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Pourquoi le PAM n'a pas sa chabiba
Publié dans Le Soir Echos le 25 - 09 - 2011

Alors que le débat autour de la liste nationale n'est pas encore tranché, le PAM tient à expliquer au Soir échos les raisons pour lesquelles il a choisi de ne pas se doter d'une structure « chabiba ».
Si le PAM, à l'instar des autres partis, ne dispose pas encore d'une chabiba (jeunesse du parti), ce n'est pas par désintérêt vis-à-vis des jeunes, mais plutôt le contraire. Le parti de Fouad Ali Al Himma ne cache pas qu'il a délibérément choisi cette voie afin d'imposer une nouvelle philosophie de la gestion politique. « Le PAM est né d'une volonté d'apporter un réel changement au paysage politique marocain et à la gestion des partis en particulier. Nous ne voulions pas créer une chabiba qui travaillerait en dehors du parti, comme une sorte de complément. Nous voulions plutôt que les jeunes soient intégrés à part entière dans le parti », explique Abed Chkaïl, membre du bureau politique et conseiller du PAM au sein de la 2e Chambre du Parlement. Le PAM veut ainsi défendre son approche et répondre aux «mauvaises traductions » que pourraient susciter l'inexistence d'une chabiba PAMiste.
« Depuis sa création, le PAM compte parmi ses priorités fondamentales les femmes et les jeunes qu'il veut impliquer au maximum dans les élections législatives et communales. Et c'est sur quoi nous nous focalisons en ce moment», insiste Abed Chkaïl. Et d'ajouter que le parti ne ménage aucun effort pour que ses jeunes militants soient représentés, aussi bien au plan national que local. « Le PAM compte même réserver un quota important aux jeunes, quels que soient les résultats des élections, afin de leur permettre de participer à la politique de leur pays. Et pour cela, nous appelons à ce que les jeunes soient en tête des listes électorales à travers tout le Maroc», affirme ce député, précisant que le PAM compte parmi ses membres des jeunes dont la compétence n'est plus à attester.
Pour en donner la preuve, une coordination des jeunes PAMistes s'est récemment constituée à Mohammadia. Objectif : préparer cette catégorie à affronter les prochains défis du Maroc, organiser et améliorer la contribution des jeunes dans la gestion politique, mais aussi, indique le PAM, à barrer la route à ceux qui risqueraient de profiter du « vide » pour s'exprimer au nom d'une « chabiba du PAM».
« La liste nationale ne peut certainement pas régler le problème de la représentativité des jeunes».
Milouda Hazib, membre du bureau national du PAM.
Quant au débat autour de la liste nationale, il devra être tranché dans les quelques jours qui viennent. Les règles sont claires : le partage entre les jeunes et les femmes est exigé. Mais cela n'empêche pas les deux parties de confronter leurs arguments. « La liste nationale des femmes ne doit pas être considérée comme un acquis politique, mais comme un moyen politique. Son objectif premier est atteint : démontrer que les femmes ont leur place dans la politique. Ce qu'il faut, aujourd'hui, c'est imposer une parité ; d'abord au niveau des bureaux politiques des partis, puis au niveau des élections ; ce qui implique d'accorder aux femmes les têtes de listes au niveau des circonscriptions », estime le président fondateur du Cercle des jeunes démocrates marocains, Mehdi Bensaïd. Pour ce jeune militant PAMiste, le débat ne doit pas opposer les femmes aux jeunes. « La liste nationale, aujourd'hui, devrait être consacrée entièrement à la nouvelle génération de politiques des deux sexes (moins de 35 ans). Cela permettra l'éclosion d'un nouveau genre de politiques, en phase avec les jeunes et leurs problèmes, et donnera un nouveau souffle au Parlement », affirme convaincu Mehdi Bensaïd.
Pour Milouda Hazib, membre du bureau national du PAM, l'unique critère qui semble déterminant pour les jeunes concerne d'abord leur pratique de la chose politique. « Les partis devraient réserver un bon quota, de 10 à 20 %, aux jeunes dans les circonscriptions. La liste nationale ne peut certainement pas régler le problème de la représentativité des jeunes », affirme-t-elle. Et d'appeler les partis à s'engager, par la voie d'un pacte sur l'honneur, à intégrer les jeunes dans la pratique politique, et le gouvernement, à instaurer des mesures facilitant leur accès aux postes de décision. « Et ce n'est pas sur le compte d'une discrimination positive que l'intégration des jeunes devrait se faire », martèle la militante.
Initié par le Forum des jeunes Marocains, le Cercle des jeunes démocrates marocains et l'Alliance des jeunes Marocains pour la modernité et le développement, ce mouvement a trouvé sa légitimité dans la volonté de jeunes de différents partis à faire pression, par tous les moyens réglementaires possibles. Lobbyings et sit-in sont au menu des démarches que le Mouvement du 25 novembre a prévu, à l'issue d'une réunion tenue mardi dernier. « Si, malgré toutes les démonstrations d'intérêts pour la politique, les partis continuent de nous boycotter, alors nous boycotterons ces partis et les élections ». Ces jeunes ne mâchent pas leurs mots et se disent prêts à saisir le tribunal constitutionnel pour obtenir leur droit d'accès à la gestion politique.


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