Cette initiative est le fruit d'un partenariat entre le District Assemblies Common Fund (DACF) et la société singapourienne Embed Financial Group Holdings (EFGH). Elle vise à créer une infrastructure financière digitale capable de relier les gouvernements, les entreprises et les citoyens au sein d'un même écosystème transparent, inclusif et autosuffisant. Inspiré de l'Internet, qui connecte les informations de manière fluide et universelle, le Finternet ambitionne de faire de même avec les services financiers. En connectant paiements, crédits et assurances, cette plateforme offrira aux districts ghanéens une nouvelle capacité à gérer les fonds publics, à mobiliser des recettes locales et à soutenir les petites entreprises. Le projet s'inscrit dans la stratégie nationale de décentralisation du Ghana, renforçant les assemblées locales à travers des outils numériques conçus pour accroître la transparence et l'efficacité de la gouvernance. Le modèle retenu repose sur une structure de co-investissement public-privé. Chaque projet mis en œuvre dans le cadre de cette alliance vise à générer des revenus tout en créant de l'emploi local. Le DACF conserve la supervision générale afin de garantir un alignement sur les priorités de développement du pays, tout en assurant la redevabilité au gouvernement central. De son côté, EFGH apporte son expertise singapourienne en matière de finance numérique et de gouvernance technologique. Le Finternet intègre plusieurs innovations : des systèmes de paiement digitalisés pour les transactions entre l'Etat, les entreprises et les citoyens ; une micro-assurance intégrée pour protéger les entrepreneurs et PME ; des centres de données écologiques alimentés par des énergies renouvelables comme le solaire et l'hydroélectricité ; ainsi que des programmes de formation pour renforcer l'inclusion financière dans les zones rurales, rapporte afriqueitnews.