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Une station de traitement pour 2012
Publié dans Le Soir Echos le 01 - 07 - 2011

Après d'incessantes recherches d'emplacement, la station de traitement des eaux usées de Rabat et Témara a finalement établi sa demeure dans la ceinture verte. Redal a procédé hier à la pose de la première pierre.
«Enfin !» Hier, sur le chantier de construction de la future station de traitement des eaux usées de Rabat, et Temara, tout le monde n'avait que ce mot à la bouche. Trouver un emplacement pour la construction de cette station n'a pas été une mince affaire pour la Redal, société chargée du projet.
Finalement, c'est la ceinture verte qui sera l'hôte de cette nouvelle station. Effective fin 2012, elle sera construite sur une superficie de 1,5 hectares. «A terme, elle permettra de traiter 6 mètres cubes / seconde d'eaux usées et 11 mètres cubes par seconde par temps de pluie (soit un volume de 520 000 mètres cubes par jour)», a précisé Jean-Michel Tiberi, directeur général de Redal. Pour donner une image simple aux non-initiés, celui-ci comparera les 6 mètres cubes / seconde à «un débit qui permet de remplir une piscine olympique en moins de quinze minutes». La société a également annoncé que dès 2015, l'ouvrage permettra d'éliminer 11,2 tonnes de corps solides par jour. Objectif visé par la filiale de Veolia environnement, «contrer la pollution du littoral atlantique et de la vallée du Bouregreg, et ce à la fois pour Rabat, Salé, Témara, Harhoura et Ain Attiq».
En cette période estivale, tous les points d'eau de la région sont déjà envahis par des habitants à la recherche de fraîcheur et pas toujours regardants sur la propreté de ces eaux. Comme l'on conjointement souhaité Hassan Amrani, Wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, et Fathallah Oualalou, maire de Rabat, qui ont tous deux participé à la pose de la première pierre de la station, «cela fait des années que Rabat tourne le dos à la mer, et il est temps qu'elle se la réapproprie». Traiter les eaux usées est donc un premier pas vers la réconciliation entre la ville et son littoral.
Jean-Michel Tiberi, directeur général de Redal
La station de traitement a tardé à voir le jour. Quels ont été les obstacles à sa création ?
Depuis le début du projet, une cinquantaine de projets différents ont été envisagés, et ce depuis l'arrivée de Veolia environnement au Maroc en 2002. Ce sont des ouvrages qui nécessitent un espace important, donc il est difficile de les intégrer en plein milieu urbain. Et nous avons dû faire face à une inquiétude de la part des populations, par rapport aux nuisances que cela pourrait induire.
Comment garantir aujourd'hui que les nuisances seront anéanties ?
Des études d'impacts ont été faites, et ont démontré que la conception d'ouvrages protège de toutes les nuisances, à la fois olfactives, sonores, ainsi que celles liées au traitement des effluents. De plus, nous nous installons aujourd'hui dans un site qui est assez isolé.
La pose de la première pierre de la station de traitement représente quelle étape de votre programme de dépollution ?
Aujourd'hui, cette station est le dernier élément de l'ensemble de la chaîne de dépollution que nous avons déjà réalisée. La chaîne se constitue globalement de trois éléments. Tout d'abord, des intercepteurs qui collectent tous les effluents, et qui représentent à peu près 13 kilomètres de longueur. Il y a six stations de pompage ou de relevage qui amènent toutes les eaux à ce point-là. A l'autre extrémité de la chaîne, vous avez un émissaire marin, qui va permettre d'évacuer les eaux une fois traitées, et ce dans le milieu naturel, à deux kilomètres au large des côtes. Et le point central est la station de prétraitement où l'on se trouve.
Par quels mécanismes cette station va-t-elle traiter les eaux usées ?
Il y a ce qu'on appelle des dégrilleurs, qui vont capter les déchets solides. Puis on trouve des bassins de décantation, déablage, déshuilage, dégraissage, qui vont capter un certain nombre d'éléments polluants. Aujourd'hui, les deux extrémités de la chaîne ont déjà été réalisées, et celle-ci sera effective fin 2012. L'activité débutera au plus tard durant l'été 2013.
Avez-vous prévu de réaliser la même chose pour d'autres villes ?
Nous allons réaliser exactement le même principe à Salé. C'est le même schéma de dépollution : des intercepteurs, une station de traitement et un émissaire. Les intercepteurs et les stations de relevage sont déjà pratiquement réalisés à 100%. Par contre, nous n'avons pas encore réalisé ni l'émissaire, ni la station.
Toujours à cause de l'emplacement difficile à trouver ?
A priori, l'emplacement a été désigné et arrêté ; seulement, aujourd'hui c'est un site qui appartient au ministère de l'Agriculture. Donc nous sommes en train de négocier avec eux la mise à disposition. Il se trouve entre Ameur et Bouknadel. On devrait avoir une officialisation dans les prochains jours.


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