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ALZHEIMER : Tranquillisants et somnifères en cause
Publié dans Le Soir Echos le 03 - 10 - 2011

Une étude scientifique française incrimine les tranquillisants et les somnifères dans l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Ces produits présentent-ils un réel danger ? Aucun spécialiste, ni Maroc ni en France, n'a de réponse définitive.
«L'abus de benzodiazépines comme tranquillisants ou comme somnifères pourrait favoriser l'apparition de la maladie d'Alzheimer ». C'est par ces mots que le professeur Bernard Bégaud pharmacologue et épidémiologiste à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a lancé, le 29 septembre dernier sur les ondes de France Info, l'alerte contre ces médicaments utilisés pour le traitement notamment de l'anxiété et de l'insomnie. Pour étayer ses allégations, il se base sur une étude qu'il a menée auprès de 3 777 patients âgés de plus de 65 ans ayant pris des benzodiazépines - durant une période allant de deux à plus de dix ans - et dont les résultats seront publiés dans la revue scientifique Sciences et Avenir, dans son numéro d'octobre.
Selon ce professionnel de haut niveau, « le risque de contracter la maladie serait accru de 20 à 50 % ». Certes, souligne-t-il dans une déclaration à Sciences et Avenir, reprise par la presse française, il n'existe pour l'instant aucun lien de causalité directe démontré, mais « en termes de santé publique, c'est un signal d'alerte très fort. Avec la nôtre, cela porte à neuf le nombre d'études qui ont été menées et dont la majorité va dans le sens d'une association entre la consommation au long cours de tranquillisants et somnifères et la maladie d'Alzheimer ».
C'est la neuvième des études menées sur le sujet et dont la plupart corrèlent l'Alzheimer et la consommation de tranquillisants et somnifères.
Faut-il prendre au sérieux cette alerte ? « Cette étude est une simple communication. Elle a été faite au niveau de la France. Pour qu'une étude retienne l'attention des professionnels et qu'elle soit prise en considération, elle doit être menée à grande échelle, au niveau international. Les résultats de cette récente étude ne sont pas significatifs. Toutes ces conclusions restent des suppositions. Jusqu'à ce jour, de nombreuses études ont été faites, et aucune d'elles n'a clairement déterminé les facteurs qui déclenchent la maladie d'Alzheimer », note Mohamed Hamzaoui, neurologue à Agadir. Et de poursuivre : « C'est très complexe. On n'a jamais déterminé le lien de causalité entre la maladie et les tranquillisants. On ne peut les incriminer sans preuve incontestable. Les chercheurs ne sont pas non plus arrivés, jusqu'à ce jour, à déterminer les facteurs environnementaux, alimentaires ou autres qui pourraient être à l'origine de cette pathologie, à l'exception de certains cas héréditaires ».
L'Alzheimer demeure une énigme pour les scientifiques qui peinent encore à lui trouver un remède. « Le diagnostic lui-même est difficile à établir. On ne peut pas dire à une personne, anxieuse ou qui oublie souvent, qu'elle est atteinte d'Alzheimer », explique ce spécialiste, qui déplore la situation de la prise en charge de cette maladie au Maroc. « D'abord, il n'y a eu aucune étude statistique pour déterminer le nombre des patients souffrants de cette maladie. Si l'on se réfère à la prévalence déclarée en France, on estime le nombre des patients atteints de cette maladie au Maroc à 50 000 », regrette-t-il. Le manque de structures d'accueil et de prise en charge des malades dans le pays sont également décriés. « Le Maroc ne compte aucun centre d'accueil réservé spécialement pour les malades d'Alzheimer. La situation est très difficile pour les familles. Auparavant, la prise en charge des grands-pères et grandes-mères était collective. Si la fille n'est pas à la maison, c'est la sœur ou la belle-fille qui s'en occupe. Maintenant, avec les familles cellulaires, ce n'est plus possible. Des efforts sont déployés par certaines associations, mais ces dernières s'intéressent uniquement au volet scientifique de la chose. Concernant le volet social, des lacunes persistent », poursuit Mohamed Hamzaoui, qui insiste sur l'importance de la prise en charge sociale.


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