Au début, des citoyens sont sortis manifester leur colère contre les services publics, plus particulièrement, la Santé et l'Education. On a dit, ok. Ce sont des revendications légitimes, il fallait juste faire les choses dans les règles et respecter la loi. Cela n'a pas été fait et c'était un premier défi aux autorités qui préfèrent gérer les événements de manière respectueuse des droits de l'Homme et du citoyen. Tout de suite après, il y a eu des dépassements. Des actes de vandalisme s'attaquant à des biens aussi bien publics que privés, des agressions contre les forces de l'ordre et d'autres violences indescriptibles. On aurait pu penser que cela allait s'arrêter là. Non. Il y a eu pire. Des hommes encagoulés, visiblement bien organisés et bien déterminés ont attaqué une brigade de gendarmerie pour s'accaparer des armes. Là ça devient autrement plus sérieux, on passe à un autre stage. En même temps, sur les réseaux sociaux, des personnes menacent de tuer les agents de l'ordre, policiers, gendarmes, forces auxiliaires. Des menaces que les autorités prennent au sérieux puisque justement elles coïncident avec la tentative de braquage de la gendarmerie. Il faut rendre hommage aux gendarmes qui n'ont pas laissé faire. Comment donc comprendre tout cela? Les organisateurs de ces troubles, n'avaient apparemment aucun souci des citoyens ni en terme de santé ni en terme d'éducation. L'objectif était sûrement d'arriver à la confrontation armée. Néanmoins, on n'a pas la mémoire courte. On se souvient de ce qu'a été le prétendu printemps arabe. Des manifestations présentées comme pacifiques suivies d'actes terroristes puis par une lutte armée. C'est le plan des frères musulmans pour mettre la main sur les leviers du pouvoir. Bien évidemment, un tel scénario ne s'improvise pas du jour au lendemain. Cela demande une très longue préparation et des actes graduels et successifs destinés à faire monter la pression. On n'oubliera pas les appels à la révolte contre l'Etat des chefs du Hamas palestinien, l'incitation à la révolution de la junte algérienne, les attaques de youtubeurs marocains installés à l'étranger, les articles dans des médias étrangers critiquant le pouvoir et plus particulièrement la monarchie marocaine, comme le journal français Le Monde. Il semble que rien n'a été le fruit du hasard. Pour aboutir au but final, prendre les armes et lancer les actes terroristes partout dans le pays. Le timming n'est pas non plus tombé du ciel. La décision du Conseil de sécurité de l'ONU à propos du Sahara marocain est attendue dans quelques jours à peine. Les opérations agressives lancées au Maroc sont bien accueillies par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc qui vont encore une fois vouloir exploiter la question des droits de l'Homme. Peine perdue, les droits de l'Homme sont bien protégés dans le pays. Un souci de moins. Malgré tous les avènements violents, certains continuent à caresser la génération Z dans le sens du poil, sachant que les jeunes qui sont sortis de bonne foi rejettent tous les actes de violence. Les frères musulmans, avec le soutien de certains Etats spécialistes de la création de « manifestations pacifiques » qu'elles médiatisent grâce à leurs moyens audiovisuels, ont toujours profité des revendications légitimes des peuples pour conquérir le pouvoir. On voit les résultats aujourd'hui. Aucun des pays où ils ont mis les pieds n'a pu sortir de la situation de sous-développement dans laquelle il s'est encore plus enfoncé. Le seul pays arabe qui a réalisé des performances remarquables est le Maroc. Dans tous les domaines. Et bien sûr le plus populaire d'entre eux, le football. Le pays est Le Sujet dans toutes les rédactions du monde. Et plus encore aujourd'hui avec les victoires éclatantes des U20 marocains, au Chili sur les Brésiliens et les Espagnols. On a dit qu'ils étaient tombés dans le groupe de la mort. C'est vrai, mais ils se sont imposés comme un possible gagnant de cette coupe du monde. Ajoutons également les infrastructures sportives construites en un temps record par les Marocains. Ces stades neufs dont la construction est suivie par des millions d'internautes à travers le monde sont un motif de fierté pour les jeunes. Ils l'ont d'ailleurs exprimé lors du Mach Maroc Niger au stade Moulay Abdellah de Rabat. La réussite, c'est connu, suscite toujours l'envie chez les perdants. Ce n'est pas un calvaire insupportable. Il faut juste savoir faire avec.