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« Safi Salina ». Rhany Kabbaj s'illustre dans la plus grosse production des séries ramadanesques marocaines
Publié dans L'observateur du Maroc le 17 - 03 - 2022

Après « 2xsendouq » (2 dans une caisse) et « Bab El Bhar » (La porte de la mer), vous réitérez l'expérience et tournez dans une nouvelle série « Safi Salina ». De quoi s'agit-il ?
« Safi Salina » s'intéresse à un sujet qui n'a jamais été traité auparavant à la télévision marocaine. La série raconte l'histoire d'un couple marié qui traverse des moments difficiles à cause de problèmes de tromperies et qui est obligé de cohabiter en plein confinement.
Je pense que beaucoup de couples marocains vont se retrouver dans cette histoire car ils pourront facilement s'identifier aux personnages. Je joue le rôle d'un mari qui se fait épingler par sa femme (interprétée par Samia Akriou), lorsqu'elle découvre qu'il la trompe, et les choses ne s'arrangent pas avec le Covid.
Le plus fou dans l'histoire, c'est que le couple qui est censé divorcer, se voit obligé de vivre sous le même toit.
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Comment évaluez-vous votre expérience avec le réalisateur Ali Majboud?
Ali Majboud est un réalisateur extrêmement talentueux, c'est le premier professionnel qui, à mon sens, n'a rien à envier aux réalisateurs internationaux, il a l'étoffe d'un cinéaste qui peut tout à fait faire carrière à l'étranger. Et je suis plus qu'honoré qu'il m'ait confié un premier rôle dans une de ses séries.
Ali sait mettre les acteurs à l'aise et te donne des directives principalement pour servir la séquence. Il y a eu une alchimie entre nous qui a opéré tout naturellement. Et c'est ce qui te donne cet aspect réel à l'histoire et rend les personnages crédibles. Bref, le fait qu'il sache doser les choses confère un aspect ultra réel au rendu final.
Ali m'a donné beaucoup de liberté pour m'exprimer. Ce qui est important pour lui, c'est de comprendre le texte avant de se l'approprier à sa manière, le reste vient naturellement. Il ne t'embête pas pour chaque détail et cette manière de procéder, je l'ai déjà vécu avec les égyptiens lorsque je tournais « 2xsendouq ».
L'humoriste et chanteur Rhany Kabbaj renoue à nouveau avec la comédie dans la série Safi Salina de Ali Mejboud.
Qu'est-ce qui vous attiré dans le rôle du mari qui trompe sa femme ?
Vous savez, c'est la première fois dans ma carrière artistique (chanson, animation, ...) que je donne 80% de mes capacités dans un projet. Je peux affirmer qu'aujourd'hui, je suis responsable de l'image que les gens vont voir car pendant le tournage, tout a été fait pour que l'acteur puisse performer dans les meilleures conditions.
Je me suis donné à fond, j'ai pu exprimer tous mes sentiments et j'ai été sincère dans l'interprétation de mon personnage. C'est un personnage plutôt gentil mais certaines circonstances l'ont rendu mauvais, ce qui est finalement très humain, c'est pour cela que ce rôle m'a plu et que tout le monde va se reconnaitre en lui.
« Ce qui m'a plu dans le rôle du mari qui trompe sa femme, c'est qu'il est profondément humain »
Comment l'avez-vous préparé ?
Rhany Kabbaj et Samia Akariou dans Safi salina de Ali Mejboud.
Lorsqu'on devait commencer le tournage, l'espace aérien marocain était fermé en raison de la situation sanitaire. On a dû m'envoyer un avion privé pour me ramener de Paris et ça m'a énormément touché, du coup, j'avais énormément de pression et il fallait que je donne le maximum de moi-même pour être à la hauteur.
J'ai été très discipliné, malgré des moments d'épuisement mais toute l'équipe du film ont fait preuve d'un grand professionnalisme, ils m'ont fait confiance ; tout le monde était au petit soin, donc, je ne pouvais que performer.
Après « Bab El Bhar », vous retrouvez à nouveau l'actrice Akarioui qui incarne votre femme dans la série. Comment étaient les retrouvailles ?
Très bien. Samia est une amie de très longue date. Dans « Bab El Bhar », j'incarnais le rôle d'un musicien, et je ne voulais pas jouer mon propre rôle car je trouvais que me mettre dans un registre me limitait, mais Samia avait réussi à me libérer à l'époque, elle m'a beaucoup soutenu. Idem pour « Safi salina », ça coulait de source, on a travaillé comme deux collègues, avec beaucoup de sincérité et en toute amitié, on s'exprimait de manière très naturelle.
« La série traite de sujets tabous dans notre société et qui sont vécus quotidiennement par nombre de couples marocains »
Quel souvenir gardez-vous de votre collaboration avec Nezha Regragui ?
Rhany Kabbaj en compagnie de Nezha Regragui et Ali Mejboud dans la série Safi salina.
C'est une personne extraordinaire, son jeu est juste incroyable. J'ai eu beaucoup de chance de tourner avec de très bons acteurs. J'avais beaucoup de pression mais Nezha m'a mis à l'aise, et c'est cela le secret des grands acteurs, elle m'a fait sentir que j'étais un partenaire de jeu. Elle a cette intelligence de donner à l'interprète sa juste valeur et ça m'a profondément flatté.
« Le tournage coïncidait avec la fermeture des frontières et la production m'a envoyé un avion privé pour me ramener de Paris au Maroc »
Qu'en est-il de Adnane Mouhejja ?
Adnane joue le rôle de mon ami fortuné qui m'influence beaucoup et qui me dévergonde.
En fait, c'était une grande découverte pour moi. On s'est éclatés sur le plateau et on a dégagé une énergie incroyable sur le tournage. On était plutôt complices et ça s'est vite ressenti.
Il s'agit de situations vraies que beaucoup d'hommes mariés vivent. La série traite de sujets tabous qui existent toujours dans notre société et qui sont vécus quotidiennement par nombre de couples marocains, du genre : comment faire la fête entre copains ? les influences entre potes, quel est le mode d'emploi pour tromper sa femme ? comment cacher les choses à sa compagne ?...
Rhany Kabbaj performe dans la nouvelle série Safi salina signée Ali Mejboud.
Êtes-vous toujours en tournée pour votre spectacle « Familia » ?
En fait, j'ai dû interrompre ma tournée pour me consacrer à la série « Safi salina » mais aussi parce que les frontières étaient fermées à cause du Covid, et que mes shows prévus aux USA et au Canada étaient reportés. Mais là, je vais enfin pouvoir démarrer ma tournée américaine.
« Familia » est une comédie hilarante où j'incarne plusieurs personnages connus allant de Elvis Presley, mon chanteur vénéré, aux membres de ma famille. C'est l'histoire de plusieurs personnes qui vivent dans un seul corps, un show aux allures autobiographiques où j'interprète des chansons live d'Elvis Presley et d'autres écrites par Pierre Palmade.
« Ali Mejboud est un des rares réalisateurs marocains qui peut facilement faire carrière à l'international »
C'est Elvis qui m'a donné envie de devenir artiste. En fait, je n'étais pas un fan ou un simple admirateur de Elvis, je me prenais vraiment pour lui. C'était une obsession chez moi, il faisait partie de ma famille. D'ailleurs, dans le spectacle, le costume blanc que je porte est conçu par ceux qui faisaient ses costumes aux USA !
Je dois mon succès à Elvis et à ma famille qui m'a soutenu et cru en moi. Et tout cela se ressent dans mes spectacles agrémentés d'une pincée d'humour et de légèreté.


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