Qatar 2022 - Lions de l'Atlas Le football n'est plus qu'un jeu. Il rythme tous les jours de la semaine, remplit les stades, anime les débats et fait battre le cœur de milliards de passionnés à travers le monde. Mais que se passerait-il si, du jour au lendemain, ce sport disparaissait ? Derrière les dribbles, les buts et les émotions, le football est aussi une industrie tentaculaire, un moteur culturel et un lien social unique. Imaginer un monde sans ballon rond, c'est se projeter dans une réalité profondément bouleversée, à la fois économiquement, socialement et identitairement. Que serait le monde sans football ? L'impact économique, social et culturel d'un sport devenu universel Imaginer un monde sans football relève presque de l'impossible. Ce sport, pratiqué sur tous les continents, ne se limite pas à 90 minutes sur un terrain : il est une industrie, une culture, un lien social. Sa disparition bouleverserait bien plus que les amateurs de ballon rond, touchant l'économie mondiale, le tissu social et même l'identité collective de millions de personnes. Une secousse économique mondiale Selon la FIFA, on comptait en 2023 près de 130000 joueurs professionnels à travers le monde. Mais le football ne se résume pas à ces seuls acteurs visibles. Derrière eux, c'est toute une chaîne de métiers qui s'effondrerait : * Les clubs et fédérations emploient entraîneurs, staffs techniques, médecins, kinésithérapeutes, préparateurs physiques, mais aussi équipes administratives et marketing. * Les industries connexes gravitent autour du football : fabricants d'équipements, diffuseurs télé et journalistes sportifs, sociétés de sécurité, organisateurs d'événements, opérateurs de paris en ligne et même le tourisme sportif. * Les grandes compétitions comme la Coupe du Monde ou la Ligue des Champions mobilisent des milliers de professionnels dans la logistique, la communication et l'arbitrage. Sans football, ce serait une véritable hémorragie d'emplois, privant des centaines de milliers, voire des millions de personnes d'une source de revenus directe ou indirecte. L'impact pourrait se comparer à l'effondrement d'industries stratégiques comme l'automobile ou l'énergie. Un vide culturel et identitaire Au-delà de l'économie, le football est profondément enraciné dans la culture et la vie sociale. * Un symbole d'appartenance : les clubs et les sélections nationales incarnent des identités locales ou nationales. Ils sont des drapeaux vivants, des sources de fierté, des catalyseurs d'émotions collectives. * Un moteur d'intégration : partout dans le monde, le football offre aux jeunes un espace d'espoir, de mobilité sociale et d'intégration. Il est un langage universel qui transcende les frontières, les classes sociales et parfois même les tensions politiques. * Un rituel populaire : les stades, les cafés, les salons et désormais les réseaux sociaux vibrent chaque semaine au rythme des matchs. Supprimer le football, c'est priver des milliards de personnes d'un rituel qui structure leur quotidien et leur vie communautaire. Nous concernant, il nous sera difficile d'imaginer notre quotidien sans Lions de l'Atlas. Un vide impossible à combler ? Si le football disparaissait, d'autres sports ou formes de divertissement prendraient sans doute le relais. Mais aucun ne possède aujourd'hui la même universalité ni la même capacité de mobilisation planétaire. Le vide serait donc immense, et aucune alternative ne pourrait à court terme reproduire ce phénomène social total. Un monde sans football serait un monde amputé de l'un de ses ciments sociaux les plus puissants et de l'une de ses industries les plus florissantes. Plus qu'un sport, le football est une économie globale, un vecteur de culture et une émotion partagée qui traverse les générations et les continents. Le retirer de notre réalité reviendrait à effacer une part essentielle de la vie moderne, tant sur le plan matériel que symbolique.