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Le défi
Publié dans L'observateur du Maroc le 24 - 04 - 2013

L'agression terroriste de Boston a livré une partie de ses secrets. Les deux responsables vivaient en Amérique depuis longtemps. Ils n'étaient ni laveurs de carreaux, ni livreurs de pizza. Intégrés, ils ont fait des études brillantes, inachevées pour l'aîné, prometteuses pour le cadet. On avait déjà eu affaire à ce genre de situations en Angleterre avec les odieux attentats de Londres commis par des britanniques et l'affaire Merah, et auparavant Kelkal, en France.
Il faut se souvenir qu'Al-Qaïda affaiblie, met l'accent sur les convertis et les musulmans occidentaux, par le biais des réseaux sociaux et des réseaux jihadistes qui embrigadent les plus sensibles dans les zones de conflit. Il s'agit, bien évidemment, d'une constatation qui ne peut être instrumentalisée en vue de la stigmatisation de la communauté musulmane, vivant dans ces pays, en majorité respectueuse des lois, animée par un réel attachement au pays d'accueil. Ceux qui utilisent des raccourcis pour faire de l'Islam une religion de haine font un amalgame dangereux, qui ne constitue en aucune manière une réponse adéquate.
Pour avoir les bonnes réponses, il faut d'abord poser les bonnes questions. Ainsi, les questions d'intégration ne se posent pas dans les mêmes termes en France et dans les pays anglo-saxons, qui acceptent le communautarisme. Il faut aussi éviter les psys du dimanche. On entendra, à coup sûr, parler de l'échec du grand frère, de son emprise sur son cadet, de sa tentative de se reconstruire par la religiosité. C'est le cas de millions de gens dans l'univers, mais rares sont ceux qui déclenchent leur haine dévastatrice contre des innocents. Il faut des réponses politiques, multiformes. Il est clair que les musulmans, partout dans le monde, sont très sensibles à ce qui se passe dans la sphère musulmane.
L'islamisme, et non pas l'Islam, a cette particularité de vouloir transcender les Etat-nationaux par le concept de la Oumma, équivalent de celui de la chrétienneté au Moyen-âge, qui a éclaté face à la construction des nations et des guerres que cela a induit. L'Islamisme dit radical s'appuie sur ce postulat pour entretenir un discours, une idéologie de haine, prônant la violence extrême. Mais qu'est-ce qui fait qu'un simple croyant traverse toutes les nuances en quelques mois pour devenir prêt à assassiner ces propres voisins ? La réponse sera difficile à trouver mais des pistes existent. D'abord l'existence, partout en Europe, d'un discours haineux à l'envers qui stigmatise l'Islam.
Ce discours est de moins en moins le fait de groupuscules, mais de dirigeants politiques en vue. C'est ce qui explique que tout individu de culture musulmane, sans même être croyant se sent attaqué dans son être et explique toute mauvaise fortune par l'Islamophobie du pays d'accueil. Ensuite, il y a la politique étrangère occidentale face au conflit israélo-palestinien, à l'Iran, à la guerre d'Afghanistan et au chaos irakien. Le repli identitaire de personnes fragiles et un sentiment d'injustice partagé par une communauté sont les éléments du cocktail de l'horreur de Boston


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