Ce que certains médias occidentaux tentent de faire passer pour une affaire d'Etat est en réalité un dossier pénal solide, étayé par des preuves matérielles, des témoignages directs et une traînée de souffrances laissées derrière lui par cet homme sans foi ni loi. Le journaliste de Le Monde s'efforce de présenter Mehdi Hijaouy comme un ancien haut cadre des services marocains contraint à l'exil à la suite d'un supposé conflit interne. La vérité est tout autre : Mehdi Hijaouy a été radié de la DGED en 2010, à la suite de manquements graves et d'une conduite inacceptable. Il n'a jamais dirigé de cellule stratégique, ni exercé de responsabilité digne de ce nom. Il fut un exécutant de second rang, dont le seul "savoir-faire" consistait à s'immiscer dans l'ombre de ceux qui détenaient le pouvoir, qu'il flattait avec un zèle suspect. Un courtisan, pas un stratège. Un parasite, pas un décideur. Ecarté de toute fonction officielle, il n'a cessé de se construire un personnage fictif, s'inventant des fonctions, des relations, des accréditations. Se disant "proche du Roi", "conseiller en intelligence sécuritaire", il s'est présenté comme l'intermédiaire rêvé auprès des investisseurs, des diplomates ou des chefs d'entreprise naïfs. Mais derrière le costume, c'était un escroc. Depuis plus d'une décennie, Mehdi Hijaouy a monté un système d'escroquerie redoutablement rodé, une mécanique bien huilée. Il repérait ses cibles, leur promettait un accès rapide à l'immigration, à des projets immobiliers mirifiques ou à des privilèges politiques, puis exigeait de fortes sommes d'argent... avant de disparaître. Parmi les affaires documentées, trois hommes d'affaires de Rabat, floués à hauteur de 7 millions de dirhams, contre la promesse de titres de séjour pour leurs familles. Une opération foncière détournée, dans laquelle il subtilise 11 millions de dirhams avec la complicité d'un proche. Une fraude à l'assurance sur un véhicule de luxe jamais volé. Les exemples ne manquent pas. Et ce n'est là que la surface. Car Mehdi Hijaouy, loin d'être un escroc isolé, est lié à des réseaux criminels structurés opérant entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique du Nord. Son nom apparaît dans plusieurs dossiers mêlant faux documents, blanchiment d'argent, trafic d'influence et usurpation. Les services de sécurité ont formellement établi ses connexions avec des figures du crime organisé, notamment un certain Hicham Jerando, impliqué dans plusieurs affaires de fraude internationale. En septembre 2024, les autorités marocaines émettent à juste titre un mandat d'arrêt international. Les charges sont claires : escroquerie aggravée, association de malfaiteurs, faux et usage de faux, facilitation d'immigration illégale. Il est également poursuivi en Espagne pour falsification de documents officiels, dont un passeport trafiqué retrouvé en sa possession. Tous ces éléments sont judiciairement étayés. Et pourtant, au lieu de relayer la voix des victimes, certains médias préfèrent hisser cet escroc en "opposant politique". Le plus poignant, dans ce dossier, reste sans doute le témoignage de Mostapha Aziz, président de l'association Le Maroc de Demain, dans une vidéo largement relayée. Il y raconte, preuves à l'appui, comment Hijaouy a abusé de la confiance de Marocains honnêtes, infiltré des milieux associatifs, floué même des personnalités aguerries. **« Hijaouy n'est pas un réfugié politique. C'est un escroc structuré, dont les agissements ont détruit des vies. Il a menti, falsifié, manipulé... et c'est pour cela qu'il est poursuivi. Rien de plus. » — Mostapha Aziz ** Ce qui choque, ce n'est pas seulement la gravité des faits, mais le traitement médiatique tendancieux dont bénéficie Mehdi Hijaouy. Certains journalistes — en particulier dans Le Monde — s'emploient à brouiller les lignes, à diluer la responsabilité, à instiller le doute. On tente de transformer un délinquant en "martyr politique". En maquillant la réalité judiciaire derrière une narration romancée, on insulte les victimes, on déshonore le métier de journaliste, et on porte atteinte à l'image d'un Etat souverain. Car le Maroc n'est pas une république bananière. Il est une monarchie millénaire, ancrée dans 13 siècles d'histoire et de légitimité, avec des institutions stables, solides et respectées. Il est aujourd'hui un partenaire stratégique essentiel pour la France, pour l'Europe, pour les Etats-Unis et pour l'ensemble des puissances qui comptent. Sa stabilité politique, sa lutte active contre le terrorisme, sa politique migratoire responsable et sa vision panafricaine en font un acteur géopolitique respecté. Un pays structuré, qui ne tremble pas face à des imposteurs. En poursuivant Mehdi Hijaouy, le Maroc démontre qu'aucun individu — aussi rusé, aussi dissimulateur, aussi protégé soit-il — ne peut se placer au-dessus de la loi. Ce n'est pas un règlement de comptes, c'est un acte de justice. Ce n'est pas une guerre entre services, c'est la légitime défense d'un Etat contre la manipulation et l'imposture. Non, Mehdi Hijaouy n'est pas un héros tragique. Il est un délinquant de haut vol, qui tente aujourd'hui de manipuler la presse internationale comme il manipulait ses victimes hier. Ce qu'il cherche, ce n'est pas la justice. C'est l'amnésie médiatique. C'est l'effacement de ses crimes par le vernis du discours politique. Mais la vérité est là. Implacable. Documentée. Et les victimes, elles, ne se tairont pas.