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« N'oublions pas que d'autres indices représentent notre marché actions »
Publié dans Le Soir Echos le 09 - 07 - 2013

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L'illiquidité et l'étroitesse de la place constituent un vrai handicap pour une éventuelle reprise, selon vous comment le marché pourrait reprendre ses couleurs suite à son récent reclassement du MSCI ?
Quand un investisseur étranger veut investir dans un pays, il s'intéresse d'abord aux recommandations des valeurs cotées avant de franchir le pas. Le communiqué de presse de la BVC traitant de la nouvelle a été clair et Karim Hajji directeur général de la Bourse de Casablanca voit le verre à moitié plein.
Pour revenir à l'origine du déclassement, le Maroc a vu sa part de marché dans le EM (Emergent market) se dégrader au fil des années d'où les différents avertissements et menaces qu'il a subi. Actuellement, si nous comparons la capitalisation du Maroc avant et après dégradation, nous retrouvons une meilleure représentativité du Pays dans le FM (Frontier Market). Contrairement aux trois valeurs qui représentaient le Maroc dans l'EM auparavant, 10 valeurs potentielles feront l'image de notre pays. Chose qui stimulerait la liquidité de ces valeurs et de facto de la place casablancaise ainsi qu'une hausse de la capitalisation globale. Certes, le montant investi dans le EM est colossal avec une représentation insignifiante de 0,08% pour le Maroc, néanmoins notre part passerait de 6 à 7% au MSCI FM. Ce qui signifie une meilleure représentativité dans l'indice. Je souligne également que notre représentation dans le EM était faible comparativement à nos deux confrères comme l'Egypte et l'Afrique du Sud. Dans le FM, nous serons mieux classés dans un panel de pays tout aussi intéressants. Les réformes actuelles devraient stimuler la place marocaine, notamment le prêt emprunt de titres dont les textes réglementaires ont été adoptés récemment en plus de la transformation du CDVM qui est devenu l'autorité marocaine du marché des capitaux – AMMC – ce qui signifie plus de visibilité, de transparence et de traçabilité du marché, et renforcera la confiance envers les investisseurs locaux et internationaux. Nous devrons garder espoir et ne pas oublier que d'autres indices représentent notre marché Actions, notamment le FTSE ou encore Vanguard dont les fonds indexés suivent l'évolution de notre marché de très près.
L'ensemble du marché a estimé une performance de la capacité bénéficiaire, pourtant celle-ci ressort avec un recul à 2 chiffres à fin 2012, pourquoi selon vous ?
«L'économie est le miroir de la bourse et la bourse est le reflet de l'économie». Avant d'estimer la capacité bénéficiaire, il faut voir l'historique des années passées afin de déceler les répercutions de la crise sur la place au fil des années.
La crise de 2008 a eu un impact colossal sur la place casablancaise, suivie d'une reprise en 2010 pour replonger en 2011, l'année de déclenchement de la tendance baissière. A fin 2012, la chute libre s'accentue et continue au terme du premier semestre de l'année en cours avec des performances peu satisfaisantes. A commencer par 2011, la baisse de la capacité bénéficiaire globale est allouée principalement aux résultats mitigés de la plupart des sociétés cotées couplés à une instabilité géopolitique régionale. Au terme de 2012, la tendance baissière s'est creusée davantage en raison de la dégradation du contexte économique national et international accentuée par la dégradation de la première capitalisation de la place, Maroc Telecom, dans l'indice MSCI EM. Le marché a clôturé l'année en baisse malgré l'introduction en bourse d'Afric Industrie ainsi que les cessions stratégique de SNI en commençant avec les 41% du capital de Lesieur.
2013 est considéré comme étant l'espoir d'une année de reprise, êtes vous du même avis ?
A l'issue du premier semestre, les agrégats macroéconomiques ressortent mitigés, chose qui s'est répercutée sur l'indice phare de la place. Aujourd'hui les événements politiques et macroéconomiques, le contexte conjoncturel tant à l'échelle nationale qu'à l'échelle internationale, sont les principaux indicateurs pour le marché afin de pouvoir déceler le sort de l'année en cours.
Comment expliquez-vous la vague des cessions initiée par la SNI ?
Suite à l'absorption en 2010 du groupe ONA par le groupe SNI, celui-ci a affirmé sa volonté de dépasser la vocation d'une holding multi-métiers au profit d'une holding d'investissement exerçant un seul métier : celui d'actionnaire professionnel. En d'autres termes, l'ambition du groupe ONA-SNI est de devenir un catalyseur de création de valeur dans des entreprises leaders (ex. Cosumar, Lesieur et l'ensemble Centrale laitière/Bimo/Sotherma) et un incubateur de projets structurés (ex. Wana, Marjane et Nareva). Le revirement stratégique du géant économique se traduit par une réduction progressive du périmètre des ses activités à travers la cession sur le marché boursier du contrôle de ses entités pour n'en détenir que des participations significatives et non majoritaires. Dans cette optique, le groupe ONA-SNI a ouvert le bal des cessions en février 2012, avec le désengagement de Lesieur-cristal au profit du groupe Sofiprotéol (cession de 41% du capital), suivi de la signature, en juin 2012, du protocole d'accord entre SNI et Danone portant sur la cession de 38% du capital de Centrale Laitière. La cession effective de Centrale Laitière a eu lieu en février 2013 pour un montant de 6,1 Md MAD, accompagnée par le désengagement de 50% du capital de Bimo au profit de Mondelëz International (ex-Kraft Food) pour un montant de 1,3 Md MAD. Dans ce même sillage, la stratégie de réduction de périmètre de SNI s'est poursuivie en ce mois d'avril 2013 avec la cession effective de 27,5% du capital de Cosumar au profit de Wilmar International pour un montant de 2,3 Md MAD (265 millions de dollars US). Par ailleurs, et vu le caractère stratégique du secteur sucrier au Maroc, un autre bloc de 26,5% du capital de Cosumar sera cédé dans un deuxième temps à un large consortium d'investisseurs institutionnels marocains.
Quelle est, selon vous, la stratégie d'investissement à adopter en cette période d'instabilité ?
La clé réside dans le fait de diversifier son portefeuille afin de minimiser les risques. Le portefeuille doit être basé sur le cyclique, le semi-cyclique, et les valeurs refuges avec un conseil de prudence quant au choix des valeurs qui doivent répondre à des objectifs d'investissement bien définis à la base. Comment expliquez-vous la chute spectaculaire des commodities et spécialement celle de l'or après des années de spirale haussière ? Des actifs qui sont pourtant réputés «sûrs'» ou «refuges». En période de crise, l'or est une valeur refuge. Quand les marchés financiers et le secteur bancaire sont en mal de croissance, les investisseurs se penchent vers l'or. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'envolée du prix de l'or a duré pendant de longues années. Parallèlement, l'économie américaine est en redressement contrairement à celle de l'Europe qui peine à décoller et la confiance chez les investisseurs et les pourvoyeurs de fonds s'instaure graduellement. Cela a déclenché un mouvement vendeur sur l'or afin de dégager du cash pour l'investir dans d'autres marchés bien plus rentables. Le reste des métaux notamment les métaux de base tels que le cuivre et l'argent sont en baisse reflétant ainsi la conjoncture internationale actuelle sur le vieux continent et dans certains pays émergents.


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