Le Maroc serait sur la bonne voie et passe à la vitesse supérieure dans son développement. C'est ce qu'affirme le dernier rapport mondial sur le développement humain, publié ce mardi 6 mai 2025 à New York par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Selon ce rapport le Royaume a rejoint officiellement la catégorie des pays à développement humain élevé, grâce à un Indice de Développement Humain (IDH) qui dépasse désormais le seuil de 0,700. Dans un communiqué de presse, l'Observatoire national du Développement Humain (ONDH) explique que cette évolution résulte « d'une dynamique soutenue, traduisant des progrès significatifs dans les trois dimensions fondamentales du développement humain, notamment la santé, l'éducation et le niveau de vie ». Le rythme de cette croissance reste solide, illustrant une transformation structurelle progressive des conditions de vie, commente la même source. D'après l'ONDH, l'amélioration continue de certains indicateurs de base, notamment l'espérance de vie à la naissance et le nombre d'années de scolarité attendues ont largement contribué à cette progression. « Ces évolutions ont joué un rôle déterminant dans l'amélioration de l'Indice de développement humain (IDH), reflétant les efforts soutenus du Royaume en matière de développement social », ajoute l'ONDH. De son côté, le rapport du PNUD explique ces avancées aux politiques publiques nationales orientées vers le renforcement du capital humain. Une condition fondamentale pour une croissance inclusive et durable. Le PNUD fait état d'une baisse de l'Indice d'Inégalité de Genre (GII) reflétant une amélioration graduelle en matière d'égalité entre les sexes. Autre point positif révélé par le rapport du PNUD : Le Maroc affiche une faible incidence de la pauvreté multidimensionnelle. Un indicateur clé qui démontre l'amélioration des conditions de vie de la population et révèle les avancées enregistrées sur le plan du développement humain. Le PNUD note toutefois la nécessité d'intensifier les efforts pour diminuer les taux de mortalité maternelle, de favoriser la parité et renforcer la représentation des femmes dans les sphères décisionnelles. Ceci tout en améliorant leur accès à l'éducation et au marché du travail.