau, c'est qu'il est créé pour attirer les jeunes, ceux qui veulent suivre ce qui se passe autour d'eux. Mais sur facebook, il n'y a pas d'intérêt particulier pour moi. Je n'ai pas entendu parler de documents ou de thèses publiées sur facebook».
Pour ou contre, rien ne change le fait que ce réseau reste utile lorsqu'il représente, pour des inconnus, l'ultime chance de se faire connaître. «Les artistes et les groupes marginaux ont tous trouvé un public sur facebook», constate cette spécialiste de la culture. Tout dépend de l'objectif, mais l'important pour chacun est de ne pas devenir addict au facebook. «Devenir addict à un comportement provient d'une prédisposition. La personne présente une vulnérabilité à tous les niveaux, biologique, génétique, environnementale… L'excès provoque l'isolement et l'enfermement», indique le Pr. Soumia Berrada, psychiatre au centre universitaire Ibn Rochd. Cette spécialiste recommande ainsi de ne pas tomber dans l'excès dont l'impact sur la vie peut être destructeur. Et le meilleur, c'est de se parler en direct sans avoir recours à quelconque réseau.
Trois questions : Abderrahim Jamaï, Avocat au barreau de Casablanca
« Seules la diffamation et l'injure sont reconnues »
Comment se comporte la loi marocaine vis-à-vis de l'atteinte à la vie privée sur Internet?
Le sujet de la responsabilité des utilisateurs d'appareils informatiques, des hébergeurs et des propriétaires de sites Internet, des blogs… est un sujet compliqué sur lequel le débat, ouvert depuis longtemps, a donné l'occasion aux juristes et aux magistrats, en particulier, d'analyser et de se prononcer sur les responsabilités pénale et civile des propriétaires et des utilisateurs des sites Internet lorsqu'il s'agit de la vie privée. Le Code pénal marocain ne connaît pas le délit de l'atteinte à la vie privée comme elle est signalée dans le CP français dans son chapitre six, article 226 considère la transmission, l'enregistrement des paroles prononcées en privé sans le consentement de la personne, ainsi que l'enregistrement et la transmission de l'image de la personne se trouvant dans un lieu privé sans son consentement. Dans le cadre des délits qui portent atteintes aux personnes, seules la diffamation et l'injure sont définies par le code marocain de la presse.
Que prévoit la loi dans ce cas?
L'article 46 de cette loi (Code de la presse) n' à choisi de parler et de réprimer pénalement l'atteinte à la vie privée, que lorsqu'il s'agit des injures qui visent les ministres, les fonctionnaires et agents de l'autorité publique, les personnes chargées d'une fonction publique temporaire ou permanente, auxiliaires de justice ou témoins. Notre pays a dernièrement publié au Bulletin officiel un texte qui organise la protection des données personnelles. La jurisprudence a donné plus de définitions à cette l'infraction.
Par exemple, la Cour de Cassation en France a considéré comme atteinte à la vie privé la production des photographies sur Internet sans l'autorisation de la personne, l'employeur qui prend connaissance des messages personnels émis par le salarié et reçu par lui grâce à un outil informatique mis à sa disposition,…
Dans des pays, comme la Belgique, le Canada et la France, les pouvoirs publics ont mis en place des structures qui veillent au respect de la vie privée et les données personnelles qui circulent quotidiennement et à plusieurs occasions.
Quelle responsabilité peut avoir facebook ?
Les réseaux via Internet, comme facebook ou les moteurs de recherches tels que google, sont responsables de divulguer des informations sur la vie privée de ses utilisateurs, sur leurs vies familiale, sentimentale, sexuelle, financière, religieuse et leurs opinions politiques… Et il ne sont pas à l'abri des poursuites judiciaires pour les dommages. Le champ de la responsabilité est allé trop loin et a atteint des domaines intellectuels et commerciaux.
Il faut rappeler beaucoup de procès engagés contre google qui a été condamné pour des fautes liées à ses activités commerciales.
Il reste à savoir, à quelle limite les détenteurs d'un pouvoir public, ministre, président, chef d'Etat…, ont-ils le droit de soulever le privilège de la vie privée : leurs images, leurs fortunes, leurs états de santé… s'il sont attaqués dans la presse écrite ou sur Internet?
François Cousteix s'était auto-baptisé Hackercroll. Il avait eu comme ingénieuse idée de s'introduire dans les systèmes de données du réseau social Twitter.
A seulement 24 ans, ce jeune français réussit, avec culot, à faire trembler le géant Twitter, en piratant et en accédant aux comptes de plusieurs personnalités telles que le président américain Barack Obama et Britney Spears.
Loin d'être un génie en informatique, il s'était passionné pour le social engeneering. Sa stratégie était simple :rassembler un maximum d'information sur une personne via les réseaux sociaux pour ensuite découvrir les mots de passe des différentes personnalités et enfin publier les résultats de ses exploits sur des blogs spécialisés.
Le pirate en herbe était connu des services de polices pour de «petites escroqueries» qui lui avaient rapporté 15.000 €, selon une source judiciaire, citée par l'Agence France-Presse. Mais il n'a jamais tenté de monnayer ni tirer un profit quelconque. Pour lui il s'agissait d'un pari, un défi de hacker. Lors de sa première garde à vue, le jeune homme avait déclaré : «je n'ai pas agi dans un but de structeur, ni pour porter atteinte à l'entreprise. J'ai voulu prévenir et montrer les failles du système».
Mais voilà qu'en mars dernier, ses activités ont dû prendre fin suite à une visite du FBI dans sa maison familial. En juillet 2009, le FBI, qui avait relevé ses activités et déterminé l'origine française des connexions, avait alerté l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication. Le procureur de la république avait alors requis deux mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende avec obligation de soin à l'encontre du pirate informatique. Les juges avaient quant à eux été plus sévères : François Couseix alias «Hackercroll» a fini par être condamné à 5 mois de prison avec sursis.


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