Les frappes israéliennes sur l'Iran qui ont emporté de hauts gradés de l'armées et de la sécurité iraniennes, auraient aussi neutralisé quatre officiers algériens, selon des informations émanant de sources considérées comme crédibles. Il s'agirait de Lamine Zoukar, Mostafa Dahrouch, Saïd Rachdi et Tajeddine Magouli. L'information a fait l'effet d'une bombe. Est-ce assez pour confirmer la coopération militaire entre les deux dictatures? Sinon on peut aussi ajouter le fait que suite au déclenchement de la guerre aérienne entre Israël et l'Iran, la junte militaire d'Alger a ordonné le retrait des armes et des drones iraniens fournis au Polisario. Est-ce une volonté de débrancher le Polisario de cette relation toxique et ainsi lui éviter d'être confirmé dans sa vocation terroriste? La mort sous les bombes des officiers rappelle leurs collègues toujours incarcérés, avec des membre du Polisario, en Syrie par le nouveau pouvoir. Ils soutenaient le régime de Bachar al Assad inféodé à l'Iran. Le lien est bien établi. Pus que cela, le 8 avril, le ministre iranien des Affaires étrangères était chez le président algérien pour lui transmettre une invitation du « guide suprême » Khamenai pour une visite officielle. Difficile de répondre favorablement à cette invitation vu que l'espace aérien iranien n'est plus sous la main des mollahs. Ce n'est donc pas juste une formule diplomatique le fait de condamner, le 13 juin, les frappes israéliennes par la junte d'Alger.